Le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, doit empêcher ses forces de commettre des actes de représailles contre les partisans de son rival Laurent Gbagbo à
Abidjan, a déclaré samedi l`organisation Human Rights Watch (HRW).
"Ouattara devrait envoyer un message public sans équivoque à tous ses
commandants et à toutes ses forces qui se battent en son nom, selon lequel les
représailles, de quel que type que ce soit, seront punies", écrit Daniel
Bekele, directeur Afrique de HRW dans un communiqué reçu à Dakar.
HRW demande à Ouattara et aux commandants de ses Forces républicaines de
Côte d`Ivoire (FRCI) "d`ordonner publiquement" à tous leurs membres, "quel que
soit leur rang, de se plier aux lois internationales sur les droits de l`homme
et humanitaires", en rappelant aux commandants qu`ils "peuvent être tenus pour
criminellement responsables" des actes commis par leurs "subordonnés".
L`organisation leur demande également "de prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer un traitement humain à quiconque se trouve en
détention, y compris les combattants des forces de Gbagbo" et d`enquêter et
poursuivre "selon les normes internationales" les auteurs "d`exécutions
sommaires at autres atteintes graves" aux droits de l`homme.
Les FRCI de M. Ouattara, qui contrôlent depuis près d`une semaine la
quasi-totalité du territoire ivoirien, ont lancé vendredi une offensive dans
la capitale économique Abidjan pour prendre le palais et la résidence du
président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir.
Les demandes de HRW interviennent au moment ou le Comité international de
la Croix-Rouge (CICR) affirme qu`"au moins 800 personnes" ont été tuées mardi
29 mars lors de "violences intercommunautaires" à Duékoué, ville de l`ouest de
la Côte d`Ivoire.
Abidjan, a déclaré samedi l`organisation Human Rights Watch (HRW).
"Ouattara devrait envoyer un message public sans équivoque à tous ses
commandants et à toutes ses forces qui se battent en son nom, selon lequel les
représailles, de quel que type que ce soit, seront punies", écrit Daniel
Bekele, directeur Afrique de HRW dans un communiqué reçu à Dakar.
HRW demande à Ouattara et aux commandants de ses Forces républicaines de
Côte d`Ivoire (FRCI) "d`ordonner publiquement" à tous leurs membres, "quel que
soit leur rang, de se plier aux lois internationales sur les droits de l`homme
et humanitaires", en rappelant aux commandants qu`ils "peuvent être tenus pour
criminellement responsables" des actes commis par leurs "subordonnés".
L`organisation leur demande également "de prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer un traitement humain à quiconque se trouve en
détention, y compris les combattants des forces de Gbagbo" et d`enquêter et
poursuivre "selon les normes internationales" les auteurs "d`exécutions
sommaires at autres atteintes graves" aux droits de l`homme.
Les FRCI de M. Ouattara, qui contrôlent depuis près d`une semaine la
quasi-totalité du territoire ivoirien, ont lancé vendredi une offensive dans
la capitale économique Abidjan pour prendre le palais et la résidence du
président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir.
Les demandes de HRW interviennent au moment ou le Comité international de
la Croix-Rouge (CICR) affirme qu`"au moins 800 personnes" ont été tuées mardi
29 mars lors de "violences intercommunautaires" à Duékoué, ville de l`ouest de
la Côte d`Ivoire.