La secrétaire générale adjointe de l`ONU chargée des Affaires humanitaires, Valerie Amos, a mis en garde samedi à Monrovia contre une déstabilisation et un retour à la guerre civile au Liberia
en raison de l`afflux massif dans ce pays de réfugiés de Côte d`Ivoire.
"Après des années de guerre, les Libériens voient enfin les bénéfices de
l`investissement dans la paix, la sécurité et la stabilité", a déclara Mme
Amos à la presse à la fin d`une visite dans l`est du Liberia, frontalier de la
Côte d`Ivoire, où quelque 130.000 Ivoiriens ont trouvé refuge depuis décembre.
"Nous devons maintenir cette tendance et nous assurer que le Liberia
obtient l`aide dont il a besoin alors qu`il accueille tant de réfugiés de Côte
d`Ivoire", a-t-elle ajouté, évaluant les besoins à 147 millions de dollars,
seulement 35 millions ayant été décaissés jusqu`alors.
Le Liberia est sorti en 2003 de 14 années de guerres civiles qui ont fait
quelque 250.000 morts et son gouvernement craint le retour des mercenaires
armés libériens partis se battre en Côte d`Ivoire, principalement aux côtés
des forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Interrogée sur des tueries qui auraient fait 800 morts en un jour, le mardi
29 mars à Duékoué (ouest de la Côte d`Ivoire), selon le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR), Mme Amos a affirmé ne pas avoir "encore confirmation
de cela". "Mais si c`est un rapport exact, bien sûr nous déplorons les
violences qui ont abouti à cela", a-t-elle dit.
"Il est important que toutes les parties en conflit en Côte d`Ivoire
reconnaissent qu`elles ont la responsabilité de protéger les civils de par la
la législation internationale", a-t-elle rappelé.
Le chiffre de 800 morts en un jour annoncé par le CICR "dans des violences
intercommunautaires" a créé un choc.
L`ONU a évoqué "330 morts" de lundi à mercredi, dont 100 tués par des
"mercenaires pro-Gbagbo", "la plupart" des victimes ayant été tuées par des
membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) d`Alassane Ouattara,
rival de M. Gbagbo et reconnu président par la communauté internationale.
La Fédération internationale des ligues des droits de l`Homme (FIDH) a
"confirmé l`existence de massacres dans la ville de Duékoué", mais selon elle
le total de "plus de 800 personnes exécutées" correspond aux exactions de
quatre mois de crise post-électorale.
en raison de l`afflux massif dans ce pays de réfugiés de Côte d`Ivoire.
"Après des années de guerre, les Libériens voient enfin les bénéfices de
l`investissement dans la paix, la sécurité et la stabilité", a déclara Mme
Amos à la presse à la fin d`une visite dans l`est du Liberia, frontalier de la
Côte d`Ivoire, où quelque 130.000 Ivoiriens ont trouvé refuge depuis décembre.
"Nous devons maintenir cette tendance et nous assurer que le Liberia
obtient l`aide dont il a besoin alors qu`il accueille tant de réfugiés de Côte
d`Ivoire", a-t-elle ajouté, évaluant les besoins à 147 millions de dollars,
seulement 35 millions ayant été décaissés jusqu`alors.
Le Liberia est sorti en 2003 de 14 années de guerres civiles qui ont fait
quelque 250.000 morts et son gouvernement craint le retour des mercenaires
armés libériens partis se battre en Côte d`Ivoire, principalement aux côtés
des forces du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Interrogée sur des tueries qui auraient fait 800 morts en un jour, le mardi
29 mars à Duékoué (ouest de la Côte d`Ivoire), selon le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR), Mme Amos a affirmé ne pas avoir "encore confirmation
de cela". "Mais si c`est un rapport exact, bien sûr nous déplorons les
violences qui ont abouti à cela", a-t-elle dit.
"Il est important que toutes les parties en conflit en Côte d`Ivoire
reconnaissent qu`elles ont la responsabilité de protéger les civils de par la
la législation internationale", a-t-elle rappelé.
Le chiffre de 800 morts en un jour annoncé par le CICR "dans des violences
intercommunautaires" a créé un choc.
L`ONU a évoqué "330 morts" de lundi à mercredi, dont 100 tués par des
"mercenaires pro-Gbagbo", "la plupart" des victimes ayant été tuées par des
membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) d`Alassane Ouattara,
rival de M. Gbagbo et reconnu président par la communauté internationale.
La Fédération internationale des ligues des droits de l`Homme (FIDH) a
"confirmé l`existence de massacres dans la ville de Duékoué", mais selon elle
le total de "plus de 800 personnes exécutées" correspond aux exactions de
quatre mois de crise post-électorale.