Le chef de l`Onu a demandé à Alassane
Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, de
prendre des mesures contre ceux qui ont pris part au massacre de huit cents
personnes dans l`ouest du pays, a déclaré dimanche un porte-parole de l`ONU.
Alassane Ouattara a démenti une nouvelle fois les accusations selon
lesquelles ses partisans auraient participé au massacre de vendredi dans la
ville de Duékoué, lors d`une conversation téléphonique avec Ban Ki-Moon a
rapporté ce porte-parole.
M. Ouattara a déclaré qu`il avait demandé une enquête sur ces faits.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Nations-Unies ont
annoncé que des centaines de personnes avaient été tuées lors d`une offensive
en début de semaine des Forces républicaines (FRCI, pro-Ouattara) à Duékoué,
une ville stratégique de l`ouest de la Côte d`Ivoire.
"Le secrétaire général a fait part de sa vive inquiétude sur les
allégations selon lesquelles les forces pro-Ouattara auraient tué beaucoup de
civils à Duékoué", a rapporté le porte-parole précisant que Ban Ki-Moon
demandait que les "responsables soient poursuivis".
Jusqu`à présent, les Nations-Unies pointaient plutôt du doigt les
violations commises par les hommes fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
Mais le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`homme a dit craindre
vendredi de "graves violations" de ces droits par des forces soutenant le
président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattarra.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise de Duékoué
--important carrefour de l`Ouest ivoirien-- mardi par les combattants
pro-Ouattara s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans
allant de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) évoque "au moins 800
morts" pour la seule journée du 29 mars, parlant de "violences
intercommunautaires", et l`ONG catholique Caritas fait état d`"un millier de
morts ou disparus" entre les 27 et 29 mars.
Une mission dépêchée par les Nations-Unies à Duékoué a confirmé la mort de
centaines de personnes tout en précisant que les forces pro-Gbagbo avaient
également participé aux tueries, a expliqué ce porte-parole de l`ONU.
Une responsable humanitaire de l`ONU, Valerie Amos, a appelé à agir.
"Valerie Amos a condamné le récent massacre de huit cents personnes à
Duékoué", a rapporté l`ONU dans un communiqué paru cette nuit.
"Cette tuerie est une grave atteinte aux droits de l`homme et les
responsables doivent être traduits devant la justice", a déclaré cette
responsable citée dans ce communiqué.
Si le bilan provisoire de la Mission de l`Onu en Côte d`Ivoire (Onuci) est
pour l`instant le plus bas (330 morts entre les 28 et 30 mars), c`est la seule
organisation à désigner des coupables.
Selon l`Onuci, "la plupart" des 330 morts de Duékoué ont été tués par des
combattants pro-Ouattara, les autres l`ayant été essentiellement par des
miliciens et mercenaires libériens de M. Gbagbo.
Ces graves accusations sur de possibles "crimes de guerre" sont d`autant
plus embarrassantes pour M. Ouattara qu`elles proviennent de l`Onuci, qui
assure sa protection et a validé sa victoire à la présidentielle du 28
novembre.
Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, de
prendre des mesures contre ceux qui ont pris part au massacre de huit cents
personnes dans l`ouest du pays, a déclaré dimanche un porte-parole de l`ONU.
Alassane Ouattara a démenti une nouvelle fois les accusations selon
lesquelles ses partisans auraient participé au massacre de vendredi dans la
ville de Duékoué, lors d`une conversation téléphonique avec Ban Ki-Moon a
rapporté ce porte-parole.
M. Ouattara a déclaré qu`il avait demandé une enquête sur ces faits.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Nations-Unies ont
annoncé que des centaines de personnes avaient été tuées lors d`une offensive
en début de semaine des Forces républicaines (FRCI, pro-Ouattara) à Duékoué,
une ville stratégique de l`ouest de la Côte d`Ivoire.
"Le secrétaire général a fait part de sa vive inquiétude sur les
allégations selon lesquelles les forces pro-Ouattara auraient tué beaucoup de
civils à Duékoué", a rapporté le porte-parole précisant que Ban Ki-Moon
demandait que les "responsables soient poursuivis".
Jusqu`à présent, les Nations-Unies pointaient plutôt du doigt les
violations commises par les hommes fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
Mais le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`homme a dit craindre
vendredi de "graves violations" de ces droits par des forces soutenant le
président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattarra.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise de Duékoué
--important carrefour de l`Ouest ivoirien-- mardi par les combattants
pro-Ouattara s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans
allant de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) évoque "au moins 800
morts" pour la seule journée du 29 mars, parlant de "violences
intercommunautaires", et l`ONG catholique Caritas fait état d`"un millier de
morts ou disparus" entre les 27 et 29 mars.
Une mission dépêchée par les Nations-Unies à Duékoué a confirmé la mort de
centaines de personnes tout en précisant que les forces pro-Gbagbo avaient
également participé aux tueries, a expliqué ce porte-parole de l`ONU.
Une responsable humanitaire de l`ONU, Valerie Amos, a appelé à agir.
"Valerie Amos a condamné le récent massacre de huit cents personnes à
Duékoué", a rapporté l`ONU dans un communiqué paru cette nuit.
"Cette tuerie est une grave atteinte aux droits de l`homme et les
responsables doivent être traduits devant la justice", a déclaré cette
responsable citée dans ce communiqué.
Si le bilan provisoire de la Mission de l`Onu en Côte d`Ivoire (Onuci) est
pour l`instant le plus bas (330 morts entre les 28 et 30 mars), c`est la seule
organisation à désigner des coupables.
Selon l`Onuci, "la plupart" des 330 morts de Duékoué ont été tués par des
combattants pro-Ouattara, les autres l`ayant été essentiellement par des
miliciens et mercenaires libériens de M. Gbagbo.
Ces graves accusations sur de possibles "crimes de guerre" sont d`autant
plus embarrassantes pour M. Ouattara qu`elles proviennent de l`Onuci, qui
assure sa protection et a validé sa victoire à la présidentielle du 28
novembre.