Ally Coulibaly, ambassadeur de Côte d`Ivoire en France nommé par le président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, a estimé lundi que la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) était aux "abonnés absents" lors des massacres signalés dans l`ouest
du pays.
"L`Onuci nous dit qu`il y a des massacres mais où l`Onuci était-elle ? L`Onuci n`était pas en place quand les forces républicaines (pro-Ouattara, NDLR) sont arrivées, l`Onuci était aux abonnés absents, on ne peut pas après venir porter des accusations (...), chercher à ternir l`image du président Alassane Ouattara", a-t-il dénoncé sur la radio France-Info.
"Qu`il y ait eu des massacres, personne ne peut le nier", a-t-il encore déclaré. Mais "en aucun cas les forces républicaines ne sont impliquées dans ces massacres", a assuré Ally Coulibaly, ajoutant que "le procureur de la région de Daloa (centre-ouest) a été saisi pour élucider les faits".
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par les combattants pro-Ouattara de Duékoué, important carrefour de l`Ouest ivoirien, s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans allant de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
"Il y a un tel décalage entre les chiffres qui sont avancés, cela doit nous inciter à beaucoup de prudence", a affirmé l`ambassadeur, qui a mis en cause l`ONG chrétienne Caritas, en affirmant qu`elle était proche de l`Eglise, qui "n`a jamais voulu de la victoire d`Alassane Ouattara".
Caritas a évoqué le chiffre d`un millier de morts ou disparus à Duékoué. Le camp Ouattara a affirmé de son côté, dimanche soir, que 152 corps y avaient été retrouvés.
Ally Coulibaly a ajouté que l`ouest de la Côte d`Ivoire était "une zone de non droit", où le président sortant "Laurent Gbagbo a recruté pendant des années des mercenaires". "Il y a souvent des affrontements entre communautés, des affrontements à propos de la terre", a-t-il ajouté.
"Il faut retrouver (Laurent Gbagbo) et le capturer pour que cesse le chaos dans lequel il a plongé la Côte d`Ivoire", a-t-il aussi affirmé.
"Que Gbagbo réponde de ses crimes de sang"... par FranceInfo
du pays.
"L`Onuci nous dit qu`il y a des massacres mais où l`Onuci était-elle ? L`Onuci n`était pas en place quand les forces républicaines (pro-Ouattara, NDLR) sont arrivées, l`Onuci était aux abonnés absents, on ne peut pas après venir porter des accusations (...), chercher à ternir l`image du président Alassane Ouattara", a-t-il dénoncé sur la radio France-Info.
"Qu`il y ait eu des massacres, personne ne peut le nier", a-t-il encore déclaré. Mais "en aucun cas les forces républicaines ne sont impliquées dans ces massacres", a assuré Ally Coulibaly, ajoutant que "le procureur de la région de Daloa (centre-ouest) a été saisi pour élucider les faits".
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par les combattants pro-Ouattara de Duékoué, important carrefour de l`Ouest ivoirien, s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans allant de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
"Il y a un tel décalage entre les chiffres qui sont avancés, cela doit nous inciter à beaucoup de prudence", a affirmé l`ambassadeur, qui a mis en cause l`ONG chrétienne Caritas, en affirmant qu`elle était proche de l`Eglise, qui "n`a jamais voulu de la victoire d`Alassane Ouattara".
Caritas a évoqué le chiffre d`un millier de morts ou disparus à Duékoué. Le camp Ouattara a affirmé de son côté, dimanche soir, que 152 corps y avaient été retrouvés.
Ally Coulibaly a ajouté que l`ouest de la Côte d`Ivoire était "une zone de non droit", où le président sortant "Laurent Gbagbo a recruté pendant des années des mercenaires". "Il y a souvent des affrontements entre communautés, des affrontements à propos de la terre", a-t-il ajouté.
"Il faut retrouver (Laurent Gbagbo) et le capturer pour que cesse le chaos dans lequel il a plongé la Côte d`Ivoire", a-t-il aussi affirmé.
"Que Gbagbo réponde de ses crimes de sang"... par FranceInfo