ABIDJAN - Seuls quelques tirs sporadiques d'arme lourde étaient entendus lundi matin à Abidjan, théâtre de combats et de pillages ces derniers jours, ont rapporté des habitants et des journalistes de l'AFP
Dans le quartier du Plateau (centre), où se trouve le palais présidentiel,
quelques tirs étaient entendus au loin. Des jeunes femmes et enfants se
hasardaient dans les rues désertes pour aller chercher de l'eau, plusieurs
secteurs subissant des coupures, a constaté l'AFP.
A Cocody (nord), quartier résidentiel abritant la résidence présidentielle,
même constat: "On a bien dormi. On n'a pas entendu grand chose à part quelques
tirs sporadiques", selon un habitant, joint au téléphone.
"Ce n'était pas des échanges de tirs en tout cas. Mais on a toujours peur
de sortir", a ajouté un autre résident.
Dans le quartier populaire de Treichville (sud), "la nuit a été calme. Ce
(lundi) matin, les gens font le rang devant les rares habitations où il y a
des puits pour avoir un peu d'eau parce que depuis samedi, on n'a pas d'eau
ici. Devant les boulangeries aussi, c'est le même spectacle", selon un
résident.
Depuis jeudi soir, les forces du président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara tentent de prendre le contrôle des derniers
bastions du président sortant Laurent Gbagbo, notamment le palais et la
résidence, mais ses troupes d'élite résistent farouchement.
Depuis dimanche, les combats ont baissé d'intensité mais la situation est
"désormais mûre" pour que l'offensive sur Abidjan "soit rapide", a affirmé
dimanche Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
Dans le quartier du Plateau (centre), où se trouve le palais présidentiel,
quelques tirs étaient entendus au loin. Des jeunes femmes et enfants se
hasardaient dans les rues désertes pour aller chercher de l'eau, plusieurs
secteurs subissant des coupures, a constaté l'AFP.
A Cocody (nord), quartier résidentiel abritant la résidence présidentielle,
même constat: "On a bien dormi. On n'a pas entendu grand chose à part quelques
tirs sporadiques", selon un habitant, joint au téléphone.
"Ce n'était pas des échanges de tirs en tout cas. Mais on a toujours peur
de sortir", a ajouté un autre résident.
Dans le quartier populaire de Treichville (sud), "la nuit a été calme. Ce
(lundi) matin, les gens font le rang devant les rares habitations où il y a
des puits pour avoir un peu d'eau parce que depuis samedi, on n'a pas d'eau
ici. Devant les boulangeries aussi, c'est le même spectacle", selon un
résident.
Depuis jeudi soir, les forces du président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara tentent de prendre le contrôle des derniers
bastions du président sortant Laurent Gbagbo, notamment le palais et la
résidence, mais ses troupes d'élite résistent farouchement.
Depuis dimanche, les combats ont baissé d'intensité mais la situation est
"désormais mûre" pour que l'offensive sur Abidjan "soit rapide", a affirmé
dimanche Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.