Le chef de l`état-major ivoirien des armées, le général Mangou, a quitté l`ambassade d`Afrique du Sud à Abidjan où il s`était réfugié il y a une semaine et regagné les rangs de l`armée fidèle à Laurent Gbagbo, ont annoncé lundi des responsables ivoirien et sud-africain.
Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, a précisé que le général Philippe Mangou avait quitté les lieux dimanche avec sa famille, après sa défection la semaine dernière. "Je peux seulement confirmer qu`il a quitté l`ambassade", a déclaré M. Monyela, joint par téléphone à Johannesburg.
Le général Mangou avait trouvé refuge avec sa femme et ses cinq enfants dans l`ambassade, alors que l`armée de son rival Alassane Ouattara encerclait les environs d`Abidjan.
"Le général est avec nous et l`a toujours été", a assuré le lieutenant Jean-Marc Tago, conseiller du général Mangou. "Notre plan est de défendre les institutions de la République contre tous ses ennemis, les rebelles, les mercenaires, les (Nations unies) et tous ceux qui attaquent les institutions de la République commandées par le président Laurent Gbagbo."
"La quasi-totalité de l`armée ivoirienne reste fidèle à Laurent Gbagbo. Le haut commandement a été reconstitué après une ou deux défections" et "le chef d`état-major Philippe Mangou (...) est revenu à la maison", a ajouté de son côté le conseiller de M. Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, sur France-Info. Le général "a rencontré le président Gbagbo hier et ils ont convenu d`un certain nombre de choses pour engager l`action de libération de la Côte d`Ivoire", a-t-il dit sans plus de précision.
Lundi matin, les rues de la capitale économique étaient désertes alors que les habitants attendent la dernière bataille pour le pouvoir entre les partisans du président sortant et le nouveau, reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. Des milliers de soldats partisans de Ouattara étaient massés à 32km du coeur d`Abidjan, où se trouvent le palais et la résidence présidentiels.
Les employés de l`ONU ont reçu pour instruction de rester dans le bâtiment principal de l`institution depuis lundi, 7h. Dimanche soir, le président Nicolas Sarkozy a décidé le "regroupement sans délai de tous les ressortissants français d`Abidjan afin d`assurer leur protection".
"Le processus est lancé. Les opérations de regroupement ont commencé sur la base du volontariat", a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
A la base militaire de l`opération française Licorne à Port Bouët, qui accueille déjà 800 Français, dans la banlieue sud d`Abidjan, ont été ajoutés deux nouveaux points de regroupement: l`un à l`hôtel Le Wafou, au sud des ponts qui enjambent la Lagune séparant la ville en deux, et l`autre à l`ambassade de France, au nord, dans le quartier du Plateau.
La communauté française à Abidjan compte environ 12.000 personnes, selon le Quai d`Orsay mais "de nombreuses nationalités sont prises en compte dans le plan de sécurité de notre ambassade", précise-t-il.
Le porte-parole de la force Licorne à Abidjan, Frédéric Daguillon, a déclaré sur France Info qu`un nouveau renfort de 150 hommes était arrivé, "ce qui porte la totalité des militaires présents à Abidjan à 1.650". Selon lui, il y avait lundi "1.800 ressortissants présents (sur la base de Port Bouët), dont environ la moitié de nationalité française". Pour l`heure, a-t-il ajouté, "une évacuation n`est pas à l`ordre du jour".
Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, a précisé que le général Philippe Mangou avait quitté les lieux dimanche avec sa famille, après sa défection la semaine dernière. "Je peux seulement confirmer qu`il a quitté l`ambassade", a déclaré M. Monyela, joint par téléphone à Johannesburg.
Le général Mangou avait trouvé refuge avec sa femme et ses cinq enfants dans l`ambassade, alors que l`armée de son rival Alassane Ouattara encerclait les environs d`Abidjan.
"Le général est avec nous et l`a toujours été", a assuré le lieutenant Jean-Marc Tago, conseiller du général Mangou. "Notre plan est de défendre les institutions de la République contre tous ses ennemis, les rebelles, les mercenaires, les (Nations unies) et tous ceux qui attaquent les institutions de la République commandées par le président Laurent Gbagbo."
"La quasi-totalité de l`armée ivoirienne reste fidèle à Laurent Gbagbo. Le haut commandement a été reconstitué après une ou deux défections" et "le chef d`état-major Philippe Mangou (...) est revenu à la maison", a ajouté de son côté le conseiller de M. Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, sur France-Info. Le général "a rencontré le président Gbagbo hier et ils ont convenu d`un certain nombre de choses pour engager l`action de libération de la Côte d`Ivoire", a-t-il dit sans plus de précision.
Lundi matin, les rues de la capitale économique étaient désertes alors que les habitants attendent la dernière bataille pour le pouvoir entre les partisans du président sortant et le nouveau, reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. Des milliers de soldats partisans de Ouattara étaient massés à 32km du coeur d`Abidjan, où se trouvent le palais et la résidence présidentiels.
Les employés de l`ONU ont reçu pour instruction de rester dans le bâtiment principal de l`institution depuis lundi, 7h. Dimanche soir, le président Nicolas Sarkozy a décidé le "regroupement sans délai de tous les ressortissants français d`Abidjan afin d`assurer leur protection".
"Le processus est lancé. Les opérations de regroupement ont commencé sur la base du volontariat", a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
A la base militaire de l`opération française Licorne à Port Bouët, qui accueille déjà 800 Français, dans la banlieue sud d`Abidjan, ont été ajoutés deux nouveaux points de regroupement: l`un à l`hôtel Le Wafou, au sud des ponts qui enjambent la Lagune séparant la ville en deux, et l`autre à l`ambassade de France, au nord, dans le quartier du Plateau.
La communauté française à Abidjan compte environ 12.000 personnes, selon le Quai d`Orsay mais "de nombreuses nationalités sont prises en compte dans le plan de sécurité de notre ambassade", précise-t-il.
Le porte-parole de la force Licorne à Abidjan, Frédéric Daguillon, a déclaré sur France Info qu`un nouveau renfort de 150 hommes était arrivé, "ce qui porte la totalité des militaires présents à Abidjan à 1.650". Selon lui, il y avait lundi "1.800 ressortissants présents (sur la base de Port Bouët), dont environ la moitié de nationalité française". Pour l`heure, a-t-il ajouté, "une évacuation n`est pas à l`ordre du jour".
