NEW YORK (Nations unies), Les frappes menées lundi à
Abidjan par l`ONU et des soldats français de la force Licorne contre le camp
Gbagbo résultent d`une demande "urgente" du secrétaire général de l`ONU au
président Sarkozy, ont indiqué des responsables des Nations unies.
Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy dimanche, et à laquelle l`AFP a
eu accès, Ban Ki-moon juge "urgent de lancer des opérations militaires
nécessaires pour mettre hors d`état de nuire les armes lourdes qui sont
utilisées contre les populations civiles et les Casques bleus".
Les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "ont
intensifié l`usage d`armes lourdes contre la population civile. Ces éléments
ont également pris pour cible le quartier général de la mission de l`ONU en
Côte d`Ivoire (Onuci) à l`hôtel Sebroko, y compris avec des tirs de mortiers
et de roquettes", a écrit M. Ban.
Dans sa réponse au secrétaire général des Nations unies, Nicolas Sarkozy
explique avoir engagé des troupes françaises en s`appuyant sur la résolution
1975 du Conseil de sécurité qui autorise les soldats français à aider l`Onuci
à protéger les civils.
"Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte
d`Ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de
l`ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise
actuelle", a écrit le président français dans cette lettre dont l`AFP a obtenu
copie.
L`action engagée par les forces de l`Onuci et de Licorne ont visé le palais
et la résidence de Laurent Gbagbo, ainsi que deux camps de son armée, selon
l`ONU.
Dans le même temps, le déploiement militaire français en Côte d`Ivoire a
presque doublé. De 900 hommes, il est passé en début de semaine à environ
1.650 hommes.
Lundi, les combattants d`Alassane Ouattara, reconnu internationalement
comme le nouveau président de Côte d`Ivoire, sont passés à nouveau à
l`offensive pour réduire les derniers bastions des troupes de Laurent Gbagbo.
Abidjan par l`ONU et des soldats français de la force Licorne contre le camp
Gbagbo résultent d`une demande "urgente" du secrétaire général de l`ONU au
président Sarkozy, ont indiqué des responsables des Nations unies.
Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy dimanche, et à laquelle l`AFP a
eu accès, Ban Ki-moon juge "urgent de lancer des opérations militaires
nécessaires pour mettre hors d`état de nuire les armes lourdes qui sont
utilisées contre les populations civiles et les Casques bleus".
Les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo "ont
intensifié l`usage d`armes lourdes contre la population civile. Ces éléments
ont également pris pour cible le quartier général de la mission de l`ONU en
Côte d`Ivoire (Onuci) à l`hôtel Sebroko, y compris avec des tirs de mortiers
et de roquettes", a écrit M. Ban.
Dans sa réponse au secrétaire général des Nations unies, Nicolas Sarkozy
explique avoir engagé des troupes françaises en s`appuyant sur la résolution
1975 du Conseil de sécurité qui autorise les soldats français à aider l`Onuci
à protéger les civils.
"Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte
d`Ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de
l`ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise
actuelle", a écrit le président français dans cette lettre dont l`AFP a obtenu
copie.
L`action engagée par les forces de l`Onuci et de Licorne ont visé le palais
et la résidence de Laurent Gbagbo, ainsi que deux camps de son armée, selon
l`ONU.
Dans le même temps, le déploiement militaire français en Côte d`Ivoire a
presque doublé. De 900 hommes, il est passé en début de semaine à environ
1.650 hommes.
Lundi, les combattants d`Alassane Ouattara, reconnu internationalement
comme le nouveau président de Côte d`Ivoire, sont passés à nouveau à
l`offensive pour réduire les derniers bastions des troupes de Laurent Gbagbo.