PARIS - L`ONG Médecins Sans frontières a demandé lundi soir aux belligérants ivoiriens de s`assurer que "les patients puissent accéder aux centres de soins" qu`elle a mis en place en Côte d`Ivoire.
"Médecins Sans Frontières appelle les forces belligérantes à prendre toutes
les mesures nécessaires pour que, d`une part, ses équipes médicales puissent
circuler sans entrave à Abidjan et dans les zones touchées par les violences
et que, d`autre part, les patients puissent accéder aux centres de soins",
selon un communiqué.
L`ONG relève qu`à Abidjan, une de ses équipes "est bloquée depuis le 31
mars dans l`hôpital d`Abobo Sud (bastion d`Alassane Ouattara, président
reconnu par la communauté internationale, ndlr) car il est extrêmement
dangereux de se déplacer en ville".
Dans cet hôpital, MSF soigne "30 à 40 blessés par jour, des personnes se
trouvant à proximité qui arrivent par elles-mêmes ou sont amenées en charrette
par des habitants du quartier".
Selon l`ONG, les besoins en matériel médical "sont massifs et de nombreux
hôpitaux de l`Etat auxquels MSF faisait des donations ne peuvent plus être
réapprovisionnés". En conséquence, "des patients atteints de maladies
chroniques, qui ont besoin d`une dialyse par exemple, sont en danger."
L`organisation humanitaire souligne en outre que dans l`ouest, "les
tensions intercommunautaires suscitent de vives inquiétudes".
Les équipes MSF à Bangolo et Duékoué (ouest) "ont reçu un grand nombre de
blessés entre le 28 mars et le 3 avril (146 à l`hôpital de Bangolo et 285 à
l`hôpital de Duékoué)" et continuent de "recevoir des nouveaux blessés, malgré
la fin de l`offensive dans cette zone", signe que "les violences continuent".
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par
les combattants pro-Ouattara de Duékoué s`est accompagnée de massacres à
grande échelle, les bilans allant de 330 tués à un millier de "morts ou
disparus".
Lundi soir, les forces de l`ONU et de la France ont frappé à Abidjan les
derniers bastions du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, dont son
palais et sa résidence, le jour où les combattants d`Alassane Ouattara
engageaient une offensive pour en finir avec son régime.
ng-caz/sb/ej
"Médecins Sans Frontières appelle les forces belligérantes à prendre toutes
les mesures nécessaires pour que, d`une part, ses équipes médicales puissent
circuler sans entrave à Abidjan et dans les zones touchées par les violences
et que, d`autre part, les patients puissent accéder aux centres de soins",
selon un communiqué.
L`ONG relève qu`à Abidjan, une de ses équipes "est bloquée depuis le 31
mars dans l`hôpital d`Abobo Sud (bastion d`Alassane Ouattara, président
reconnu par la communauté internationale, ndlr) car il est extrêmement
dangereux de se déplacer en ville".
Dans cet hôpital, MSF soigne "30 à 40 blessés par jour, des personnes se
trouvant à proximité qui arrivent par elles-mêmes ou sont amenées en charrette
par des habitants du quartier".
Selon l`ONG, les besoins en matériel médical "sont massifs et de nombreux
hôpitaux de l`Etat auxquels MSF faisait des donations ne peuvent plus être
réapprovisionnés". En conséquence, "des patients atteints de maladies
chroniques, qui ont besoin d`une dialyse par exemple, sont en danger."
L`organisation humanitaire souligne en outre que dans l`ouest, "les
tensions intercommunautaires suscitent de vives inquiétudes".
Les équipes MSF à Bangolo et Duékoué (ouest) "ont reçu un grand nombre de
blessés entre le 28 mars et le 3 avril (146 à l`hôpital de Bangolo et 285 à
l`hôpital de Duékoué)" et continuent de "recevoir des nouveaux blessés, malgré
la fin de l`offensive dans cette zone", signe que "les violences continuent".
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par
les combattants pro-Ouattara de Duékoué s`est accompagnée de massacres à
grande échelle, les bilans allant de 330 tués à un millier de "morts ou
disparus".
Lundi soir, les forces de l`ONU et de la France ont frappé à Abidjan les
derniers bastions du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, dont son
palais et sa résidence, le jour où les combattants d`Alassane Ouattara
engageaient une offensive pour en finir avec son régime.
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