ABIDJAN - Des tirs à l`arme lourde étaient entendus mardi matin dans Abidjan, où les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara affrontent celles de son rival Laurent Gbagbo, après des frappes de l`ONU et de la France, a constaté l`AFP.
Les tirs étaient entendus depuis le quartier du Plateau (centre), où se
situe le palais présidentiel. Au moins un hélicoptère survolait ce quartier
mardi matin, sans qu`il soit possible d`idientifier à quelle force il
appartenait.
L`"assaut final" du camp Ouattara sur les bastions de M. Gbagbo, annoncé
lundi soir, avait été donné dans la nuit.
De violents combats se poursuivaient notamment autour de l`Ecole de
gendarmerie, située dans le quartier de Cocody (nord), a rapporté un habitant.
"Les forces pro-Ouattara essaient d`entrer dans le camp", a-t-il dit à l`AFP.
Plus de quatre mois après le début d`une crise post-électorale qui a
dégénéré en quasi-guerre civile, les Nations unies et l`ex-puissance coloniale
française ont ciblé quatre sites qu`avaient échoué à prendre ces derniers
jours les combattants pro-Ouattara.
La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) et la force française Licorne
ont tiré sur les camps militaires d`Agban et d`Akouédo ainsi que sur des
cibles militaires au palais et à la résidence présidentielle.
Les frappes résultent d`une demande "urgente" du secrétaire général de
l`ONU Ban Ki-moon au président français Nicolas Sarkozy, selon des
responsables des Nations unies.
Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, a condamné à Paris des
"actes illégaux", "des actes de guerre". "La finalité de cette action, c`est
l`assassinat du président Gbagbo", a-t-il déclaré.
Mais le chef de l`ONU a assuré que les frappes visaient à protéger les
civils et non à s`attaquer à M. Gbagbo.
Le président américain Barack Obama a exhorté lundi le président sortant à
respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la
présidence", selon la Maison Blanche.
Les tirs étaient entendus depuis le quartier du Plateau (centre), où se
situe le palais présidentiel. Au moins un hélicoptère survolait ce quartier
mardi matin, sans qu`il soit possible d`idientifier à quelle force il
appartenait.
L`"assaut final" du camp Ouattara sur les bastions de M. Gbagbo, annoncé
lundi soir, avait été donné dans la nuit.
De violents combats se poursuivaient notamment autour de l`Ecole de
gendarmerie, située dans le quartier de Cocody (nord), a rapporté un habitant.
"Les forces pro-Ouattara essaient d`entrer dans le camp", a-t-il dit à l`AFP.
Plus de quatre mois après le début d`une crise post-électorale qui a
dégénéré en quasi-guerre civile, les Nations unies et l`ex-puissance coloniale
française ont ciblé quatre sites qu`avaient échoué à prendre ces derniers
jours les combattants pro-Ouattara.
La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) et la force française Licorne
ont tiré sur les camps militaires d`Agban et d`Akouédo ainsi que sur des
cibles militaires au palais et à la résidence présidentielle.
Les frappes résultent d`une demande "urgente" du secrétaire général de
l`ONU Ban Ki-moon au président français Nicolas Sarkozy, selon des
responsables des Nations unies.
Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, a condamné à Paris des
"actes illégaux", "des actes de guerre". "La finalité de cette action, c`est
l`assassinat du président Gbagbo", a-t-il déclaré.
Mais le chef de l`ONU a assuré que les frappes visaient à protéger les
civils et non à s`attaquer à M. Gbagbo.
Le président américain Barack Obama a exhorté lundi le président sortant à
respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la
présidence", selon la Maison Blanche.