GENEVE, Le président en exercice de l`Union africaine
(UA), le chef d`Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a condamné mardi à
Genève les interventions étrangères en Côte d`Ivoire et en Libye.
"Actuellement, on enregistre d`importantes pertes humaines en Côte
d`Ivoire", a déclaré M. Obiang Nguema, lors d`une conférence internationale
sur le continent africain.
Il a expliqué que l`Union africaine (UA) exerçait des "pressions" pour que
Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, soit reconnu
comme président de la Côte d`Ivoire, mais cela ne doit pas "impliquer une
guerre, une intervention d`une armée étrangère", a-t-il ajouté.
Les combattants d`Alassane Ouattara affrontaient mardi matin à Abidjan les
fidèles du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo dont les dernières places fortes
ont été bombardées par l`ONU et la France.
Teodoro Obiang Nguema a également rejeté l`intervention militaire étrangère
en Libye, où le régime autoritaire du colonel Kadhafi est la cible depuis le
15 février d`une révolte populaire qui s`est transformée en guerre civile
entre insurgés et forces loyales au dirigeant.
"Je crois que les problèmes en Libye doivent être résolus de façon interne
et non pas au travers d`une intervention qui peut être apparentée à une
intervention humanitaire. Nous l`avons vécu en Irak", a-t-il estimé.
"L`UA condamne l`intervention militaire et demande un cessez-le-feu
immédiat en Libye pour chercher une solution négociée interne entre les
parties en conflit", a-t-il soutenu.
Ainsi, il a estimé que le conflit en Libye ainsi que "les problèmes
constitutionnels en Côte d`Ivoire, Soudan, Egypte et Tunisie devaient
impliquer l`UA".
De façon générale, M. Obiang Nguema, qui dirige la Guinée équatoriale d`une
main de fer depuis un coup d`Etat en 1979, a soutenu que "l`Afrique n`a pas
besoin d`une influence étrangère", relevant que le continent devait "gérer ses
propres problèmes".
"Tout étranger est suceptible de proposer des solutions erronées. Les
problèmes africains ne peuvent être résolus avec une optique européenne,
américaine ou asiatique", a-t-il insisté.
Selon Reporters sans frontières, la radio et la télévision
équato-guinéennes n`ont pas le droit d`évoquer les troubles en Afrique du Nord
et au Moyen-Orient "par crainte de voir poindre en Guinée équatoriale un
mouvement de contestation similaire à celui du nord de l`Afrique".
M. Obiang Nguema a été désigné fin janvier président de l`Union africaine,
la découverte de pétrole dans son pays lui ayant depuis peu permis d`accéder à
une reconnaissance internationale jadis interdite.
A Genève, il a souligné que l`Afrique, en particulier son pays, était dans
un processus de changement vers plus de "transparence et d`ouverture". Mais
"l`ouverture et le changement doivent se faire de façon graduelle" pour éviter
"des erreurs irréparables", a-t-il insisté.
(UA), le chef d`Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a condamné mardi à
Genève les interventions étrangères en Côte d`Ivoire et en Libye.
"Actuellement, on enregistre d`importantes pertes humaines en Côte
d`Ivoire", a déclaré M. Obiang Nguema, lors d`une conférence internationale
sur le continent africain.
Il a expliqué que l`Union africaine (UA) exerçait des "pressions" pour que
Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, soit reconnu
comme président de la Côte d`Ivoire, mais cela ne doit pas "impliquer une
guerre, une intervention d`une armée étrangère", a-t-il ajouté.
Les combattants d`Alassane Ouattara affrontaient mardi matin à Abidjan les
fidèles du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo dont les dernières places fortes
ont été bombardées par l`ONU et la France.
Teodoro Obiang Nguema a également rejeté l`intervention militaire étrangère
en Libye, où le régime autoritaire du colonel Kadhafi est la cible depuis le
15 février d`une révolte populaire qui s`est transformée en guerre civile
entre insurgés et forces loyales au dirigeant.
"Je crois que les problèmes en Libye doivent être résolus de façon interne
et non pas au travers d`une intervention qui peut être apparentée à une
intervention humanitaire. Nous l`avons vécu en Irak", a-t-il estimé.
"L`UA condamne l`intervention militaire et demande un cessez-le-feu
immédiat en Libye pour chercher une solution négociée interne entre les
parties en conflit", a-t-il soutenu.
Ainsi, il a estimé que le conflit en Libye ainsi que "les problèmes
constitutionnels en Côte d`Ivoire, Soudan, Egypte et Tunisie devaient
impliquer l`UA".
De façon générale, M. Obiang Nguema, qui dirige la Guinée équatoriale d`une
main de fer depuis un coup d`Etat en 1979, a soutenu que "l`Afrique n`a pas
besoin d`une influence étrangère", relevant que le continent devait "gérer ses
propres problèmes".
"Tout étranger est suceptible de proposer des solutions erronées. Les
problèmes africains ne peuvent être résolus avec une optique européenne,
américaine ou asiatique", a-t-il insisté.
Selon Reporters sans frontières, la radio et la télévision
équato-guinéennes n`ont pas le droit d`évoquer les troubles en Afrique du Nord
et au Moyen-Orient "par crainte de voir poindre en Guinée équatoriale un
mouvement de contestation similaire à celui du nord de l`Afrique".
M. Obiang Nguema a été désigné fin janvier président de l`Union africaine,
la découverte de pétrole dans son pays lui ayant depuis peu permis d`accéder à
une reconnaissance internationale jadis interdite.
A Genève, il a souligné que l`Afrique, en particulier son pays, était dans
un processus de changement vers plus de "transparence et d`ouverture". Mais
"l`ouverture et le changement doivent se faire de façon graduelle" pour éviter
"des erreurs irréparables", a-t-il insisté.