PARIS, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste
à l'Assemblée, a émis mardi des "réserves" sur l'intervention de la France en
Côte d'Ivoire et "regretté" que les groupes parlementaires n'aient pas été
informés de l'opération.
"C'est vrai que la situation est grave. Maintenant, fallait-il intervenir
comme la France l'a fait ? Nous nous interrogeons, nous sommes réservés, c'est
le moins que l'on puisse dire", a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse à
l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe.
Le député-maire de Nantes a néanmoins "espéré" que l'intervention se soit
faite "dans le cadre de la résolution de l'ONU".
Interrogé plus avant sur ses "réserves", M. Ayrault a répondu que la
situation était "très complexe" et que "se mettre au milieu c'est prendre un
risque". "Il ne s'agit pas de fermer les yeux (...), nous avons des
compatriotes là-bas, il ne faut pas les abandonner, c'est la moindre des
choses mais c'est un cran supplémentaire qui vient d'être franchi, c'est une
intervention militaire !"
"Nous ne voulons pas que la France prenne des risques, d'autant qu'elle est
engagée sur d'autres territoires", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs "regretté" que les groupes parlementaires n'aient pas été
informés de l'intervention, comme cela a été le cas pour la Libye.
M. Ayrault a précisé que les députés socialistes étaient à l'initiative de
la réunion, mardi après-midi, des commissions des Affaires étrangères et de la
Défense.
"Nous attendons des explications du gouvernement", a-t-il ajouté.
à l'Assemblée, a émis mardi des "réserves" sur l'intervention de la France en
Côte d'Ivoire et "regretté" que les groupes parlementaires n'aient pas été
informés de l'opération.
"C'est vrai que la situation est grave. Maintenant, fallait-il intervenir
comme la France l'a fait ? Nous nous interrogeons, nous sommes réservés, c'est
le moins que l'on puisse dire", a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse à
l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe.
Le député-maire de Nantes a néanmoins "espéré" que l'intervention se soit
faite "dans le cadre de la résolution de l'ONU".
Interrogé plus avant sur ses "réserves", M. Ayrault a répondu que la
situation était "très complexe" et que "se mettre au milieu c'est prendre un
risque". "Il ne s'agit pas de fermer les yeux (...), nous avons des
compatriotes là-bas, il ne faut pas les abandonner, c'est la moindre des
choses mais c'est un cran supplémentaire qui vient d'être franchi, c'est une
intervention militaire !"
"Nous ne voulons pas que la France prenne des risques, d'autant qu'elle est
engagée sur d'autres territoires", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs "regretté" que les groupes parlementaires n'aient pas été
informés de l'intervention, comme cela a été le cas pour la Libye.
M. Ayrault a précisé que les députés socialistes étaient à l'initiative de
la réunion, mardi après-midi, des commissions des Affaires étrangères et de la
Défense.
"Nous attendons des explications du gouvernement", a-t-il ajouté.