PARIS - Le ministre de la Défense Gérard Longuet a déclaré que le coût des opérations militaires françaises en Côte d`Ivoire et en Libye ne dépasse pas actuellement "le schéma du budget prévisionnel" des opérations extérieures.
"Le plus important, ce sont les surcoûts, ce qui relève de l`exceptionnel
par rapport à l`entraînement et au fonctionnement normal de nos armées",
a-t-il déclaré devant les commissions des Affaires étrangères et de la Défense
de l`Assemblée.
"Nous sommes aujourd`hui dans le schéma du budget prévisionnel des Opex
(opérations extérieures, NDLR). Il est évident que si le conflit dure nous
serons obligés d`en tirer les leçons et de faire évoluer les moyens financiers
de ces Opex", a-t-il précisé.
"Les moyens sont manifestement suffisants, y compris en cas de diminution
de l`intervention d`autres grands partenaires dans l`affaire libyenne", a-t-il
assuré, dans un allusion à la décision des Etats-Unis de limiter leur
participation.
"Sur le coût global pour l`affaire libyenne, nous sommes très en deçà du
plafond du +prévisionnel Opex+, mais tout dépend de la durée", a ajouté Gérard
Longuet.
Le ministre a indiqué que la France a "directement ou indirectement près de
70 avions de combat mobilisés" sur l`ensemble des théâtres où elle est engagée.
"Sur le Scalp, qui est un missile de croisière important, 11 ont été tirés
en deux salves, sept et quatre", en Libye, a-t-il précisé.
"Le plus important, ce sont les surcoûts, ce qui relève de l`exceptionnel
par rapport à l`entraînement et au fonctionnement normal de nos armées",
a-t-il déclaré devant les commissions des Affaires étrangères et de la Défense
de l`Assemblée.
"Nous sommes aujourd`hui dans le schéma du budget prévisionnel des Opex
(opérations extérieures, NDLR). Il est évident que si le conflit dure nous
serons obligés d`en tirer les leçons et de faire évoluer les moyens financiers
de ces Opex", a-t-il précisé.
"Les moyens sont manifestement suffisants, y compris en cas de diminution
de l`intervention d`autres grands partenaires dans l`affaire libyenne", a-t-il
assuré, dans un allusion à la décision des Etats-Unis de limiter leur
participation.
"Sur le coût global pour l`affaire libyenne, nous sommes très en deçà du
plafond du +prévisionnel Opex+, mais tout dépend de la durée", a ajouté Gérard
Longuet.
Le ministre a indiqué que la France a "directement ou indirectement près de
70 avions de combat mobilisés" sur l`ensemble des théâtres où elle est engagée.
"Sur le Scalp, qui est un missile de croisière important, 11 ont été tirés
en deux salves, sept et quatre", en Libye, a-t-il précisé.
