Les conditions de la reddition de Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire ont été fixées par le président Alassane Ouattara et non par la France, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie, Alain Juppé, qui avait réclamé la veille un document de renonciation de l`ex-chef d`Etat.
"Le président Ouattara a fixé les conditions" des négociations avec Laurent
Gbagbo pour son départ. "Ce n`est pas la France qui fixe les conditions, c`est
le président ivoirien légitiment élu. Elles ont été conduites par le
représentant spécial des Nations unies avec c`est vrai la facilitation de
notre ambassadeur", a précisé Alain Juppé devant l`Assemblée nationale.
"Les conditions fixées par le président Ouattara sont très claires: il
exige que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et reconnaisse la victoire du
président légitimement élu, nous en sommes là aujourd`hui et hélas la parole
est revenue aux armes", a-t-il ajouté.
Mardi, lors d`une audition parlementaire, le ministre des Affaires
étrangères avait affirmé: "Nous exigeons (ainsi que) le secrétaire général des
Nations unies, qui est exactement sur la même ligne, que le départ de M.
Gbagbo soit précédé par la publication d`un document sous sa signature dans
lequel il renonce au pouvoir et reconnaît (Alassane) Ouattara comme président".
"Nous avons également indiqué à l`Onuci (force de l`Onu) que nous
souhaitions que toutes les dispositions soient prises pour sécuriser
physiquement Gbagbo et sa famille et qu`il appartiendra ensuite à l`Onuci et
aux autorités ivoiriennes de décider de la suite à donner aux conditions de
départ de Gbagbo", avait-il ajouté.
Mercredi, le ministre a mis l`échec des négociations mardi sur le compte de
"l`intransigeance de Laurent Gbagbo". "Naturellement, ni l`Onuci ni la force
Licorne ne participent (aux) combats qui se déroulent en dehors du champ de la
résolution 1975" de l`ONU, réclamant la neutralisation des armes lourdes,
a-t-il aussi rappelé.
"Le président Ouattara a fixé les conditions" des négociations avec Laurent
Gbagbo pour son départ. "Ce n`est pas la France qui fixe les conditions, c`est
le président ivoirien légitiment élu. Elles ont été conduites par le
représentant spécial des Nations unies avec c`est vrai la facilitation de
notre ambassadeur", a précisé Alain Juppé devant l`Assemblée nationale.
"Les conditions fixées par le président Ouattara sont très claires: il
exige que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et reconnaisse la victoire du
président légitimement élu, nous en sommes là aujourd`hui et hélas la parole
est revenue aux armes", a-t-il ajouté.
Mardi, lors d`une audition parlementaire, le ministre des Affaires
étrangères avait affirmé: "Nous exigeons (ainsi que) le secrétaire général des
Nations unies, qui est exactement sur la même ligne, que le départ de M.
Gbagbo soit précédé par la publication d`un document sous sa signature dans
lequel il renonce au pouvoir et reconnaît (Alassane) Ouattara comme président".
"Nous avons également indiqué à l`Onuci (force de l`Onu) que nous
souhaitions que toutes les dispositions soient prises pour sécuriser
physiquement Gbagbo et sa famille et qu`il appartiendra ensuite à l`Onuci et
aux autorités ivoiriennes de décider de la suite à donner aux conditions de
départ de Gbagbo", avait-il ajouté.
Mercredi, le ministre a mis l`échec des négociations mardi sur le compte de
"l`intransigeance de Laurent Gbagbo". "Naturellement, ni l`Onuci ni la force
Licorne ne participent (aux) combats qui se déroulent en dehors du champ de la
résolution 1975" de l`ONU, réclamant la neutralisation des armes lourdes,
a-t-il aussi rappelé.