MOSCOU - Le ministère russe des Affaires étrangères estimé jeudi que les troupes françaises et de l`ONU s`étaient ingérées dans un "conflit intérieur" en Côte d`Ivoire en apportant leur soutien au camp du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara.
"Il faut absolument régler les aspects légaux de l`action des troupes de
maintien de la paix de l`ONU et du contingent français en Côte d`Ivoire, qui
se sont ingérées dans un conflit intérieur en soutenant l`une des parties",
relève le ministère dans un communiqué.
La Russie souligne que ces troupes "sont obligés de rester neutres et de
respecter le mandat fixé dans les résolutions du Conseil de sécurité" qui
prévoient des actions militaires limitées à la protection des populations
civiles.
"Nous exprimons nos condoléances en raison des grandes pertes humaines.
Nous sommes inquiets d`une nouvelle dégradation de la situation humanitaire et
de l`amoindrissement des chances d`arriver à une réconciliation nationale",
ajoute la diplomatie russe.
"Le changement de pouvoir par la force ne pourra guère entraîner
l`avènement en Côte d`Ivoire d`une ère de démocratie, de paix et de
stabilité", affirme encore le communiqué.
La force française Licorne a de nouveau frappé mercredi soir à Abidjan des
objectifs militaires à la résidence du président ivoirien sortant Laurent
Gbagbo, qui refusait toujours de se rendre quelques heures après un assaut
manqué des forces d`Alassane Ouattara.
Face aux "tirs nourris des forces pro-Gbagbo, situées dans et autour de la
résidence présidentielle" et "notamment dirigés" vers la résidence voisine de
l`ambassadeur de France, la force française a effectué des "tirs de riposte
par hélicoptère", a indiqué mercredi l`ambassade de France.
La Russie avait déjà indiqué mardi étudier "la question de la légalité" de
de bombardements de la France et de l`ONU lundi, justifiés par la protection
de la population civile mais qui ont aussi permis une offensive des forces de
M. Ouattara.
"Il faut absolument régler les aspects légaux de l`action des troupes de
maintien de la paix de l`ONU et du contingent français en Côte d`Ivoire, qui
se sont ingérées dans un conflit intérieur en soutenant l`une des parties",
relève le ministère dans un communiqué.
La Russie souligne que ces troupes "sont obligés de rester neutres et de
respecter le mandat fixé dans les résolutions du Conseil de sécurité" qui
prévoient des actions militaires limitées à la protection des populations
civiles.
"Nous exprimons nos condoléances en raison des grandes pertes humaines.
Nous sommes inquiets d`une nouvelle dégradation de la situation humanitaire et
de l`amoindrissement des chances d`arriver à une réconciliation nationale",
ajoute la diplomatie russe.
"Le changement de pouvoir par la force ne pourra guère entraîner
l`avènement en Côte d`Ivoire d`une ère de démocratie, de paix et de
stabilité", affirme encore le communiqué.
La force française Licorne a de nouveau frappé mercredi soir à Abidjan des
objectifs militaires à la résidence du président ivoirien sortant Laurent
Gbagbo, qui refusait toujours de se rendre quelques heures après un assaut
manqué des forces d`Alassane Ouattara.
Face aux "tirs nourris des forces pro-Gbagbo, situées dans et autour de la
résidence présidentielle" et "notamment dirigés" vers la résidence voisine de
l`ambassadeur de France, la force française a effectué des "tirs de riposte
par hélicoptère", a indiqué mercredi l`ambassade de France.
La Russie avait déjà indiqué mardi étudier "la question de la légalité" de
de bombardements de la France et de l`ONU lundi, justifiés par la protection
de la population civile mais qui ont aussi permis une offensive des forces de
M. Ouattara.