L`étau se referme sur Laurent Gbagbo. Jeudi soir, dans une allocution télévisée, Alassane Ouattara, son adversaire lors des dernières élections et président élu de Côte d`Ivoire, a annoncé que le secteur autour de la résidence de l`ancien homme fort du pays serait bouclé et sécurisé.
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La mauvaise nouvelle, pour le camp du président sortant, est venue s`ajouter à celle de l`encerclement de ses derniers défenseurs à Abidjan par les soldats de l`Opération des Nations unies (Onuci). «Les troupes de l`Onuci ont encadré dans un quadrilatère limité les derniers défenseurs de l`ancien président Laurent Gbagbo et contrôlent les deux ponts principaux qui assurent la liaison entre le nord et le sud d`Abidjan», a ainsi déclaré à Paris le ministre de la Défense Gérard Longuet devant le Sénat.
Pour autant, la partie n`est pas gagnée. Gbagbo dispose encore d`un millier d`hommes, dont 200 à sa résidence. Parmi eux figurent des membres de la Garde républicaine et de jeunes miliciens munis d`armes lourdes. Par ailleurs, selon des analystes, les forces de Ouattara risquent de peiner face aux défenseurs du président sortant si elles ne sont pas épaulées par les troupes de la France et de l`ONU.
Le risque onusien pour Ouattara
Paradoxalement, une intervention onusienne présente un risque politique majeur. Pour Martin Roberts, expert auprès du groupe IHS Global Insight, une trop grande dépendance de Ouattara envers les Occidentaux pourrait en effet valoir une «crise de légitimité au nouveau régime».
Le président élu en est conscient. A l`heure actuelle, il n`aurait d`ailleurs fait aucune demande en ce sens. Un porte-parole de l`ONU à Abidjan a déclaré à Reuters que l`Onuci avait dépêché des soldats dans le quartier de Cocody, où Gbagbo passe pour être retranché dans un bunker fortement défendu
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La mauvaise nouvelle, pour le camp du président sortant, est venue s`ajouter à celle de l`encerclement de ses derniers défenseurs à Abidjan par les soldats de l`Opération des Nations unies (Onuci). «Les troupes de l`Onuci ont encadré dans un quadrilatère limité les derniers défenseurs de l`ancien président Laurent Gbagbo et contrôlent les deux ponts principaux qui assurent la liaison entre le nord et le sud d`Abidjan», a ainsi déclaré à Paris le ministre de la Défense Gérard Longuet devant le Sénat.
Pour autant, la partie n`est pas gagnée. Gbagbo dispose encore d`un millier d`hommes, dont 200 à sa résidence. Parmi eux figurent des membres de la Garde républicaine et de jeunes miliciens munis d`armes lourdes. Par ailleurs, selon des analystes, les forces de Ouattara risquent de peiner face aux défenseurs du président sortant si elles ne sont pas épaulées par les troupes de la France et de l`ONU.
Le risque onusien pour Ouattara
Paradoxalement, une intervention onusienne présente un risque politique majeur. Pour Martin Roberts, expert auprès du groupe IHS Global Insight, une trop grande dépendance de Ouattara envers les Occidentaux pourrait en effet valoir une «crise de légitimité au nouveau régime».
Le président élu en est conscient. A l`heure actuelle, il n`aurait d`ailleurs fait aucune demande en ce sens. Un porte-parole de l`ONU à Abidjan a déclaré à Reuters que l`Onuci avait dépêché des soldats dans le quartier de Cocody, où Gbagbo passe pour être retranché dans un bunker fortement défendu