Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes de Laurent Gbagbo dont il est proche, a appelé vendredi à un "dialogue inter-ivoirien" et prévenu qu`il n`y aurait "pas de réconciliation sans" le président ivoirien sortant, dans un entretien à la chaîne France 24.
"J`appelle à un dialogue inter-ivoirien. C`est la seule issue pour contrôler cette crise, sinon on ne pourra jamais faire disparaître tous les pro-Gbagbo ou les pro-Outtara de la Côte d`Ivoire", a déclaré M. Blé Goudé, ministre de la Jeunesse de M. Gbagbo et surnommé "le Général de la rue" pour sa capacité à mobiliser notamment les masses estudiantines.
"En Afrique su Sud, il y a eu la Commission vérité et réconciliation", a-t-il dit, laissant entendre que cette formule pourrait offrir une solution à la crise actuelle "au lieu de lyncher médiatiquement le président Laurent Gbagbo".
"Il n`y aura pas de réconciliation en Côte d`Ivoire sans Gbagbo Laurent. Il est un leader que les Ivoiriens ont désigné", a-t-il insisté.
Après plusieurs jours de combats, la situation sécuritaire et humanitaire restait très tendue vendredi à Abidjan, où Laurent Gbagbo est toujours retranché dans sa résidence et refuse de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir la mise en place d`un blocus autour de la résidence de Gbagbo et appelé à la réconciliation nationale, invitant ses "compatriotes à s`abstenir de tout acte de vengeance".
"M. Ouattara a tenu un discours. Malgé ce discours, les pillages orchestrés par ses hommes continuent à Abidjan. Voilà ce que la France contribue à créer en Côte d`Ivoire", a affirmé Charles Blé Goudé.
Il a accusé à plusieurs reprises la France, dont la force militaire Licorne est intervenue depuis lundi aux côtés des Casques bleus de l`ONU pour détruire des armements du camp Gbagbo, d`être "entièrement responsable du chaos qui été créé en Côte d`Ivoire".
Interrogé pour savoir à quelle condition il accepterait de rendre les armes, il a nié en détenir et nié se cacher, tout en refusant de dire où il se trouvait.
"Il n`y a pas de civils à qui les armes ont été distribuées. Ceux qui distribuent aujourd`hui des armes aux civils, qui tuent, qui pillent, c`est M. Ouattara et ses hommes. M. Ouattara a armé ses militants (...)", a-t-il lancé.
Il a accusé les forces pro-Ouattara d`orchestrer des pillages à Abidjan et de commettre des massacres dans l`Ouest du pays.
"J`appelle à un dialogue inter-ivoirien. C`est la seule issue pour contrôler cette crise, sinon on ne pourra jamais faire disparaître tous les pro-Gbagbo ou les pro-Outtara de la Côte d`Ivoire", a déclaré M. Blé Goudé, ministre de la Jeunesse de M. Gbagbo et surnommé "le Général de la rue" pour sa capacité à mobiliser notamment les masses estudiantines.
"En Afrique su Sud, il y a eu la Commission vérité et réconciliation", a-t-il dit, laissant entendre que cette formule pourrait offrir une solution à la crise actuelle "au lieu de lyncher médiatiquement le président Laurent Gbagbo".
"Il n`y aura pas de réconciliation en Côte d`Ivoire sans Gbagbo Laurent. Il est un leader que les Ivoiriens ont désigné", a-t-il insisté.
Après plusieurs jours de combats, la situation sécuritaire et humanitaire restait très tendue vendredi à Abidjan, où Laurent Gbagbo est toujours retranché dans sa résidence et refuse de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir la mise en place d`un blocus autour de la résidence de Gbagbo et appelé à la réconciliation nationale, invitant ses "compatriotes à s`abstenir de tout acte de vengeance".
"M. Ouattara a tenu un discours. Malgé ce discours, les pillages orchestrés par ses hommes continuent à Abidjan. Voilà ce que la France contribue à créer en Côte d`Ivoire", a affirmé Charles Blé Goudé.
Il a accusé à plusieurs reprises la France, dont la force militaire Licorne est intervenue depuis lundi aux côtés des Casques bleus de l`ONU pour détruire des armements du camp Gbagbo, d`être "entièrement responsable du chaos qui été créé en Côte d`Ivoire".
Interrogé pour savoir à quelle condition il accepterait de rendre les armes, il a nié en détenir et nié se cacher, tout en refusant de dire où il se trouvait.
"Il n`y a pas de civils à qui les armes ont été distribuées. Ceux qui distribuent aujourd`hui des armes aux civils, qui tuent, qui pillent, c`est M. Ouattara et ses hommes. M. Ouattara a armé ses militants (...)", a-t-il lancé.
Il a accusé les forces pro-Ouattara d`orchestrer des pillages à Abidjan et de commettre des massacres dans l`Ouest du pays.