GENEVE - La population à Abdijan est privée d'eau depuis quatre jours, a indiqué vendredi le représentant du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) en Côte d'Ivoire.
"Abidjan est une tragédie humaine", a déclaré le représentant d'Ocha en
Côte d'Ivoire, Carlos Geha.
"La population n'était pas prête pour une bataille qui dure aussi longtemps
que ça", a-t-il rapporté, répondant aux questions de l'AFP par téléphone
depuis Abidjan.
Mercredi, les forces soutenant le président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de son
rival Laurent Gbagbo pour tenter de prendre le palais présidentiel.
Vendredi, un jour après le discours de Ouattara, annonçant la mise en place
d'un blocus autour de la résidence de son rival Laurent Gbagbo et appelant à
la réconciliation nationale, M. Geha a pu sortir pour la première fois dans
les rues d'Abidjan, une fois "escortée par l'ONU" et une fois "seul en
voiture".
"Les besoins sont énormes en santé" et en "eau", a-t-il constaté, indiquant
que "l'eau est coupée depuis quatre jours maintenant à Abidjan, en ville".
Il a précisé que les coupures d'eau ont "commencé secteurs par secteurs",
avec certains secteurs, comme celui d'"Abobo, qui n'ont pas d'eau depuis (...)
samedi, dimanche".
"La plupart des magasins, toutes les petites épiceries ont été pillées,
tandis que le prix du pain, des cigarettes, du sac de blé... a triplé au cours
de ces dernières 48 heures, depuis qu'il y a eu un accalmie".
Malgré cette "trêve" qui permet aux personnes les plus fortunées de tenter
de s'approvisionner, raconte le représentant d'Ocha, "la vie n'a pas encore
vraiment repris". "Seules quelques personnes s'aventurent en ville",
décrit-il, racontant les appels d'Ivoiriens et d'étrangers blessés ou menacés
qui ont besoin d'aide ou veulent être évacuées.
Dans l'ouest du pays désormais aux mains des forces fidèles à Ouattara, des
enquêteurs de l'ONU ont découvert plus de 100 corps ces dernières 24 heures,
tandis que les agences humanitaires de l'ONU ont demandé vendredi l'ouverture
de corridors humanitaires pour venir en aide aux milliers de personnes qui
fuient les violences.
"Abidjan est une tragédie humaine", a déclaré le représentant d'Ocha en
Côte d'Ivoire, Carlos Geha.
"La population n'était pas prête pour une bataille qui dure aussi longtemps
que ça", a-t-il rapporté, répondant aux questions de l'AFP par téléphone
depuis Abidjan.
Mercredi, les forces soutenant le président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de son
rival Laurent Gbagbo pour tenter de prendre le palais présidentiel.
Vendredi, un jour après le discours de Ouattara, annonçant la mise en place
d'un blocus autour de la résidence de son rival Laurent Gbagbo et appelant à
la réconciliation nationale, M. Geha a pu sortir pour la première fois dans
les rues d'Abidjan, une fois "escortée par l'ONU" et une fois "seul en
voiture".
"Les besoins sont énormes en santé" et en "eau", a-t-il constaté, indiquant
que "l'eau est coupée depuis quatre jours maintenant à Abidjan, en ville".
Il a précisé que les coupures d'eau ont "commencé secteurs par secteurs",
avec certains secteurs, comme celui d'"Abobo, qui n'ont pas d'eau depuis (...)
samedi, dimanche".
"La plupart des magasins, toutes les petites épiceries ont été pillées,
tandis que le prix du pain, des cigarettes, du sac de blé... a triplé au cours
de ces dernières 48 heures, depuis qu'il y a eu un accalmie".
Malgré cette "trêve" qui permet aux personnes les plus fortunées de tenter
de s'approvisionner, raconte le représentant d'Ocha, "la vie n'a pas encore
vraiment repris". "Seules quelques personnes s'aventurent en ville",
décrit-il, racontant les appels d'Ivoiriens et d'étrangers blessés ou menacés
qui ont besoin d'aide ou veulent être évacuées.
Dans l'ouest du pays désormais aux mains des forces fidèles à Ouattara, des
enquêteurs de l'ONU ont découvert plus de 100 corps ces dernières 24 heures,
tandis que les agences humanitaires de l'ONU ont demandé vendredi l'ouverture
de corridors humanitaires pour venir en aide aux milliers de personnes qui
fuient les violences.