PARIS - La situation est toujours "tragique" pour la population dans plusieurs quartiers d'Abidjan où l'insécurité entrave l'action des ONG, a déclaré samedi à l'AFP le représentant de l'agence humanitaire de l'ONU en Côte d'Ivoire, réaffirmant la nécessité de couloirs humanitaires.
"La situation est tragique dans certains quartiers comme Abobo, les
Deux-Plateaux, le Plateau, Yopougon, Cocody ou Adjamé", a déclaré à l'AFP
Carlos Geha, représentant du Bureau de coordination des affaires humanitaires
de l'ONU en Côte d'Ivoire (Ocha), joint par téléphone à Abidjan depuis Paris.
Il a réaffirmé la nécessité de "couloirs humanitaires" afin que les
populations soient secourues, car "ce ne sont pas les médicaments ou l'aide
matérielle qui manquent mais les moyens de les faire parvenir à ceux qui en
ont besoin".
Mais la Mission des Nations en Côte d'ivoire (Onuci) et la force française
Licorne "sont débordées" et "plusieurs de nos demandes pour des escortes de
convois humanitaires n'ont pas eu de réponses", a encore affirmé M. Geha.
"Les habitants qui sortent dans les rues à leurs risques et périls, n'ont
pas accès aux soins, les magasins ont été pillés et incendiés, des gens armés
sont présents", a-t-il ajouté.
"D'autres quartiers comme la Zone 4 (sud) connaissent une petite accalmie
malgré la présence de gangs non armés qui rackettent les habitants en les
menaçant de pillage", selon le représentant d'Ocha.
Des milliers de personnes vivent dans des conditions précaires dans des
hôpitaux, des écoles ou d'autres lieux publics sans aide, a-t-il rappelé en
soulignant que les services publics comme l'eau ou l'électricité n'ont pas été
rétablis dans de nombreux secteurs de la ville.
Dans l'Ouest, 28.000 personnes sont toujours réfugiées dans des deux
missions catholique et protestante à Duékoué et "les besoins sont énormes", a
ajouté M. Geha, regrettant là encore l'absence de couloirs humanitaires et
l'absence d'escortes pour les convois "car tout ne peut se faire par les
airs", a-t-il dit.
"La situation est tragique dans certains quartiers comme Abobo, les
Deux-Plateaux, le Plateau, Yopougon, Cocody ou Adjamé", a déclaré à l'AFP
Carlos Geha, représentant du Bureau de coordination des affaires humanitaires
de l'ONU en Côte d'Ivoire (Ocha), joint par téléphone à Abidjan depuis Paris.
Il a réaffirmé la nécessité de "couloirs humanitaires" afin que les
populations soient secourues, car "ce ne sont pas les médicaments ou l'aide
matérielle qui manquent mais les moyens de les faire parvenir à ceux qui en
ont besoin".
Mais la Mission des Nations en Côte d'ivoire (Onuci) et la force française
Licorne "sont débordées" et "plusieurs de nos demandes pour des escortes de
convois humanitaires n'ont pas eu de réponses", a encore affirmé M. Geha.
"Les habitants qui sortent dans les rues à leurs risques et périls, n'ont
pas accès aux soins, les magasins ont été pillés et incendiés, des gens armés
sont présents", a-t-il ajouté.
"D'autres quartiers comme la Zone 4 (sud) connaissent une petite accalmie
malgré la présence de gangs non armés qui rackettent les habitants en les
menaçant de pillage", selon le représentant d'Ocha.
Des milliers de personnes vivent dans des conditions précaires dans des
hôpitaux, des écoles ou d'autres lieux publics sans aide, a-t-il rappelé en
soulignant que les services publics comme l'eau ou l'électricité n'ont pas été
rétablis dans de nombreux secteurs de la ville.
Dans l'Ouest, 28.000 personnes sont toujours réfugiées dans des deux
missions catholique et protestante à Duékoué et "les besoins sont énormes", a
ajouté M. Geha, regrettant là encore l'absence de couloirs humanitaires et
l'absence d'escortes pour les convois "car tout ne peut se faire par les
airs", a-t-il dit.