DAKAR - Trois organisations non gouvernementales (ONG) africaines ont demandé samedi à Dakar une commission d`enquête internationale sur "tous les crimes de guerre et crimes contre l`humanité" commis en Côte d`Ivoire, ainsi qu`une "commission Vérité, Justice et Réconciliation".
Dans une déclaration commune, la Rencontre africaine pour la défense des
droits de l`Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et
la Coalition de la société civile pour la paix et le développement
démocratique en Côte d`Ivoire (Cosopci) "recommandent à la communauté
internationale de mettre en place dans les meilleurs délais une commission
d`enquête internationale sous l`égide des Nations unies".
Cette commission "aura pour mandat de faire la lumière sur tous les crimes
de guerre et crimes contre l`humanité" commis en Côte d`Ivoire "et d`attraire
leurs auteurs devant la Cour pénale internationale (CPI)", expliquent ces ONG.
Elles n`indiquent aucune période mais évoquent "un bilan macabre" marquant
une crise post-électorale "grave et dévastatrice" et "plusieurs charniers
(qui) auraient été découverts dans différents endroits du pays".
Les trois ONG prônent aussi l`aide de la communauté internationale pour
"organiser une conférence internationale pour la paix et la reconstruction de
la Côte d`Ivoire.
Aux "autorités ivoiriennes", la Raddho, la LSDH et la Cosopci demandent "de
créer d`urgence une commission Vérité, Justice et Réconciliation" qui
permettrait aux Ivoiriens de "procéder à une profonde introspection" pour
aboutir "à une réconciliation sincère en vue d`une paix juste et durable".
Elles les exhortent également à "reconstruire une armée et des institutions
républicaines" pour tourner la page d`une crise longue et sanglante ayant
divisé les Ivoiriens entre les camps de Laurent Gbagbo, président sortant, et
Alassane Ouattara, reconnu internationalement président ivoirien élu.
Dans une déclaration commune, la Rencontre africaine pour la défense des
droits de l`Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et
la Coalition de la société civile pour la paix et le développement
démocratique en Côte d`Ivoire (Cosopci) "recommandent à la communauté
internationale de mettre en place dans les meilleurs délais une commission
d`enquête internationale sous l`égide des Nations unies".
Cette commission "aura pour mandat de faire la lumière sur tous les crimes
de guerre et crimes contre l`humanité" commis en Côte d`Ivoire "et d`attraire
leurs auteurs devant la Cour pénale internationale (CPI)", expliquent ces ONG.
Elles n`indiquent aucune période mais évoquent "un bilan macabre" marquant
une crise post-électorale "grave et dévastatrice" et "plusieurs charniers
(qui) auraient été découverts dans différents endroits du pays".
Les trois ONG prônent aussi l`aide de la communauté internationale pour
"organiser une conférence internationale pour la paix et la reconstruction de
la Côte d`Ivoire.
Aux "autorités ivoiriennes", la Raddho, la LSDH et la Cosopci demandent "de
créer d`urgence une commission Vérité, Justice et Réconciliation" qui
permettrait aux Ivoiriens de "procéder à une profonde introspection" pour
aboutir "à une réconciliation sincère en vue d`une paix juste et durable".
Elles les exhortent également à "reconstruire une armée et des institutions
républicaines" pour tourner la page d`une crise longue et sanglante ayant
divisé les Ivoiriens entre les camps de Laurent Gbagbo, président sortant, et
Alassane Ouattara, reconnu internationalement président ivoirien élu.