PARIS, Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë,
a déclaré dimanche qu'en Libye comme en Côte d'Ivoire, les forces françaises
devaient "se consacrer exclusivement à la protection des populations civiles".
Invité de France-Inter-Le Monde-I-télé, le maire de Paris a "trouvé bien
quand la France se met en protection des populations civiles menacées de
massacres". "Mais ce n'est possible que sur un mandat de l'Onu et en
respectant strictement ce cadre", a-t-il dit, concédant: "c'est difficile dans
la mise en oeuvre, c'est au millimètre près".
"Mais il faut vraiment qu'en Libye, comme en Côte d'Ivoire, on se préoccupe
exclusivement des populations civiles et qu'après, ces peuples, librement,
sans notre ingérence, conquièrent et installent leur démocratie", a-t-il
ajouté.
"C'est au au peuple libyen de décider s'il veut garder Kadhafi", a-t-il
insisté.
Interrogé par ailleurs sur les risques d'immigration illégale venant de
Tunisie, Bertrand Delanoë a estimé qu'il fallait aller dans le pays "pour
épauler le gouvernement, avoir un programme de soutien pour l'aider à passer
un cap difficile".
Il a aussi estimé qu'il fallait "accorder des visas à quelques centaines ou
milliers d'étudiants" diplômés mais qui ne trouvent pas de travail dans leur
pays.
"Régulons l'immigration tunisienne avec le gouvernement tunisien", a-t-il
dit.
a déclaré dimanche qu'en Libye comme en Côte d'Ivoire, les forces françaises
devaient "se consacrer exclusivement à la protection des populations civiles".
Invité de France-Inter-Le Monde-I-télé, le maire de Paris a "trouvé bien
quand la France se met en protection des populations civiles menacées de
massacres". "Mais ce n'est possible que sur un mandat de l'Onu et en
respectant strictement ce cadre", a-t-il dit, concédant: "c'est difficile dans
la mise en oeuvre, c'est au millimètre près".
"Mais il faut vraiment qu'en Libye, comme en Côte d'Ivoire, on se préoccupe
exclusivement des populations civiles et qu'après, ces peuples, librement,
sans notre ingérence, conquièrent et installent leur démocratie", a-t-il
ajouté.
"C'est au au peuple libyen de décider s'il veut garder Kadhafi", a-t-il
insisté.
Interrogé par ailleurs sur les risques d'immigration illégale venant de
Tunisie, Bertrand Delanoë a estimé qu'il fallait aller dans le pays "pour
épauler le gouvernement, avoir un programme de soutien pour l'aider à passer
un cap difficile".
Il a aussi estimé qu'il fallait "accorder des visas à quelques centaines ou
milliers d'étudiants" diplômés mais qui ne trouvent pas de travail dans leur
pays.
"Régulons l'immigration tunisienne avec le gouvernement tunisien", a-t-il
dit.