Les Français de retour d`Abidjan dimanche soir à Roissy-Charles-de-Gaulle décrivaient une atmosphère de "chaos" et "l`enfer" qui règnent dans la capitale ivoirienne.
"C`est l`enfer, l`apocalypse. Dans les rues, on voit des corps calcinés,
des voitures brûlées", raconte à un journaliste de l`AFP Salif Koné, 40 ans,
parti deux semaines aider sa famille à Cocody, quartier d`Abidjan théâtre de
combats.
"C`est le chaos. J`ai connu des crises par le passé en Côte-d`Ivoire mais
là, cela a atteint un autre niveau. Je n`ai encore jamais vu ça. Ils laissent
des cadavres dans les rues!", affirme le visage défait, Jihad, 25 ans, qui
préfère garder l`anonymat.
Yvan et Agnès, un couple d`expatriés qui n`a pas souhaité donner son nom, a
quitté la quartier de Marcory, situé au sud de la capitale: "Cela devait faire
deux semaines que j`étais enfermée chez moi. De toutes façons, on ne pouvait
pas sortir. On entendait des tirs de coups de feu et les balles rebondissaient
dans notre jardin", raconte la femme.
Pour rejoindre l`aéroport, le couple dit s`être fait escorter par une
société privée.
Résidants de la zone 4, théâtre de pillages, Kevin et Marie, 25 et 30 ans,
eux aussi expatriés, racontent avoir eu beaucoup de chance: "Notre maison n`a
pas été pillée parce que nous avons avons du personnel de confiance qui s`est
arrangé avec les pilleurs avec un peu d`argent", affirme le mari.
Air France, qui avait dû suspendre ses vols le 1er avril en raison des
troubles en Côte d`Ivoire, a repris vendredi sa desserte commerciale d`Abidjan.
En temps normal, la compagnie assure quatre aller-retours hebdomadaires
vers cette destination, qui est assurée par des Airbus A330 d`une capacité de
208 sièges.
"C`est l`enfer, l`apocalypse. Dans les rues, on voit des corps calcinés,
des voitures brûlées", raconte à un journaliste de l`AFP Salif Koné, 40 ans,
parti deux semaines aider sa famille à Cocody, quartier d`Abidjan théâtre de
combats.
"C`est le chaos. J`ai connu des crises par le passé en Côte-d`Ivoire mais
là, cela a atteint un autre niveau. Je n`ai encore jamais vu ça. Ils laissent
des cadavres dans les rues!", affirme le visage défait, Jihad, 25 ans, qui
préfère garder l`anonymat.
Yvan et Agnès, un couple d`expatriés qui n`a pas souhaité donner son nom, a
quitté la quartier de Marcory, situé au sud de la capitale: "Cela devait faire
deux semaines que j`étais enfermée chez moi. De toutes façons, on ne pouvait
pas sortir. On entendait des tirs de coups de feu et les balles rebondissaient
dans notre jardin", raconte la femme.
Pour rejoindre l`aéroport, le couple dit s`être fait escorter par une
société privée.
Résidants de la zone 4, théâtre de pillages, Kevin et Marie, 25 et 30 ans,
eux aussi expatriés, racontent avoir eu beaucoup de chance: "Notre maison n`a
pas été pillée parce que nous avons avons du personnel de confiance qui s`est
arrangé avec les pilleurs avec un peu d`argent", affirme le mari.
Air France, qui avait dû suspendre ses vols le 1er avril en raison des
troubles en Côte d`Ivoire, a repris vendredi sa desserte commerciale d`Abidjan.
En temps normal, la compagnie assure quatre aller-retours hebdomadaires
vers cette destination, qui est assurée par des Airbus A330 d`une capacité de
208 sièges.