ABIDJAN - Des combats au sol opposaient lundi matin à Abidjan les forces de Laurent Gbagbo à celles de son rival Alassane Ouattara dans le quartier de la résidence du président ivoirien sortant, un bastion qui résiste encore au camp Ouattara après des jours d`affrontements.
"Ca tire à l`arme lourde, et on entend des rafales d`arme automatique" dans
une zone qui avait été visée dans les heures précédentes par des frappes des
forces de l`ONU et de la France en Côte d`Ivoire, a déclaré un témoin vers
06H30 (locales et GMT).
Il a précisé que les combats n`avaient pas lieu dans les environs immédiats
de la résidence de M. Gbagbo, mais dans une zone comprise entre la télévision
d`Etat RTI et l`Ecole de gendarmerie, deux autres fiefs du chef de l`Etat
sortant, également situés dans le quartier de Cocody, dans le nord de la
métropole.
De dimanche vers 17H00 jusqu`à environ 01H00 du matin, la mission de l`Onu
en Côte d`Ivoire, l`Onuci, et la force française Licorne ont tiré des missiles
vers le batiment où est retranché M. Gbagbo ainsi que vers le palais
présidentiel.
Le camp Gbagbo, dont les forces avaient réussi ces derniers jours à
regagner du terrain à Abidjan, a aussitôt accusé la France, ancienne puissance
coloniale, de n`avoir pas d`autre objectif que d`"assassiner" le président
sortant.
L`ONU a expliqué de son coté qu`il s`agissait de "neutraliser les armes
lourdes" du camp Gbagbo pour protéger les civils, alors que les combattants
d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, n`ont
pas réussi depuis une dizaine de jours à réduire ces bastions du camp adverse.
Lundi matin, Paris a justifié les tirs en disant être intervenu à la
demande expresse de l`ONU.
"Conformément à la résolution 1975 et en accord avec le président
(Alassane) Ouattara, le secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) a
demandé au président de la République (Nicolas Sarkozy) la poursuite de la
participation des forces françaises aux opérations menées par l`Onuci pour
neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile", indique
le communiqué.
"Le président de la République a donné son accord au secrétaire général. Il
a encouragé l`ONU à tout mettre en oeuvre pour permettre la restauration
rapide de la sécurité de la population et des services de base dans
l`agglomération d`Abidjan", poursuit le texte.
"Au cours des derniers jours, la population civile, le personnel de l`ONU
et les missions diplomatiques étrangères ont continué à être la cible
d`attaques à l`arme lourde et d`exactions dans plusieurs quartiers de
l`agglomération d`Abidjan. La situation humanitaire dans ces quartiers est
alarmante", a fait valoir la présidence française.
Elle cite notamment l`"attaque directe des forces de M. Laurent Gbagbo"
contre l`Hôtel du Golf, abritant le président Ouattara, qui est placé sous la
protection de l`ONU.
Les combats ont mis d`Abidjan, capitale économique dont la population,
évaluée à quatre millions d`habitants, au bord d`une catastrophe humanitaire.
"Nous avons de très vastes mouvements de population d`un quartier à l`autre
car aucun quartier n`est vraiment sécurisé", a déclaré le coordonnateur
humanitaire entre les agences de l`ONU et des ONG, Ndolamb Ngokwey, contacté
au téléphone depuis Paris.
"Beaucoup de personnes m`ont raconté qu`il y avait beaucoup de cadavres qui
jonchaient les rues, et pas seulement dans le quartier des ambassades", a-t-il
dit.
"Ca tire à l`arme lourde, et on entend des rafales d`arme automatique" dans
une zone qui avait été visée dans les heures précédentes par des frappes des
forces de l`ONU et de la France en Côte d`Ivoire, a déclaré un témoin vers
06H30 (locales et GMT).
Il a précisé que les combats n`avaient pas lieu dans les environs immédiats
de la résidence de M. Gbagbo, mais dans une zone comprise entre la télévision
d`Etat RTI et l`Ecole de gendarmerie, deux autres fiefs du chef de l`Etat
sortant, également situés dans le quartier de Cocody, dans le nord de la
métropole.
De dimanche vers 17H00 jusqu`à environ 01H00 du matin, la mission de l`Onu
en Côte d`Ivoire, l`Onuci, et la force française Licorne ont tiré des missiles
vers le batiment où est retranché M. Gbagbo ainsi que vers le palais
présidentiel.
Le camp Gbagbo, dont les forces avaient réussi ces derniers jours à
regagner du terrain à Abidjan, a aussitôt accusé la France, ancienne puissance
coloniale, de n`avoir pas d`autre objectif que d`"assassiner" le président
sortant.
L`ONU a expliqué de son coté qu`il s`agissait de "neutraliser les armes
lourdes" du camp Gbagbo pour protéger les civils, alors que les combattants
d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, n`ont
pas réussi depuis une dizaine de jours à réduire ces bastions du camp adverse.
Lundi matin, Paris a justifié les tirs en disant être intervenu à la
demande expresse de l`ONU.
"Conformément à la résolution 1975 et en accord avec le président
(Alassane) Ouattara, le secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) a
demandé au président de la République (Nicolas Sarkozy) la poursuite de la
participation des forces françaises aux opérations menées par l`Onuci pour
neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile", indique
le communiqué.
"Le président de la République a donné son accord au secrétaire général. Il
a encouragé l`ONU à tout mettre en oeuvre pour permettre la restauration
rapide de la sécurité de la population et des services de base dans
l`agglomération d`Abidjan", poursuit le texte.
"Au cours des derniers jours, la population civile, le personnel de l`ONU
et les missions diplomatiques étrangères ont continué à être la cible
d`attaques à l`arme lourde et d`exactions dans plusieurs quartiers de
l`agglomération d`Abidjan. La situation humanitaire dans ces quartiers est
alarmante", a fait valoir la présidence française.
Elle cite notamment l`"attaque directe des forces de M. Laurent Gbagbo"
contre l`Hôtel du Golf, abritant le président Ouattara, qui est placé sous la
protection de l`ONU.
Les combats ont mis d`Abidjan, capitale économique dont la population,
évaluée à quatre millions d`habitants, au bord d`une catastrophe humanitaire.
"Nous avons de très vastes mouvements de population d`un quartier à l`autre
car aucun quartier n`est vraiment sécurisé", a déclaré le coordonnateur
humanitaire entre les agences de l`ONU et des ONG, Ndolamb Ngokwey, contacté
au téléphone depuis Paris.
"Beaucoup de personnes m`ont raconté qu`il y avait beaucoup de cadavres qui
jonchaient les rues, et pas seulement dans le quartier des ambassades", a-t-il
dit.