ABIDJAN - Des combats au sol, à l`arme lourde et légère, opposant les forces de Laurent Gbagbo et celles de son rival Alassane Ouattara dans le quartier de la résidence de M. Gbagbo à Abidjan se sont achevés lundi matin, quelques heures après des frappes de l`ONU et de la France vers ce
bastion du président ivoirien sortant, a rapporté à l`AFP un habitant.
"Ca s`est terminé vers 08H00 (locales et GMT)", a-t-il indiqué.
Selon cet habitant, les combats n`avaient pas lieu dans les environs
immédiats de la résidence, mais dans une zone comprise entre la télévision
d`Etat RTI et l`Ecole de gendarmerie, deux autres fiefs du chef de l`Etat
sortant, également situés dans le quartier de Cocody, dans le nord de la
métropole;
De fortes détonations ont aussi été signalées par plusieurs habitants dans
le quartier du Plateau (centre), qui abrite le palais présidentiel. "On est
enfermés", a déclaré une résidente.
De dimanche peu avant 17H00 jusqu`au coeur de la nuit, la mission onusienne
Onuci et la force française Licorne ont tiré des missiles notamment vers ces
deux sites, alors que M. Gbagbo, retranché dans sa résidence, refuse toujours
de se rendre.
L`ONU et la France ont expliqué qu`il s`agissait de "neutraliser les armes
lourdes" du camp Gbagbo pour protéger les civils, alors que les combattants
d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, n`ont
pas réussi depuis une dizaine de jours à réduire ces bastions du camp adverse.
bastion du président ivoirien sortant, a rapporté à l`AFP un habitant.
"Ca s`est terminé vers 08H00 (locales et GMT)", a-t-il indiqué.
Selon cet habitant, les combats n`avaient pas lieu dans les environs
immédiats de la résidence, mais dans une zone comprise entre la télévision
d`Etat RTI et l`Ecole de gendarmerie, deux autres fiefs du chef de l`Etat
sortant, également situés dans le quartier de Cocody, dans le nord de la
métropole;
De fortes détonations ont aussi été signalées par plusieurs habitants dans
le quartier du Plateau (centre), qui abrite le palais présidentiel. "On est
enfermés", a déclaré une résidente.
De dimanche peu avant 17H00 jusqu`au coeur de la nuit, la mission onusienne
Onuci et la force française Licorne ont tiré des missiles notamment vers ces
deux sites, alors que M. Gbagbo, retranché dans sa résidence, refuse toujours
de se rendre.
L`ONU et la France ont expliqué qu`il s`agissait de "neutraliser les armes
lourdes" du camp Gbagbo pour protéger les civils, alors que les combattants
d`Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, n`ont
pas réussi depuis une dizaine de jours à réduire ces bastions du camp adverse.