PARIS, Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît
Hamon, a souhaité lundi que le gouvernement "précise les conditions
d'engagement" de la force Licorne en Côte d'Ivoire, tout en répétant le
soutien de son parti à cette opération.
"Nous redemandons que le gouvernement précise les conditions d'engagement",
a déclaré M. Hamon lors du point-presse hebdomadaire du PS, alors que le
Premier ministre doit recevoir à 17H00 les chefs des groupes parlementaires.
"Nous avons soutenu l'intervention de Licorne dans le cadre de la
résolution 1975. Mais aujourd'hui nous demandons au gouvernement de répondre à
cette question : y a-t-il aujourd'hui un autre mandat que celui de la mise en
oeuvre de la résolution 1975 ?", a poursuivi M. Hamon.
"Nous disons qu'il y a des accusations extrêmement graves qui pèsent sur
les deux camps, notamment de crimes contre les populations civiles, qui
pourraient justifier que le tribunal pénal international s'en saisisse", selon
lui.
Les deux camps, celui du président sortant Laurent Gbagbo et celui
d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, sont
soupçonnés d'exactions contre des civils.
"Il faut penser aux conditions dans lesquelles la réconciliation peut se
faire. Nous demandons que le gouvernement s'explique sur ces accusations et
ces témoignages et qu'il clarifie le rôle exact de Licorne sur place", a-t-il
dit, estimant que "ce n'est pas le meilleur service rendu à Alassane Ouattara
que de l'installer militairement".
Hamon, a souhaité lundi que le gouvernement "précise les conditions
d'engagement" de la force Licorne en Côte d'Ivoire, tout en répétant le
soutien de son parti à cette opération.
"Nous redemandons que le gouvernement précise les conditions d'engagement",
a déclaré M. Hamon lors du point-presse hebdomadaire du PS, alors que le
Premier ministre doit recevoir à 17H00 les chefs des groupes parlementaires.
"Nous avons soutenu l'intervention de Licorne dans le cadre de la
résolution 1975. Mais aujourd'hui nous demandons au gouvernement de répondre à
cette question : y a-t-il aujourd'hui un autre mandat que celui de la mise en
oeuvre de la résolution 1975 ?", a poursuivi M. Hamon.
"Nous disons qu'il y a des accusations extrêmement graves qui pèsent sur
les deux camps, notamment de crimes contre les populations civiles, qui
pourraient justifier que le tribunal pénal international s'en saisisse", selon
lui.
Les deux camps, celui du président sortant Laurent Gbagbo et celui
d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, sont
soupçonnés d'exactions contre des civils.
"Il faut penser aux conditions dans lesquelles la réconciliation peut se
faire. Nous demandons que le gouvernement s'explique sur ces accusations et
ces témoignages et qu'il clarifie le rôle exact de Licorne sur place", a-t-il
dit, estimant que "ce n'est pas le meilleur service rendu à Alassane Ouattara
que de l'installer militairement".