Les frappes de la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire visant à détruire les armes lourdes de Laurent Gbagbo se sont poursuivies toute la nuit à Abidjan mais n'ont pas empêché la reprise des combats en ville.
Les autorités françaises disent avoir participé à ces nouvelles opérations militaires, qui ont duré toute la nuit et auraient partiellement endommagé le palais présidentiel de Laurent Gbagbo.
Un correspondant de Reuters dit avoir vu lundi matin une trentaine de véhicules militaires français transportant chacun quatre à huit soldats quitter une base en direction du centre-ville d'Abidjan.
Un officier français leur a demandés d'être "prêts au combat" et les soldats rechargeaient leurs armes en quittant la base. Aucune information n'a été donnée sur la mission de ces troupes.
Des habitants d'Abidjan ont fait état de nouveaux combats à l'arme lourde lundi matin entre les partisans d'Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo, dans les quartiers de Cocody et du Plateau, tenus par le président sortant.
L'Onu reconnaît Alassane Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier. Selon la France, l'hôtel du Golf, dans lequel se trouve Ouattara, a été attaqué dimanche par les forces loyales à Gbagbo.
"TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES"
Les hélicoptères de la force française Licorne ont commencé à cibler les armes lourdes de Gbagbo il y a une semaine, à la demande du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans le but déclaré de protéger la population d'Abidjan.
Ces frappes semblaient avoir poussé Laurent Gbagbo tout près de la reddition mais il a profité de quelques jours de répit pour rassembler ses troupes et reprendre du terrain dans la capitale économique ivoirienne.
L'Onu évaluera la situation dans la journée après les frappes de la nuit, a dit le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré.
"Nous avions ciblé et touché plusieurs endroits différents dans lesquels nous avons trouvé des armes lourdes, pas seulement autour de la résidence de Gbagbo mais tous les endroits où nous savons qu'il y a des armes lourdes", a-t-il dit.
Selon des témoins, une base navale et plusieurs bases militaires autour d'Abidjan ont été visées.
Un porte-parole du président sortant a affirmé que sa résidence dans le quartier de Cocody avait été partiellement détruite lors de ces raids. Il n'a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l'attaque.
À New York, Ban Ki-moon a confirmé dimanche avoir demandé aux casques bleus de recourir à "tous les moyens nécessaires" pour réduire au silence les armes lourdes des partisans de Gbagbo.
Selon lui, les bureaux de l'Onu en Côte d'Ivoire, l'hôtel du Golf et deux quartiers où résident des civils ont été frappés ces derniers jours.
Pour Paris, la situation humanitaire est "alarmante" à Abidjan et des exactions ont eu lieu "dans plusieurs quartiers" de la ville.
Les autorités françaises disent avoir participé à ces nouvelles opérations militaires, qui ont duré toute la nuit et auraient partiellement endommagé le palais présidentiel de Laurent Gbagbo.
Un correspondant de Reuters dit avoir vu lundi matin une trentaine de véhicules militaires français transportant chacun quatre à huit soldats quitter une base en direction du centre-ville d'Abidjan.
Un officier français leur a demandés d'être "prêts au combat" et les soldats rechargeaient leurs armes en quittant la base. Aucune information n'a été donnée sur la mission de ces troupes.
Des habitants d'Abidjan ont fait état de nouveaux combats à l'arme lourde lundi matin entre les partisans d'Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo, dans les quartiers de Cocody et du Plateau, tenus par le président sortant.
L'Onu reconnaît Alassane Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier. Selon la France, l'hôtel du Golf, dans lequel se trouve Ouattara, a été attaqué dimanche par les forces loyales à Gbagbo.
"TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES"
Les hélicoptères de la force française Licorne ont commencé à cibler les armes lourdes de Gbagbo il y a une semaine, à la demande du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans le but déclaré de protéger la population d'Abidjan.
Ces frappes semblaient avoir poussé Laurent Gbagbo tout près de la reddition mais il a profité de quelques jours de répit pour rassembler ses troupes et reprendre du terrain dans la capitale économique ivoirienne.
L'Onu évaluera la situation dans la journée après les frappes de la nuit, a dit le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré.
"Nous avions ciblé et touché plusieurs endroits différents dans lesquels nous avons trouvé des armes lourdes, pas seulement autour de la résidence de Gbagbo mais tous les endroits où nous savons qu'il y a des armes lourdes", a-t-il dit.
Selon des témoins, une base navale et plusieurs bases militaires autour d'Abidjan ont été visées.
Un porte-parole du président sortant a affirmé que sa résidence dans le quartier de Cocody avait été partiellement détruite lors de ces raids. Il n'a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l'attaque.
À New York, Ban Ki-moon a confirmé dimanche avoir demandé aux casques bleus de recourir à "tous les moyens nécessaires" pour réduire au silence les armes lourdes des partisans de Gbagbo.
Selon lui, les bureaux de l'Onu en Côte d'Ivoire, l'hôtel du Golf et deux quartiers où résident des civils ont été frappés ces derniers jours.
Pour Paris, la situation humanitaire est "alarmante" à Abidjan et des exactions ont eu lieu "dans plusieurs quartiers" de la ville.