Une trentaine de véhicules blindés du détachement français "Licorne", appuyés par un hélicoptère, s'approchait lundi de la résidence de Laurent Gbagbo à Cocody, le quartier diplomatique d'Abidjan où se terrerait le président ivoirien sortant, rapporte un témoin.
"Ces véhicules progressent et il y a des soldats (français) derrière avec un hélicoptère au-dessus", a indiqué Alfred Kouassi, un habitant qui réside dans un immeuble dominant le boulevard.
"Nous entendons des tirs à l'arme automatique", a-t-il ajouté.
Les véhicules circulaient sur l'un des principaux boulevards d'Abidjan en direction de la résidence de Gbagbo, qui jouxte la Résidence de France.
L'opération en cours a pour objectif d'éviter un "bain de sang", a déclaré un porte-parole de "Licorne" à Abidjan, la capitale économique.
Un correspondant de l'agence Reuters avait rapporté un peu plus tôt avoir vu une trentaine de véhicules militaires français transportant chacun quatre à huit soldats quitter une base en direction du centre-ville.
Les frappes de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) visant à détruire les armes lourdes de Laurent Gbagbo se sont poursuivies toute la nuit, sans empêcher la reprise des combats en ville.
Les autorités françaises disent avoir participé à ces nouvelles opérations militaires, qui ont duré toute la nuit et auraient partiellement endommagé la résidentielle présidentielle de Laurent Gbagbo située au bord de la lagune Ebrié.
Des habitants ont fait état de nouveaux combats à l'arme lourde lundi matin entre les partisans d'Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo à Cocody ainsi qu'au Plateau, le quartier administratif tenu par les forces du président sortant.
L'Onu reconnaît Alassane Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre. L'hôtel du Golf, dans lequel se trouve retranché Ouattara sous la protection de sa garde rapprochée et des casques bleus de l'Onuci, a été attaqué samedi soir à l'arme lourde par les forces loyales à Gbagbo.
"TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES"
Les hélicoptères de "Licorne" ont commencé à cibler les armes lourdes de Gbagbo il y a une semaine, à la demande du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans le but déclaré de protéger la population d'Abidjan.
Ces frappes semblaient avoir poussé Laurent Gbagbo tout près de la reddition mais il a profité de quelques jours de répit pour rassembler ses troupes et reprendre du terrain dans la métropole lagunaire.
L'Onu évaluera la situation dans la journée après les frappes de la nuit, a dit le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré.
"Nous avions ciblé et touché plusieurs endroits différents dans lesquels nous avons trouvé des armes lourdes, pas seulement autour de la résidence de Gbagbo mais tous les endroits où nous savons qu'il y a des armes lourdes", a-t-il dit.
Selon des témoins, une base navale et plusieurs bases militaires aux abords d'Abidjan ont été visées.
Un porte-parole du président sortant a affirmé que sa résidence de Cocody avait été partiellement détruite lors de ces raids. Il n'a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l'attaque.
A New York, Ban Ki-moon a confirmé dimanche avoir demandé aux casques bleus de recourir à "tous les moyens nécessaires" pour réduire au silence les armes lourdes des partisans de Gbagbo.
Selon lui, les bureaux de l'Onu en Côte d'Ivoire, l'hôtel du Golf et deux quartiers où résident des civils ont été frappés ces derniers jours.
Pour Paris, la situation humanitaire est "alarmante" à Abidjan et des exactions ont eu lieu "dans plusieurs quartiers" de la ville.
"Ces véhicules progressent et il y a des soldats (français) derrière avec un hélicoptère au-dessus", a indiqué Alfred Kouassi, un habitant qui réside dans un immeuble dominant le boulevard.
"Nous entendons des tirs à l'arme automatique", a-t-il ajouté.
Les véhicules circulaient sur l'un des principaux boulevards d'Abidjan en direction de la résidence de Gbagbo, qui jouxte la Résidence de France.
L'opération en cours a pour objectif d'éviter un "bain de sang", a déclaré un porte-parole de "Licorne" à Abidjan, la capitale économique.
Un correspondant de l'agence Reuters avait rapporté un peu plus tôt avoir vu une trentaine de véhicules militaires français transportant chacun quatre à huit soldats quitter une base en direction du centre-ville.
Les frappes de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) visant à détruire les armes lourdes de Laurent Gbagbo se sont poursuivies toute la nuit, sans empêcher la reprise des combats en ville.
Les autorités françaises disent avoir participé à ces nouvelles opérations militaires, qui ont duré toute la nuit et auraient partiellement endommagé la résidentielle présidentielle de Laurent Gbagbo située au bord de la lagune Ebrié.
Des habitants ont fait état de nouveaux combats à l'arme lourde lundi matin entre les partisans d'Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo à Cocody ainsi qu'au Plateau, le quartier administratif tenu par les forces du président sortant.
L'Onu reconnaît Alassane Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre. L'hôtel du Golf, dans lequel se trouve retranché Ouattara sous la protection de sa garde rapprochée et des casques bleus de l'Onuci, a été attaqué samedi soir à l'arme lourde par les forces loyales à Gbagbo.
"TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES"
Les hélicoptères de "Licorne" ont commencé à cibler les armes lourdes de Gbagbo il y a une semaine, à la demande du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans le but déclaré de protéger la population d'Abidjan.
Ces frappes semblaient avoir poussé Laurent Gbagbo tout près de la reddition mais il a profité de quelques jours de répit pour rassembler ses troupes et reprendre du terrain dans la métropole lagunaire.
L'Onu évaluera la situation dans la journée après les frappes de la nuit, a dit le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré.
"Nous avions ciblé et touché plusieurs endroits différents dans lesquels nous avons trouvé des armes lourdes, pas seulement autour de la résidence de Gbagbo mais tous les endroits où nous savons qu'il y a des armes lourdes", a-t-il dit.
Selon des témoins, une base navale et plusieurs bases militaires aux abords d'Abidjan ont été visées.
Un porte-parole du président sortant a affirmé que sa résidence de Cocody avait été partiellement détruite lors de ces raids. Il n'a pas dit si Laurent Gbagbo se trouvait sur place au moment de l'attaque.
A New York, Ban Ki-moon a confirmé dimanche avoir demandé aux casques bleus de recourir à "tous les moyens nécessaires" pour réduire au silence les armes lourdes des partisans de Gbagbo.
Selon lui, les bureaux de l'Onu en Côte d'Ivoire, l'hôtel du Golf et deux quartiers où résident des civils ont été frappés ces derniers jours.
Pour Paris, la situation humanitaire est "alarmante" à Abidjan et des exactions ont eu lieu "dans plusieurs quartiers" de la ville.