NEW YORK (Nations unies), Au moins 800 personnes ont
été tuées à Abidjan et dans le reste du pays depuis décembre 2010 jusqu'à la
semaine dernière, mais le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé,
ont indiqué lundi des responsables de l'ONU.
Les autorités dans la principale ville d'Abidjan ont confirmé la mort de
400 personnes depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, a précisé M.
Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU.
"Quatre cents est l'estimation que nous avons depuis décembre 2010, mais le
chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", a-t-il dit.
Abidjan a été le théâtre d'affrontements majeurs ces dernières semaines et
est devenue une ville fantôme, a souligné M. Ivan Simonovic, secrétaire
général adjoint de l'ONU. Il a estimé à 150 le nombre de personnes tuées à
Abidjan par des armes lourdes utilisées par le camp de l'ancien président
Laurent Gbagbo.
Il a précisé lors d'un point de presse que les corps de 400 autres
personnes ont été dénombrés à Guiglo, Duékoué et Blolequin. Mais là aussi, le
chiffre réel est probablement bien plus élevé, a-t-il dit.
Deux cents cinquante corps ont été dénombrés dans la seule ville de
Duékoué, en majorité des éléments loyaux à M. Gbagbo, a-t-il dit. Cent quatre
corps ont été retrouvés à Blolequin et 40 à Guiglo mais il y a des
informations faisant état d'un chiffre double à Guiglo, a-t-il dit.
"Le problème actuellement à Abidjan est que nous avons un vide
sécuritaire", a-t-il dit. Dans le reste du pays "nous avons eu un certain
nombre de viols, de pillages dans des zones des deux parties impliquées dans
le conflit", à savoir le président élu Alassane Ouattara et l'ancien
président Laurent Gbagbo.
M. Simonovic s'est rendu dans l'ouest du pays la semaine dernière pour
enquêter sur des massacres, dont certains ont été attribués aux forces
d'Alassane Ouattara.
été tuées à Abidjan et dans le reste du pays depuis décembre 2010 jusqu'à la
semaine dernière, mais le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé,
ont indiqué lundi des responsables de l'ONU.
Les autorités dans la principale ville d'Abidjan ont confirmé la mort de
400 personnes depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, a précisé M.
Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU.
"Quatre cents est l'estimation que nous avons depuis décembre 2010, mais le
chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", a-t-il dit.
Abidjan a été le théâtre d'affrontements majeurs ces dernières semaines et
est devenue une ville fantôme, a souligné M. Ivan Simonovic, secrétaire
général adjoint de l'ONU. Il a estimé à 150 le nombre de personnes tuées à
Abidjan par des armes lourdes utilisées par le camp de l'ancien président
Laurent Gbagbo.
Il a précisé lors d'un point de presse que les corps de 400 autres
personnes ont été dénombrés à Guiglo, Duékoué et Blolequin. Mais là aussi, le
chiffre réel est probablement bien plus élevé, a-t-il dit.
Deux cents cinquante corps ont été dénombrés dans la seule ville de
Duékoué, en majorité des éléments loyaux à M. Gbagbo, a-t-il dit. Cent quatre
corps ont été retrouvés à Blolequin et 40 à Guiglo mais il y a des
informations faisant état d'un chiffre double à Guiglo, a-t-il dit.
"Le problème actuellement à Abidjan est que nous avons un vide
sécuritaire", a-t-il dit. Dans le reste du pays "nous avons eu un certain
nombre de viols, de pillages dans des zones des deux parties impliquées dans
le conflit", à savoir le président élu Alassane Ouattara et l'ancien
président Laurent Gbagbo.
M. Simonovic s'est rendu dans l'ouest du pays la semaine dernière pour
enquêter sur des massacres, dont certains ont été attribués aux forces
d'Alassane Ouattara.