L’ancien ministre des Droits de l’Homme, porte-parole du Président Alassane Dramane Ouattara, Joël N’Guessan, a échappé à la mort. Il a expliqué au cours d’une rencontre le 19 avril 2011, à la Riviera, les circonstances dans lesquelles il a perdu quatre de ses collaborateurs.
‘’Le vendredi 8 avril 2011, je suis sorti avec mes 4 collaborateurs pour constater moi-même le dispositif de sécurisation des personnes et des biens. De 9 h à 13 h tout semblait normal et nous en avions profité pour rendre des visites aux parents à la Riviera Palmeraie et à la Riviera 3. Sur le chemin de retour, aux environs de 15h, nous sommes tombés sur une colonne de soldats que nous avions pris pour des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) à Angré 7ème Tranche, non loin de la Cnps. Mon garde qui était devant la voiture à côté du chauffeur a jugé nécessaire de décliner mon identité en précisant que j'étais un porte-parole du Président Alassane Ouattara. Alors qu'il s'agissait de Fds (Forces de défense de sécurité, pro Gbagbo) conduit par le Commandant Séka du Palais. Ils n'ont pas hésité à abattre sous mes yeux les 4 collaborateurs sous le prétexte qu'ils sont des rebelles. Les soldats drogués et hyper
excités voulaient en finir définitivement avec moi. Ils ne voulaient pas de témoins. Il a fallu l'intervention énergique du Commandant Seka pour que je ne sois pas tué sur place. J'ai été par la suite conduit par le Commandant Seka à la Résidence du Chef de l'Etat à Cocody comme prisonnier. Ce dernier m'a dit que je devais expliquer pourquoi mon neveu Kipré Stéphane est avec le Président Laurent Gbagbo et moi j'ai choisi d'être avec le Président de la République Alassane Ouattara. Ils m'ont fait subir les humiliations qu'il me serait long d'expliquer ici. Une fois au Palais, Mme Gbagbo, informée de ma présence, a exigé que je sois relâché et mis en liberté. C'est ainsi que je me suis retrouvé sous le coup de 21h30 au domicile du doyen, le Ministre Jean Banny pour y passer la nuit, sous escorte une fois de plus du Commandant Seka. Je dois avouer que j'ai eu la plus grande peur de ma vie. Ils m'ont tout pris, portables, argents,
etc’’.
Propos recueillis par
K.A.Parfait
‘’Le vendredi 8 avril 2011, je suis sorti avec mes 4 collaborateurs pour constater moi-même le dispositif de sécurisation des personnes et des biens. De 9 h à 13 h tout semblait normal et nous en avions profité pour rendre des visites aux parents à la Riviera Palmeraie et à la Riviera 3. Sur le chemin de retour, aux environs de 15h, nous sommes tombés sur une colonne de soldats que nous avions pris pour des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) à Angré 7ème Tranche, non loin de la Cnps. Mon garde qui était devant la voiture à côté du chauffeur a jugé nécessaire de décliner mon identité en précisant que j'étais un porte-parole du Président Alassane Ouattara. Alors qu'il s'agissait de Fds (Forces de défense de sécurité, pro Gbagbo) conduit par le Commandant Séka du Palais. Ils n'ont pas hésité à abattre sous mes yeux les 4 collaborateurs sous le prétexte qu'ils sont des rebelles. Les soldats drogués et hyper
excités voulaient en finir définitivement avec moi. Ils ne voulaient pas de témoins. Il a fallu l'intervention énergique du Commandant Seka pour que je ne sois pas tué sur place. J'ai été par la suite conduit par le Commandant Seka à la Résidence du Chef de l'Etat à Cocody comme prisonnier. Ce dernier m'a dit que je devais expliquer pourquoi mon neveu Kipré Stéphane est avec le Président Laurent Gbagbo et moi j'ai choisi d'être avec le Président de la République Alassane Ouattara. Ils m'ont fait subir les humiliations qu'il me serait long d'expliquer ici. Une fois au Palais, Mme Gbagbo, informée de ma présence, a exigé que je sois relâché et mis en liberté. C'est ainsi que je me suis retrouvé sous le coup de 21h30 au domicile du doyen, le Ministre Jean Banny pour y passer la nuit, sous escorte une fois de plus du Commandant Seka. Je dois avouer que j'ai eu la plus grande peur de ma vie. Ils m'ont tout pris, portables, argents,
etc’’.
Propos recueillis par
K.A.Parfait