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Politique Publié le jeudi 21 avril 2011 | AFP

Abidjan: des habitants continuent de fuir le fief pro-Gbagbo de Yopougon

© AFP
Insécurité : Des familles fuient Abobo pour d`autres refuges.
ABIDJAN - Des habitants continuaient jeudi à Abidjan de fuir les secteurs sud du quartier de Yopougon, où les forces du président ivoirien Alassane Ouattara avaient tenté la veille, sans succès, de déloger des miliciens fidèles au chef d'Etat déchu Laurent Gbagbo, selon des témoins.
"Il n'y a pas de combat depuis hier (mercredi après-midi), mais c'est
presque désert, les habitants continuent de sortir" du quartier, a rapporté à
l'AFP un habitant.
Des familles rejoignent Abobo (nord) ou le sud de la capitale économique
par la route, ne pouvant plus quitter l'immense quartier ouest de Youpougon en
empruntant des pirogues, selon un autre résident: "les miliciens ont interdit
de passer par la lagune de peur d'être attaqués, ils ne veulent voir personne
sur l'eau".
Les Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara s'étaient affrontées
mercredi à l'arme lourde avec ces miliciens, qui selon des témoins
compteraient des Libériens.
"Nous avons arrêté les offensives. Les postes qu'ils (les miliciens)
tiennent, nous n'y sommes pas encore parce qu'il y a des négociations en
cours", a expliqué à l'AFP un responsable FRCI des opérations dans la zone, le
commandant Zoua.
"Nous sommes en contact avec des éléments qui ont la volonté de déposer les
armes. Nous sommes en train de discuter des modalités pratiques. Nous espérons
que ce ne sera pas un feu de paille", a-t-il ajouté.
Entamées depuis plusieurs jours, les discussions avec des miliciens prêts à
rendre les armes en échange d'une protection n'ont pas abouti pour l'heure.
Les FRCI ont progressivement pris le contrôle de la majeure partie
d'Abidjan après l'arrestation de M. Gbagbo le 11 avril, mais l'insécurité et
des pillages persistent dans certaines zones.
Des échanges de tirs ont eu lieu mercredi soir à Abobo, largement contrôlé
par le "commando invisible" dont l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB",
se dit le chef. Tout en reconnaissant M. Ouattara, "IB" ne s'inscrit pas au
sein des FRCI.
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