Les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sont entrées dans le département de Tabou, le lundi 4 Avril 2011. Contrairement aux autres villes, la prise de Tabou ce jour-là ne s’est pas faite sans difficultés. Les guerriers kroumens se sont farouchement opposés aux FRCI. Deux jours avant la prise de la ville, les ex -forces de défense et de sécurité (ex-FDS) avaient reçu l’ordre de la hiérarchie de San-Pedro de déposer les armes. C’est ainsi que des armes légères et lourdes ont été stockées dans leurs différents cantonnements. Les jeunes guerriers kroumens ont aussitôt envahi le camp militaire, la brigade de gendarmerie et le commissariat de police. Ils se sont emparés de toutes les armes lourdes et légères. Ils ont ensuite pillé le palais de justice, la sous-préfecture, la station d’essence, les boutiques, les magasins. ils affirmaient mordicus vouloir en découdre avec les FRCI. C’est ainsi que 48h durant, du 2 au 04 Avril 2011, ils ont terrorisé tout le périmètre communal par des tirs nourris, des pillages, des recherches systématiques de certains partisans du RHDP, le listage des personnes suivant les informations de TCI (Télé Côte d’Ivoire). Les jeunes kroumens ont également empêché les ex-FDS de quitter la ville en érigeant de nombreux barrages. C’est dans cette atmosphère tendue que Balou Barou Denis, le maire PDCI de Tabou, a été enlevé et molesté, les vitres de son véhicule de commandement brisées par les guerriers qui avaient en leur possession des obus, des lances roquettes, des grenades, des mortiers et un nombre incalculable de fusils mitrailleurs dont ils ignoraient totalement les conditions d’utilisation. Ces armes ont d’ailleurs fait des blessés en leur sein, dans la mesure où ils ignoraient tout de leur fonctionnement. Ces trois jours de terreur et d’insécurité dans la ville ont fait que de nombreuses personnes souhaitaient de tout cœur l’arrivée rapide des éléments des FRCI, qui ont fait irruption dans la ville le lundi 4 avril 2010 à 16h30mn. Les guerriers de Tabou dans leur tentative de résistance se sont cassé les dents face aux hommes du lieutenant Coulibaly. Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont défait les jeunes kroumens dans tous les check-points. Les combats se sont déroulés dans les villages environnants et sur le périmètre communal. Dans leur débandade, les guerriers de Tabou ont emporté les armes en leur possession. Ce qui risque de poser de sérieux problèmes d’insécurité dans le département. Les FRCI ont donné un délai d’une semaine aux guerriers pour rendre les armes. A défaut, ils se réservent le droit de poursuivre les jeunes jusque dans leurs derniers retranchements pour récupérer les armes de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Cette dernière situation qui risque d’entraîner des pertes en vies humaines, est en train d’être gérée par dame Nemlin Houindé Henriette (préfet de région) et son équipe qui sensibilisent les jeunes.
L’arrivée des FRCI a aussi occasionné le retour du maire Balou Barou Denis qui a pris la tête de la campagne de sensibilisation. Il convient de noter ici que l’entêtement des jeunes kroumens à vouloir en découdre, coûte que coûte, avec les FRCI a été activé et soutenu par certains responsables locaux du FPI qui eux-même ont pris la poudre d’escampette depuis bien longtemps.
Soussoy d’Ebène à Tabou
Cette dernière situation qui risque d’entraîner des pertes en vies humaines, est en train d’être gérée par dame Nemlin Houindé Henriette (préfet de région) et son équipe qui sensibilisent les jeunes.
L’arrivée des FRCI a aussi occasionné le retour du maire Balou Barou Denis qui a pris la tête de la campagne de sensibilisation. Il convient de noter ici que l’entêtement des jeunes kroumens à vouloir en découdre, coûte que coûte, avec les FRCI a été activé et soutenu par certains responsables locaux du FPI qui eux-même ont pris la poudre d’escampette depuis bien longtemps.
Soussoy d’Ebène à Tabou
