La présidente du CGLP (Coordination générale pour la lutte contre la pauvreté), Mme Faber Maïmouna est allée le lundi 18 avril 2011 apporter son soutien aux combattants des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire), hospitalisés au Chu (Centre hospitalier et universitaire) de Bouaké. « Nous sommes venus traduire notre fierté à ces soldats qui ont risqué leur vie pour sauver la démocratie » a déclaré la présidente du CGLP, conduisant une délégation des femmes de Bouaké. Pour Mme Faber, la nation entière doit reconnaissance à ces « blessés de la démocratie » qui, dira-t-elle ont libéré la Côte d’Ivoire d’un chaos. Joignant l’acte à la parole, la présidente du CGLP a fait plusieurs dons (savons, eau de javel…) à ces combattants. Geste, très bien apprécié par le professeur Boa Yapo Félix, Directeur général du Chu de Bouaké qui a indiqué que l’acte des femmes de Bouaké avec à leur tête Mme Faber Maïmouna, aidera à mieux s’occuper des soldats hospitalisés. Même son de cloche avec le Préfet de la région de la vallée du Bandama, Aka Konin qui a qualifié la présidente du CGLP d’une vraie patriote. « Mme Faber Maïmouna est toujours à la tâche pour servir la Côte d’Ivoire. C’est cela le vrai patriotisme. La nation vous remerciera un jour en reconnaissance à vos actions ». Depuis le 29 mars 2011, ce sont 110 soldats blessés des FRCI qui ont bénéficié des soins au Chu de Bouaké. A ce jour, on enregistre deux décès (un à l’arrivée et l’autre au cours de l’hospitalisation) et 35 combattants encore hospitalisés. Notons que cette rencontre a vu la présence de Nanan Kouamé Yao Alexis et de Nanan Amon Julien, respectivement chefs des villages de Nimbo et d’Adjoudoussou de Bouaké.
R. Dibi
R. Dibi