PARIS - Les accusations du ministre ivoirien de la Justice affirmant que les forces fidèles au président déchu Laurent Gbagbo sont impliquées dans les rapts de quatre étrangers, dont deux Français, "n`étonnent guère", a déclaré dimanche à l`AFP Me Pierre-Olivier Sur, avocat d`une famille.
"Cela ne nous étonne guère et ça ne nous avance pas beaucoup", a déclaré Me Sur, l`avocat de la famille du directeur du Novotel d`Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, enlevé le 4 avril dans la capitale ivoirienne en compagnie d`un chef d`entreprise français, d`un Malaisien et d`un Béninois.
Les rapts ont eu lieu alors qu`Abidjan était en proie à de violents combats entre fidèles du président sortant Laurent Gbagbo et partisans d`Alassane Ouattara.
"Tout ce que nous avons, ce sont cinq ou six témoignages de gens de l`hôtel qui racontent qu`une dizaine d`hommes en armes, en treillis un peu dépareillés, qui parlaient français et assez excités, sont arrivés et ont demandé +Où sont les Français?+, ils ont aussi pris la caisse", a ajouté
l`avocat, qui organise mardi à Paris une conférence de presse avec la famille du directeur du Novotel.
Dans un entretien samedi avec l`AFP, le ministre ivoirien de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou avait assuré que la piste principale dans ces enlèvements était celle de l`implication de "miliciens et d`éléments de la Garde républicaine" de l`ex-président Gbagbo.
La famille de M. Frantz Di Rippel est "très inquiète car depuis l`enlèvement ils n`ont aucune nouvelle, ni directe, ni indirecte, ce qui est rare", s`est alarmé Me Sur. "On ne sait pas qui les détient, pour qui, pour quoi? Rien", a-t-il insisté.
L`avocat a dit être "conscient du déploiement de moyens tant en France qu`en Côte d`Ivoire" pour mener l`enquête sur ces enlèvements.
Une juge française doit se rendre dans les prochains jours à Abidjan dans le cadre d`une enquête ouverte le 22 avril par le parquet de Paris pour "enlèvement, séquestration et vol".
Des plaintes ont été déposées par le groupe Accor, qui gère le Novotel d`Abidjan, et les familles des deux Français enlevés.
"Cela ne nous étonne guère et ça ne nous avance pas beaucoup", a déclaré Me Sur, l`avocat de la famille du directeur du Novotel d`Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, enlevé le 4 avril dans la capitale ivoirienne en compagnie d`un chef d`entreprise français, d`un Malaisien et d`un Béninois.
Les rapts ont eu lieu alors qu`Abidjan était en proie à de violents combats entre fidèles du président sortant Laurent Gbagbo et partisans d`Alassane Ouattara.
"Tout ce que nous avons, ce sont cinq ou six témoignages de gens de l`hôtel qui racontent qu`une dizaine d`hommes en armes, en treillis un peu dépareillés, qui parlaient français et assez excités, sont arrivés et ont demandé +Où sont les Français?+, ils ont aussi pris la caisse", a ajouté
l`avocat, qui organise mardi à Paris une conférence de presse avec la famille du directeur du Novotel.
Dans un entretien samedi avec l`AFP, le ministre ivoirien de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou avait assuré que la piste principale dans ces enlèvements était celle de l`implication de "miliciens et d`éléments de la Garde républicaine" de l`ex-président Gbagbo.
La famille de M. Frantz Di Rippel est "très inquiète car depuis l`enlèvement ils n`ont aucune nouvelle, ni directe, ni indirecte, ce qui est rare", s`est alarmé Me Sur. "On ne sait pas qui les détient, pour qui, pour quoi? Rien", a-t-il insisté.
L`avocat a dit être "conscient du déploiement de moyens tant en France qu`en Côte d`Ivoire" pour mener l`enquête sur ces enlèvements.
Une juge française doit se rendre dans les prochains jours à Abidjan dans le cadre d`une enquête ouverte le 22 avril par le parquet de Paris pour "enlèvement, séquestration et vol".
Des plaintes ont été déposées par le groupe Accor, qui gère le Novotel d`Abidjan, et les familles des deux Français enlevés.