Il y avait embouteillage hier matin dans le Plateau. Avant le début de l’après-midi, malgré les bruits des tirs et des détonations, les travailleurs et opérateurs économiques étaient restés dans la cité des affaires. Jusqu’à 11 heures, et même 12 heures, ceux qui allaient au Plateau, restaient longtemps dans l’embouteillage. Mais vers 13h, les données ont commencé à changer. Les bureaux et commerces ouverts ont commencé à fermer. C’était la débandade générale. Chacun prenant ses jambes à son cou, croyant revivre le cauchemar des derniers jours des combats d’Abidjan. Plus tard, ce fut une sorte de course-poursuite et de chasse à l’homme. A partir des ponts De Gaulle et Houphouët-Boigny. Des miliciens étaient soupçonnés d’emprunter la voie lagunaire pour se fondre dans la nature et échapper à une arrestation. Les combattants arrêtés ont été conduits à Treichville, à la garde républicaine. La peur s’est emparée à nouveau du Plateau et d’Abidjan hier.
CK
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