Ils croyaient pouvoir tenir longtemps dans un face-à-face avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), mais les miliciens pro-Gbagbo de Yopougon ont vite déchanté, mardi. Nombreux sont ceux parmi eux qui, fuyant les combats, se sont jetés dans la lagune Ebrié.
L’opération de pacification qu’ont engagée les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) contre les miliciens pro-Gbagbo et pro-IB porte ses fruits. Le capitaine Alla Kouakou Léon, porte-parole du ministre de la Défense en a fait le point hier sur les antennes d’Onuci Fm. « Tous les combattants qui étaient de IB (ex-sergent-chef Ibrahim Coulibaly) se sont rendus. Quelques petits malins peuvent continuer le jeu, ceux qui n’ont pas déposé les armes et qui continuent de jouer à cache-cache paieront ; ça ce n’est pas compliqué », a-t-il résumé. Il a fait une précision de taille en ce qui concerne la commune de Yopougon où des irréductibles pro-Gbagbo, alliés à des mercenaires libériens tenaient des bastions. « Il nous reste la commune de Yopougon. Depuis hier (mardi) à la suite de nombreux appels du Premier ministre, ministre de la Défense, des miliciens au nombre de plusieurs centaines ont déposé les armes. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont indiqué les lieux de refuge de ceux qui veulent poursuivre le combat. Ils ont indiqué aux Forces républicaines leurs caches d’armes », a-t-il indiqué, se félicitant de cette collaboration. Elle a permis de libérer le groupement des sapeurs pompiers militaires, la BAE (Brigade anti émeute), le camp militaire, l’escadron de gendarmerie, le quartier Toît-rouge, la base d’Azito et également la base maritime d’Abobo-Doumé. Les cris de joie des populations, heureuses d’avoir été débarrassées de miliciens, dans ces secteurs corroborent d’ailleurs le point de la situation fait peu avant 18 h, par l’armée.
Il reste, selon le capitane Alla, à évacuer totalement le quartier de Locodjro. Et ce sera chose faite dans les prochaines heures, à l’en croire. La traque de miliciens dans les bastions sus cités a été rude pour ces derniers, témoignent des habitants joints au téléphone. Nombreux sont, disent-ils, ces hors-la-loi qui, battant en retraite devant le déluge de feu ont été confinés au large de la lagune Ebrié bordant les quartiers de Locodjro et Santé de Yopougon. Ainsi des fugitifs ont plongé dans l’eau, avec ou sans leurs armes, en vue de gagner les côtes des communes de Treichville et du Plateau. D’autres miliciens ont tenté la traversée à bord d’embarcation de fortune. Mal leur en prit, car, selon des visiteurs de la cité du Plateau, ces infortunés sont tombés dans le lacs des éléments Frci positionnés dans les environs du pont Félix Houphouet-Boigny côté Plateau, où ils les auraient cueillis. Toujours selon ces témoins, la cité des affaires avait l’air d’un champ de bataille à cause des combats qui se déroulaient dans les quartiers voisins de Locodjro, Abobo-Doumé, Santé… Ils ont déploré de nombreuses balles perdues dont quelques unes ont échoué sur le boulevard de la République, à proximité de la Société ivoirienne des banques (SIB), sur la Rue du commerce. Le risque d’être touché par un de ces projectiles était plus grand du côté de la ‘’gare lagunaire‘’ de la Société des transports abidjanais (SOTRA) où le sifflement des balles a dispersé des usagers du bus dans la matinée.
Kouakou Lisa
L’opération de pacification qu’ont engagée les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) contre les miliciens pro-Gbagbo et pro-IB porte ses fruits. Le capitaine Alla Kouakou Léon, porte-parole du ministre de la Défense en a fait le point hier sur les antennes d’Onuci Fm. « Tous les combattants qui étaient de IB (ex-sergent-chef Ibrahim Coulibaly) se sont rendus. Quelques petits malins peuvent continuer le jeu, ceux qui n’ont pas déposé les armes et qui continuent de jouer à cache-cache paieront ; ça ce n’est pas compliqué », a-t-il résumé. Il a fait une précision de taille en ce qui concerne la commune de Yopougon où des irréductibles pro-Gbagbo, alliés à des mercenaires libériens tenaient des bastions. « Il nous reste la commune de Yopougon. Depuis hier (mardi) à la suite de nombreux appels du Premier ministre, ministre de la Défense, des miliciens au nombre de plusieurs centaines ont déposé les armes. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont indiqué les lieux de refuge de ceux qui veulent poursuivre le combat. Ils ont indiqué aux Forces républicaines leurs caches d’armes », a-t-il indiqué, se félicitant de cette collaboration. Elle a permis de libérer le groupement des sapeurs pompiers militaires, la BAE (Brigade anti émeute), le camp militaire, l’escadron de gendarmerie, le quartier Toît-rouge, la base d’Azito et également la base maritime d’Abobo-Doumé. Les cris de joie des populations, heureuses d’avoir été débarrassées de miliciens, dans ces secteurs corroborent d’ailleurs le point de la situation fait peu avant 18 h, par l’armée.
Il reste, selon le capitane Alla, à évacuer totalement le quartier de Locodjro. Et ce sera chose faite dans les prochaines heures, à l’en croire. La traque de miliciens dans les bastions sus cités a été rude pour ces derniers, témoignent des habitants joints au téléphone. Nombreux sont, disent-ils, ces hors-la-loi qui, battant en retraite devant le déluge de feu ont été confinés au large de la lagune Ebrié bordant les quartiers de Locodjro et Santé de Yopougon. Ainsi des fugitifs ont plongé dans l’eau, avec ou sans leurs armes, en vue de gagner les côtes des communes de Treichville et du Plateau. D’autres miliciens ont tenté la traversée à bord d’embarcation de fortune. Mal leur en prit, car, selon des visiteurs de la cité du Plateau, ces infortunés sont tombés dans le lacs des éléments Frci positionnés dans les environs du pont Félix Houphouet-Boigny côté Plateau, où ils les auraient cueillis. Toujours selon ces témoins, la cité des affaires avait l’air d’un champ de bataille à cause des combats qui se déroulaient dans les quartiers voisins de Locodjro, Abobo-Doumé, Santé… Ils ont déploré de nombreuses balles perdues dont quelques unes ont échoué sur le boulevard de la République, à proximité de la Société ivoirienne des banques (SIB), sur la Rue du commerce. Le risque d’être touché par un de ces projectiles était plus grand du côté de la ‘’gare lagunaire‘’ de la Société des transports abidjanais (SOTRA) où le sifflement des balles a dispersé des usagers du bus dans la matinée.
Kouakou Lisa