GENEVE, Le Haut commissariat des Nations unies aux
droits de l`homme a annoncé vendredi qu`il enquêtait sur des violences dans le
quartier de Yopougon à Abidjan, qui était le dernier bastion des miliciens
fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo, après la découverte d`un charnier.
Des membres du Haut commissariat vont "se rendre sur le site du charnier",
vraisemblablement vendredi, a précisé un porte-parole de l`organisation,
Rupert Colville, lors d`une conférence de presse.
L`ONU mène également une enquête sur l`attaque mardi d`une église baptiste
qui abritait environ 2.500 personnes déplacées dans le quartier de Yopougon,
a-t-il ajouté.
M. Colville a précisé que, pour l`heure, il n`était pas clair si le
charnier était lié à l`attaque contre l`église et s`il contenait les corps de
civils ou de combattants.
Mercredi, des habitants de Yopougon ont conduit des journalistes de l`AFP
vers un terrain vague où se dressaient des monticules de terre, surmontés de
croix ou de feuilles de palmier, affirmant qu`une quarantaine de personnes
avaient été enterrées dans ces fosses communes après avoir été abattues par
des miliciens le 12 avril, au lendemain de l`arrestation à Abidjan de Laurent
Gbagbo.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l`ONU (Ocha) a
pour sa part indiqué dans un communiqué que "54 personnes auraient été
amenées" de l`église vers une station service située en bordure du quartier de
Yopougon, qui sert de base aux Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du
nouveau président Alassane Ouattara.
Yopougon, qui constituait le dernier bastion des miliciens fidèles à
l`ex-président Laurent Gbagbo, a été déclaré sécurisé mais reste dévasté par
des semaines de violences. Des dizaines de corps criblés de balles ou des
squelettes calcinés jonchaient en milieu de semaine les rues de cet immense
quartier populaire, où vivent plus d`un million de personnes.
Près de 3.000 personnes ont été tuées en Côte d`Ivoire au cours des
violences liées à la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010,
selon les autorités.
droits de l`homme a annoncé vendredi qu`il enquêtait sur des violences dans le
quartier de Yopougon à Abidjan, qui était le dernier bastion des miliciens
fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo, après la découverte d`un charnier.
Des membres du Haut commissariat vont "se rendre sur le site du charnier",
vraisemblablement vendredi, a précisé un porte-parole de l`organisation,
Rupert Colville, lors d`une conférence de presse.
L`ONU mène également une enquête sur l`attaque mardi d`une église baptiste
qui abritait environ 2.500 personnes déplacées dans le quartier de Yopougon,
a-t-il ajouté.
M. Colville a précisé que, pour l`heure, il n`était pas clair si le
charnier était lié à l`attaque contre l`église et s`il contenait les corps de
civils ou de combattants.
Mercredi, des habitants de Yopougon ont conduit des journalistes de l`AFP
vers un terrain vague où se dressaient des monticules de terre, surmontés de
croix ou de feuilles de palmier, affirmant qu`une quarantaine de personnes
avaient été enterrées dans ces fosses communes après avoir été abattues par
des miliciens le 12 avril, au lendemain de l`arrestation à Abidjan de Laurent
Gbagbo.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l`ONU (Ocha) a
pour sa part indiqué dans un communiqué que "54 personnes auraient été
amenées" de l`église vers une station service située en bordure du quartier de
Yopougon, qui sert de base aux Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du
nouveau président Alassane Ouattara.
Yopougon, qui constituait le dernier bastion des miliciens fidèles à
l`ex-président Laurent Gbagbo, a été déclaré sécurisé mais reste dévasté par
des semaines de violences. Des dizaines de corps criblés de balles ou des
squelettes calcinés jonchaient en milieu de semaine les rues de cet immense
quartier populaire, où vivent plus d`un million de personnes.
Près de 3.000 personnes ont été tuées en Côte d`Ivoire au cours des
violences liées à la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010,
selon les autorités.