Soixante-huit (68) corps ont été découverts vendredi dans dix tombes par une équipe du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'homme dans le quartier de Yopougon à Abidjan, a annoncé lundi le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.
Deux fosses communes en particulier renfermaient 31 et 21 corps respectivement dans ce quartier qui était le dernier bastion des miliciens fidèles à l'ex-président Laurent Gbagbo. L'équipe de l'ONU interroge les témoins et les familles pour trouver ce qui s'est passé mais "on pense que les tueries ont été commises le 12 avril par des milices pro-Gbagbo", toutes les victimes étant des hommes, a-t-il ajouté.
La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire a ajouté qu'il existait des informations sur d'autres tombes proches et elle continue d'enquêter, a ajouté le porte-parole.
Yopougon, qui constituait le dernier bastion des miliciens fidèles à l'ex-président Laurent Gbagbo, a été déclaré sécurisé mais reste dévasté par des semaines de violences. Des dizaines de corps criblés de balles ou des squelettes calcinés jonchaient en milieu de semaine dernière les rues de cet immense quartier populaire, où vivent plus d'un million de personnes. Près de 3.000 personnes ont été tuées en Côte d`Ivoire au cours des violences liées à la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, selon les autorités.
Afp
Deux fosses communes en particulier renfermaient 31 et 21 corps respectivement dans ce quartier qui était le dernier bastion des miliciens fidèles à l'ex-président Laurent Gbagbo. L'équipe de l'ONU interroge les témoins et les familles pour trouver ce qui s'est passé mais "on pense que les tueries ont été commises le 12 avril par des milices pro-Gbagbo", toutes les victimes étant des hommes, a-t-il ajouté.
La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire a ajouté qu'il existait des informations sur d'autres tombes proches et elle continue d'enquêter, a ajouté le porte-parole.
Yopougon, qui constituait le dernier bastion des miliciens fidèles à l'ex-président Laurent Gbagbo, a été déclaré sécurisé mais reste dévasté par des semaines de violences. Des dizaines de corps criblés de balles ou des squelettes calcinés jonchaient en milieu de semaine dernière les rues de cet immense quartier populaire, où vivent plus d'un million de personnes. Près de 3.000 personnes ont été tuées en Côte d`Ivoire au cours des violences liées à la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, selon les autorités.
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