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Politique Publié le mardi 10 mai 2011 |

Ibrahim Kéita (Homme d`affaires ivoirien proche d`Obama) à propos du dénouement de la crise postélectorale: "L`intervention française était plus que salutaire et bienvenue"

© Par DR
Relance économique: Ibrahim Kéita, président directeur général de Cora de Comstar
Pionnier du Golf (sport) en Côte d’Ivoire, homme d’affaires, président directeur général de Cora de Comstar, Ibrahim Kéita est établi aux USA depuis 2000. Cet Ivoirien qui fait partie du comité de campagne du Président Barack Obama, s’est ouvert à lebanco.net.


Vous qui connaissez bien le Président de la République, Alassane Ouattara, quel sentiment avez-vous de le voir arriver au pouvoir?

Avant de répondre à votre question, permettez-moi tout d’abord de saluer la mémoire de nombreuses victimes de tous de cette crise ivoirienne. Par la même occasion, je voudrais profiter de Lebanco.net pour présenter mes profondes et sincères condoléances à toutes les familles, sans distinction de confessions religieuses, de partis politiques, bref à toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire.

Toujours dans le même registre, je tiens à saluer et à féliciter le brave peuple de Côte d’Ivoire, pour son courage, et son endurance à toutes épreuves, pendant ces longues années où il était pris en otage. Pour en venir à l’objet principal de votre question, laissez moi vous dire combien je me sens honoré, quand vous me dites : « Vous qui connaissez bien M. le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Dramane Ouattara", intimement appelé ADO par ses fans ou militants. Bien avant notre première rencontre qui se situe en 1992 aux Etats Unis, lors d’une visite que mon neveu Diane Mamadi et moi lui avions rendue à son domicile de Potomac, je fréquentais déjà dans le sillage de mon père Mory Kéita, les grandes familles Ouattara à Odienné et du patriarche Gbon Coulibaly à Korogho. Son frère ainé le doyen Gaoussou Ouattara pourra mieux vous situer sur les relations entre les familles Ouattara et Kéita. Par contre, j’étais beaucoup plus lié à son cousin, feu Diaby Aboubacar Ouattara, Bob pour les intimes. Il m’a entraîné dans son sillage avec de sages conseils. Garçon brillant, intelligent, il a été et reste un modèle du genre pour moi. Apparemment, après son décès, le Bon Dieu m’a fait la grâce de me permettre de rencontrer l’actuel Président de la République de Côte d’Ivoire M. Alassane Dramane Ouattara qui se trouve être non seulement de la famille, mais arbore davantage les mêmes qualités et valeurs morales. Ces quelques explications, juste pour situer certains esprits obtus que mon amitié n’est basée sur aucune connotation ethnique, régionaliste encore moins religieuse. Voila dix ans que je suis parti de la Côte d’Ivoire donc coupé de tout contact avec lui. A l’époque, il rêvait de mettre tout en œuvre pour amener notre pays au même niveau que les Dragons asiatiques. J’espère qu’après toutes les secousses telluriques qu’il a subies ces vingt dernières années, ni son enthousiasme, ni sa sérénité n’ont été entamés.

Quel sentiment éprouvez-vous à le voir à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire?

Je vous avoue que c’est un sentiment de réelle satisfaction pour moi personnellement, parce que après le Président Henri Konan Bédié, il était le meilleur ‘joker’ qui pouvait stabiliser le Navire Ivoire qui s’est trouvé être pris en haute mer dans une tempête, avec sa boussole brisée. Je pense que c’est ce même sentiment que la majorité du peuple éprouvait en lui accordant son suffrage lors du vote du 28 novembre 2010.

Vous avez connu aussi Laurent Gbagbo,comment avez-vous vécu son entêtement à s’accrocher au pouvoir ?

Comme beaucoup d’entre nous, je connais l’ex-Président et jeune frère Laurent Gbagbo. C’était le camarade de lycée de mes neveux Mori et Mamadi Diane. Nous nous sommes rencontrés à différentes occasions. Nous avions eu des rapports dans le cadre du règlement de l’affaire Cora de Comstar, provoqué par un gangster à col blanc notoire du nom d’Alexandre Gnadre Galley. Il n’a pu m’aider malgré toute ma bonne volonté à régler ce pseudo conflit qui était facile à régler pour préserver nos investissements.

Quant à l’ex-Président, je ne peux le juger pour plusieurs raisons, car de façon délibérée, je me suis mis à l’écart de la vie politique ivoirienne pour un certain temps, étant donné ma situation nouvelle ici aux Etats-Unis. Et puis vous qui êtes journaliste et qui connaissez l’épisode de ma vie d’homme d’affaires tranquille, qui a créé des emplois, suscité des investissements dépassant 1 milliard de dollars américains, je dis bien un milliard de dollars américains (450 milliards FCFA ; NDLR), vous savez que j’ai dû quitter le pays comme un vulgaire malfaiteur, après avoir échappé à une tentative d’assassinat. Ne trouvez-vous pas cela tout de même étrange ? Bref, la prudence dans le silence était de mise pour moi. Par contre je pense pouvoir faire quelques remarques. Son entêtement à mon sens était plus que suicidaire, car se mettre le monde entier à dos était incompréhensible. Jusqu’ici je ne m’explique pas ses réactions. Son attitude a atteint son paroxysme quand il a refusé de prendre au téléphone à trois reprises le Président des Etats-Unis Barack Obama. Je me pose encore des questions sur cet épisode de la vie de l’ex-Président. Informé de cette nouvelle insolite lors de la communication du Programme africain du Président Obama, je me suis rendu à l’évidence que le frère Laurent avait totalement perdu sa bataille du pouvoir depuis ce jour.

L’attitude belliqueuse de sa femme Simone vous a-t-elle surpris?

Pour vous dire vrai, je ne la connais pas, et au contraire de nombreuses Premières dames que je connais elle ne m’a, à aucun moment, manifesté son intention de créer ce genre de rapport entre nous. Les seules images que je retiens d’elle sont malheureusement négatives. C’était lors d’une interview qu’elle a accordé à une télévision étrangère. La journaliste lui a demandé son sentiment sur le viol de certaines femmes lors des manifestations pacifiques de décembre 2010. Sa réponse sans hésitation ni regrets, a été : « Elles l’ont cherché… ». Pour une femme, une mère, une éducatrice (enseignante de surcroît), elle s’est noyée en même temps que son époux de Président. Je pense qu’elle a oublié que la femme était synonyme de symbole en Côte d’Ivoire, du fait de leur part pour la lutte émancipatrice du pays. Je voudrais pour mémoire lui citer quelques unes comme feue Anne-Marie Raggie, feue Marie Korè, d’autres braves femmes qui ont marche à l’époque de la répression coloniale, d’Abidjan à Grand-Bassam pour libérer leurs maris. Juste une remarque et non un jugement, pour dire qu’elle aurait dû avoir un peu d’égard pour ces sœurs qui ont subi ces atrocités, et par devoir de mémoire pour ces mères dont je viens de vous parler tout à l’heure, leur rendre hommage. Rien ne me surprend, je peux simplement vous dire que j’ai été profondément choqué par tout ce que les épouses, les mères, les sœurs, les filles ont pu endurer. Qu’elles trouvent à travers Lebanco.net toute ma compassion en leur demandant, même si elles ne peuvent oublier cette parenthèse malheureuse d’un moment de leur vie, d’accepter de pardonner.

Vous êtes membre de l’équipe de campagne du Président Obama, comment expliquez-vous son intérêt et son implication, cette fois, dans la crise de la Côte d’Ivoire, un pays, dit-on, du pré-carré français ?

Il faut tout d’abord savoir qu’avant toutes choses le Président Obama est un démocrate et un homme attaché aux valeurs de liberté et de paix. Le Président Obama fait partie de la nouvelle génération (GE 44) qui aspire au changement et suscite l’espoir. C’est ainsi qu’il se trouve à l’aise avec les nouveaux dirigeants qui sont dans la même tranche d’âge que lui, pour trouver solutions aux problèmes qui se posent sur n’importe quel endroit de la planète. Je suis tenu à certaines réserves, donc acceptez que je n’aborde pas les sujets politiques dans cet interview, du fait qu’a partir du 16 mai prochain, nous lançons la campagne pour l’élection présidentielle 2012. Pour ce qui concerne son implication dans la crise Ivoirienne, je puis vous assurer que depuis avant les élections Ivoiriennes, le Président Obama était très bien briefé sur la Côte d’Ivoire. Faites une chronologie de son implication : lettre aux dirigeants et au peuple de Côte d’Ivoire leur souhaitant d’organiser des élections démocratiques et transparentes prenant en compte l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire, suivie de plus de sept interventions télévisées, enfin la dernière vidéo adressée aux Ivoiriens. De mémoire d’hommes, aucun Président américain ne s’est autant impliqué dans une affaire africaine, à plus forte raison francophone. Croyez-moi donc, il possède une cartographie de la Côte d’Ivoire qu’aucun cartographe ivoirien ne possède. Depuis le Président Félix Houphouët-Boigny, le doyen Président Henri Konan Bédié jusqu’au nouveau Président élu Alassane Dramane Ouattara. Il s’est impliqué de concert avec le Président français. Souvenez-vous d’un voyage éclair de ce dernier à Washington au plus fort de la crise.

Au final, je le rencontre tout de même assez souvent et il sait que je suis de la Côte d’Ivoire. Cela devrait vous suffire avec nos échanges off micro pour imaginer l’intérêt suscité chez lui pour sauver ce pays.

Comment avez-vous jugé l’intervention française dans la crise ivoirienne?

Comme je vous l’ai dit dans une réponse précédente, je voudrais éviter si possible les questions politiques, car je suis un homme d’affaires tranquille qui souhaite rester dans cette ligne. Pourquoi persistez-vous donc à m’amener sur cette voie ? Dites-moi M. Pouamon, j’ai en retour une question pour vous et ce, dans le langage ‘nouchi’ afin que je sois sûr que nous nous comprenons : vous cherchez à mettre du sable dans mon attieké, mon garba ou bien dans mon hamburger ? Pour être sérieux et pour en venir à l’intérêt que représente votre question relative à l’intervention française, je dirais qu’elle était plus que salutaire donc plus que la bienvenue. Je tiens à vous rappeler que l’intervention n’était pas une affaire française comme certains esprits malins voulaient le faire croire. Elle était programmée à la suite d’une concertation entre organisations mondiales (Nations Unies) avec un vote total. Un dernier réglage s’est fait entre les Etats-Unis et La France pour être sûr que rien n’était laissé au hasard.

Comment entrevoyez-vous le mandat de M. Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire ?

Je lui souhaite de prime abord, plein succès et surtout beaucoup de courage, car d’importants chantiers l’attendent. Ce ne sera pas facile, surtout que déjà presqu’une année de son mandat a été entamée à cause du « marquage obstiné au maillot » de son adversaire d’alors. Entre temps, la situation économique et sociale s’est aggravée (bombardement, prolifération des armes, insécurité…). L’on a coutume de dire que l’argent et l’amour ont peur des coups de canon. Sur le plan de la remise du pays sur les rails, je n’ai aucune crainte, il peut, car je l’ai vu à l’œuvre. Pour paraphraser un slogan célèbre : Yes he can. Il n’est pas novice aux affaires, car il était à la bonne école avec le Père Fondateur le Président Félix Houphouët-Boigny flanqué des grands commis de l’Etat qu’étaient Alain Belkiri, et feu Guy Nairay. Avec une informatisation moderne du système administratif, l’espoir est permis pour tous. Hope is on the way, disent les Américains. Il est compétent, méthodique et doté d’une maitrise de soi hors pair. Pour couronner le tout, les financiers du monde vont remplir les avions à destination d’Abidjan, confiants que leur argent sera bien géré. S’il sait rassembler (je n’ai pas de doute sur ce chapitre), réconcilier, créer des structures créatrices d’emplois, réhabiliter les infrastructures, réinsérer les jeunes dans le tissu économique, assainir l’école ivoirienne, il va réussir. S’il reste le Dr Alassane Dramane Ouattara des années de sa Primature en version améliorée, du fait des nouvelles technologies, il ne peut que réussir la « mission impossible » que vient de lui confier la nouvelle Côte d’Ivoire qui n’aspire qu’à vivre ensemble dans la paix et la prospérité pour tous.

Le Président Obama est-il prêt à aider financièrement la Côte d’Ivoire pour sa reconstruction?

Après toute l’attention particulière qu’il a manifestée à l’endroit de la Côte d’Ivoire, il est impensable qu’il reste insensible à tout ce qui a trait à sa reconstruction. Mais restons sereins et ne réagissons pas comme tous les pays africains, qui ont sauté de joie au soir de son élection, en pensant que tous leurs problèmes de dettes seraient effacés dès le lendemain. Prêt à aider financièrement, non le mot n’est pas approprié, mais disposé à susciter des financements oui, car cela est plus adéquat dans le contexte qui nous préoccupe. Je tiens à faire ces précisions pour vos lecteurs, car vous savez comme moi, le Président ADO est rompu dans le système monétaire mondial, connaissant bien tout ce qu’il y a comme rouage. C’est à mon sens une chance pour la Côte d’Ivoire d’avoir un Président technocrate (c’est à la mode). Je puis vous assurer que le Président Obama a dû déjà prendre attache avec les représentants américains au sein des institutions financières internationales que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. De cette manière, dans un cadre concerté, il pourra nous aider, mais pas au niveau individuel des Etats-Unis. C’est beaucoup plus compliqué que cela, étant donné qu’il faut l’accord des deux chambres (le Congrès où il n’a pas la majorité, et le Sénat ). De toutes manières, je puis vous donner l’assurance de son indéfectible soutien à la Côte d’Ivoire.

Comment avez-vous apprécié la présence du Président Bédié aux côtés du Président Ouattara pendant la crise postélectorale ?

Cela était une image forte et rassurante pour moi, et certainement pour toute la grande famille des Houphouetistes. C’était à mon humble avis, la première pierre de la fondation de la réconciliation. Je vois en cette image mon rêve se réaliser : une « Dream Team » Président Bédié-Président Ouattara afin de perpétuer l’œuvre du Président Houphouët-Boigny. Pour ceux qui ont connu le duo Pelé-Couthino de l’équipe du Brésil, c’est la meilleure image d’une équipe gagnante, que je peux donner de ces deux piliers du RHDP. Si ce duo reste hermétiquement soudé, il pourra reconstruire une Nouvelle Côte d’Ivoire dont a toujours rêvé le Président Félix Houphouët-Boigny : un pays de paix, de justice, et de liberté où il fait bon vivre.

Vous êtes un homme d’affaires, selon vous quel sera l’apport de la diaspora ivoirienne pour la reconstruction post -crise ?

Mon frère Séry, jusque-là vos questions me convenaient, à part que vous essayiez de m’entrainer sur le terrain politique. Voilà que tout à coup vous versez dans le rêve. Vous parlez d’une diaspora constructive ? Dites-moi franchement, vous plaisantez ?

Répondez à la question, s’il vous plaît.

Laissez-moi vous dire que c’est une très noble pensée car je décèle en vous la volonté d’apporter votre contribution à la relance de notre chère Côte d’Ivoire. Mais voilà, notre diaspora n’est pas unie (on a coutume de dire que l’union fait la force), ce qui est un premier handicap. Trop individualiste, pas assez ambitieuse. J’ai abordé cette question avec un ancien ambassadeur américain qui a fait l’Afrique et qui m’a dit comme ça : « Oh là là ! Ils vont transporter leurs affaires du village ici, et vous n’allez plus vous y retrouver ». Mais le jour où elle se décidera à réellement s’organiser, en faisant fi de toutes considérations ethniques, religieuses, ou autres colorations politiques, elle jouera donc un rôle important dans la reconstruction nationale. Son approche doit être dynamique et permettre l’apport de chacun à l’édifice ivoire. Mamadou Ben Soumahoro, vous a traité d’ennemi de la Côte d’Ivoire, il y a quelques mois dans lejournal « Le Temps ». Qu’avez-vous à dire face à une telle allégation ?

Si j`ai accepte cet interview avec vous,c`est fort de la reputation que Le Banco s`est forgee au sein de la Diaspora ivoirienne,mieux africaine ici aux Etats-Unis.Alors je suis etonne que dans le ton de votre question,vous ayez l`air d`accorder credit a cette allegation d`un individu, qui a du mal a honorer ses reconnaissances de dettes contractees aupres des pauvres petits commercants d`Adjame.Alors lui me traiter d`ennemi de la Cote d`Ivoire? Un Monsieur comme moi qui a cree des emplois, suscite des investissements apporte les premieres nouvelles technologies que sont l`internet et le telephone cellulaire en Cote d`Ivoire?De grace allons a l`essentiel afin de vous repondre,que depuis que je suis en exil

je lis très peu de journaux de la Côte d’Ivoire, encore moins un titre comme Le Temps que vous citez.Ceci de facon volontaire,pour justement eviter de lire des futilites du genre ecrit par Ben Soumahoro. J’ai eu cette information par le biais de personnes qui m’ont expédié l’article par courrier électronique. A la lecture, j’ai pouffé de rire, en même temps que j’exprimais un sentiment de pitié pour Mamadou Ben Soumahoro, car je ne pensais pas que se disant « conseiller » du Président Laurent Gbagbo, il pouvait être aussi misérable, au point de tomber à un niveau de médiocrité aussi exacerbée. Chaque fois qu’il se sent affamé, il attrape des diarrhées verbales. C’est tout de même inquiétant pour un homme de son âge, qui malgré sa chevelure blanche comme neige, continue à jouer au fou du Roi pour pouvoir joindre les deux bouts. Ben, je ne voulais pas m’étaler lâchement comme toi dans les journaux car il y a longtemps que j`ai tu mes rancoeurs, malgre tous les torts que j`ai subi gratuitement, a cause d`energumenes comme toi. Je te sais avide de sensations, c`est pour cette raison et pour le depit amoureux que tu me voues,j`ai accepte de repondre à cette question de Le Banco,afin de te mettre en vedette pour le temps que cet interview suscitera chez leurs lecteurs.Alors sans rancune,et vive la Reconciliation,dans une Cote d`Ivoire debarassee d`especes d`intriguants comme toi.

Interview réalisée par Séry Pouamon à Washington DC

(Source lebanco.net)
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