ABIDJAN - Quelque 220 civils ont été tués dans le sud-ouest de la Côte d`Ivoire par des miliciens et des mercenaires libériens fidèles au président déchu Laurent Gbagbo, chassés début mai d`Abidjan par les forces du président Alassane Ouattara, a affirmé samedi le porte-parole du
gouvernement.
Après avoir été chassés le 4 mai de leur bastion de Yopougon, un quartier ouest d`Abidjan, par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), des miliciens et des mercenaires fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo ont, "dans leur fuite", commis des "atrocités dans le sud-ouest de notre pays", a déclaré Patrick Achi à la télévision ivoirienne (TCI).
En se dirigeant vers la frontière libérienne, "ces tueurs sans foi ni loi s`en sont pris à toutes les personnes, femmes, hommes, enfants qu`ils rencontraient", a-t-il ajouté en faisant état d`un "total macabre de 220 personnes tuées et 17 blessées".
M. Achi a détaillé le bilan suivant: 144 tués et 17 blessés dans le département de Sassandra, 24 tués dans celui de Fresco, 27 tués dans celui de Grand-Laou, 25 tués dans celui de Jacqueville.
Le 9 mai, le porte-parole du ministère de la Défense avait donné un précédent bilan de 120 personnes tuées par les miliciens et mercenaires libériens dans leur fuite vers le sud-ouest du pays. Plus de 30 mercenaires et miliciens avaient été tués au cours d`affrontements avec les FRCI, avait-il ajouté.
Samedi, le porte-parole du gouvernement n`a pas fait état de combats avec les FRCI.
"Pour prévenir tout risque de retour de certains miliciens et mercenaires, et éviter de nouvelles exactions, le Premier ministre (ivoirien Guillaume Soro) a instruit les ministres concernés aux fins de renforcer la présence des forces de sécurité tout au long de la frontière" avec le Liberia, a précisé Patrick Achi.
"Le Premier ministre a décidé de saisir le président de la République (Alassane Ouattara) en vue d`initier une rencontre de haut niveau entre les deux états pour traiter de cette question et en appelle à la communauté internationale pour prendre également part aux efforts de sécurisation",
a-t-il conclu.
Les FRCI ont pris le 4 mai le contrôle de Yopougon, immense quartier populaire d`un million d`habitants dans l`ouest d`Abidjan, où des miliciens et des mercenaires libériens, fidèles à Laurent Gbagbo, refusaient toujours de déposer les armes en dépit de l`arrestation de l`ex-président le 11 avril.
Après le 4 mai, la Croix-Rouge a ramassé des dizaines de cadavres dans ce quartier, où les habitants qui n`avaient pas fui restaient terrés chez eux, et l`ONU a fait état lundi de la découverte de dix fosses communes renfermant près de 70 corps.
gouvernement.
Après avoir été chassés le 4 mai de leur bastion de Yopougon, un quartier ouest d`Abidjan, par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), des miliciens et des mercenaires fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo ont, "dans leur fuite", commis des "atrocités dans le sud-ouest de notre pays", a déclaré Patrick Achi à la télévision ivoirienne (TCI).
En se dirigeant vers la frontière libérienne, "ces tueurs sans foi ni loi s`en sont pris à toutes les personnes, femmes, hommes, enfants qu`ils rencontraient", a-t-il ajouté en faisant état d`un "total macabre de 220 personnes tuées et 17 blessées".
M. Achi a détaillé le bilan suivant: 144 tués et 17 blessés dans le département de Sassandra, 24 tués dans celui de Fresco, 27 tués dans celui de Grand-Laou, 25 tués dans celui de Jacqueville.
Le 9 mai, le porte-parole du ministère de la Défense avait donné un précédent bilan de 120 personnes tuées par les miliciens et mercenaires libériens dans leur fuite vers le sud-ouest du pays. Plus de 30 mercenaires et miliciens avaient été tués au cours d`affrontements avec les FRCI, avait-il ajouté.
Samedi, le porte-parole du gouvernement n`a pas fait état de combats avec les FRCI.
"Pour prévenir tout risque de retour de certains miliciens et mercenaires, et éviter de nouvelles exactions, le Premier ministre (ivoirien Guillaume Soro) a instruit les ministres concernés aux fins de renforcer la présence des forces de sécurité tout au long de la frontière" avec le Liberia, a précisé Patrick Achi.
"Le Premier ministre a décidé de saisir le président de la République (Alassane Ouattara) en vue d`initier une rencontre de haut niveau entre les deux états pour traiter de cette question et en appelle à la communauté internationale pour prendre également part aux efforts de sécurisation",
a-t-il conclu.
Les FRCI ont pris le 4 mai le contrôle de Yopougon, immense quartier populaire d`un million d`habitants dans l`ouest d`Abidjan, où des miliciens et des mercenaires libériens, fidèles à Laurent Gbagbo, refusaient toujours de déposer les armes en dépit de l`arrestation de l`ex-président le 11 avril.
Après le 4 mai, la Croix-Rouge a ramassé des dizaines de cadavres dans ce quartier, où les habitants qui n`avaient pas fui restaient terrés chez eux, et l`ONU a fait état lundi de la découverte de dix fosses communes renfermant près de 70 corps.