La crise postélectorale ivoirienne continue d’alimenter les débats dans le microcosme politique. Mieux, après la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, les langues se délient un peu plus. Qui pour donner une vision centriste sur la question, qui pour enfoncer un peu plus l’ex-président de la République dont le refus du jeu démocratique a conduit la Côte d’Ivoire au bord du gouffre. Journaliste émérite à Radio France Internationale(RFI) où il officie depuis deux décennies, Alain Foka s’est invité dans le débat, à la faveur d’un entretien exclusif accordé à la chaîne «Voxafrica », dimanche. En guise d’analyse liminaire sur la crise ivoirienne, le producteur de Média d’Afrique et Archives d’Afrique (deux émissions cultes) a déploré la pratique courante de la théorie du complot en Afrique. Autrement dit, juge-t-il, les uns et les autres arguent, à tort, que la « France a choisi de porter Alassane Ouattara à la tête de la C ôte d’Ivoire » au mépris de la volonté du peuple ivoirien.
Journaliste au franc-parler parfois dérangeant, Alain Foka a poursuivi pour dire que la France dans ses rapports avec la Côte d’Ivoire, n’a jamais fait preuve de
sollicitude vis-à-vis de notre pays que durant le magistère de Laurent Gbagbo. A titre d’exemple, rappelle-t-il, « c’est grâce à la France que la Rébellion de 2002 n’a pas coûté à l’ex-Chef de l’Etat son fauteuil. Car, la Licorne que les militants de Gbagbo accusent s’était interposée à l’époque pour freiner l’avancée des insurgés ».
Concernant l’arrestation de Laurent Gbagbo, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, avec notamment l’ingérence supposée de la France dans l’opération, Alain Foka a été catégorique. Pour lui, l’intervention française dans cette opération a été salutaire. La France, soutient-il, a évité le chaos à la Côte d’Ivoire. Car, connaissant très bien Abidjan, l’employé de RFI pense que la prolongation des conflits dans la capitale économique aurait été tragique à la Côte d’Ivoire. Pour lui, du moment où les Forces Républicaines ont pris toutes les zones du pays sans rencontrer de résistance apparente, il était aberrant pour le régime de Gbagbo de faire front à Abidjan. Toute chose qui n’aurait autre conséquence, selon lui, que de faire de nombreuses victimes dans les rangs des populations civile. « Gbagbo ne pouvait pas rester dans un bunker et se croire en droit de diriger la Côte d’Ivoire. Il s’est pris pour un panafricaniste par excellence », a fait remarquer le journaliste camerounais, spécialiste des questions africaines, qui souhaite une Afrique plus radieuse. Une Afrique qui bouge avec des dirigeants ouverts au jeu démocratique.
Martial Galé
Journaliste au franc-parler parfois dérangeant, Alain Foka a poursuivi pour dire que la France dans ses rapports avec la Côte d’Ivoire, n’a jamais fait preuve de
sollicitude vis-à-vis de notre pays que durant le magistère de Laurent Gbagbo. A titre d’exemple, rappelle-t-il, « c’est grâce à la France que la Rébellion de 2002 n’a pas coûté à l’ex-Chef de l’Etat son fauteuil. Car, la Licorne que les militants de Gbagbo accusent s’était interposée à l’époque pour freiner l’avancée des insurgés ».
Concernant l’arrestation de Laurent Gbagbo, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, avec notamment l’ingérence supposée de la France dans l’opération, Alain Foka a été catégorique. Pour lui, l’intervention française dans cette opération a été salutaire. La France, soutient-il, a évité le chaos à la Côte d’Ivoire. Car, connaissant très bien Abidjan, l’employé de RFI pense que la prolongation des conflits dans la capitale économique aurait été tragique à la Côte d’Ivoire. Pour lui, du moment où les Forces Républicaines ont pris toutes les zones du pays sans rencontrer de résistance apparente, il était aberrant pour le régime de Gbagbo de faire front à Abidjan. Toute chose qui n’aurait autre conséquence, selon lui, que de faire de nombreuses victimes dans les rangs des populations civile. « Gbagbo ne pouvait pas rester dans un bunker et se croire en droit de diriger la Côte d’Ivoire. Il s’est pris pour un panafricaniste par excellence », a fait remarquer le journaliste camerounais, spécialiste des questions africaines, qui souhaite une Afrique plus radieuse. Une Afrique qui bouge avec des dirigeants ouverts au jeu démocratique.
Martial Galé