Le gouvernement ivoirien est décidé à faire la lumière sur le massacre de femmes, le 3 mars. Hier, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a rassuré les familles des victimes.
La visite rendue, hier, à Abobo, aux familles des victimes de la marche des femmes organisée le jeudi 3 mars, par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a été une rencontre symbolique pleine d’émotions. Le regard inquisiteur, le visage fermé, c’est un ministre visiblement touché par la douleur qui s’est présenté devant les parents des 7 amazones tombées sur le champ d’honneur, dans une cour d’Abobo ‘’Ciné Cool’’. Le patron de l’administration ivoirienne a d’entrée situé les familles éplorées sur le sort réservé à leurs bourreaux. Selon lui, la justice fera son travail pour établir les responsabilités des uns et des autres dans ce crime odieux commis sur les combattantes de la liberté et de la démocratie. «Avec le président de la République, Alassane Ouattara, aucun crime ne restera impuni. Car c’est l’impunité qui crée des problèmes. Votre deuil est celui de toute la Côte d’Ivoire. Justice sera rendue à nos martyrs», a-t-il rassuré ses hôtes du jour. Avant de souligner la place qu’occupent les nombreuses victimes de la crise postélectorale dans le cœur du chef de l’Etat et de tous les membres du gouvernement. «C’est à eux que nous devons notre liberté. Ils ont donné leurs vies pour la démocratie en Côte d’Ivoire. Quand on se souvient d’eux, nous sommes obligés de nous engager pour le travail bien fait au bonheur des populations. C’est la seule manière de leur rendre hommage», a-t-il indiqué. L’ancien ministre des Nouvelles techniques de l’information et de la communication (Ntic) a marqué la solidarité du gouvernement ivoirien aux familles visitées par des dons : 3 millions de Fcfa soit 500 000 Fcfa par familles, 18 sacs de riz, 12 bidons d’huile, 6 cartons de sucreries ont été offerts en cette journée de la fête des mères (Ndlr : hier). L’Etat ivoirien, selon l’envoyé du président ADO ne s’arrêtera pas là. «Le gouvernement sera toujours à vos cotés. Vos enfants seront pris en charge pendant tout leur cursus scolaire», a-t-il annoncé sous les applaudissements. Tout en partageant son optimisme pour une côte d’Ivoire rassemblée et unies autour du travail, de la compétence et de la prospérité. Je voudrais, a-t-il plaidé, «vous demander pardon et Yako. Nous ne pouvons pas oublier ce qui s’est passé, mais nous devons croire en l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nous devons nous engager pour la réconciliation afin que notre pays retrouve rapidement le chemin de la paix, du développement et de la prospérité», a-t-il recommandé.
Lacina Ouattara
Lg : Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au nom du gouvernement a saisi l’occasion de la fête de mères pour assister les familles des 7 femmes tombées à Abobo.
La visite rendue, hier, à Abobo, aux familles des victimes de la marche des femmes organisée le jeudi 3 mars, par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a été une rencontre symbolique pleine d’émotions. Le regard inquisiteur, le visage fermé, c’est un ministre visiblement touché par la douleur qui s’est présenté devant les parents des 7 amazones tombées sur le champ d’honneur, dans une cour d’Abobo ‘’Ciné Cool’’. Le patron de l’administration ivoirienne a d’entrée situé les familles éplorées sur le sort réservé à leurs bourreaux. Selon lui, la justice fera son travail pour établir les responsabilités des uns et des autres dans ce crime odieux commis sur les combattantes de la liberté et de la démocratie. «Avec le président de la République, Alassane Ouattara, aucun crime ne restera impuni. Car c’est l’impunité qui crée des problèmes. Votre deuil est celui de toute la Côte d’Ivoire. Justice sera rendue à nos martyrs», a-t-il rassuré ses hôtes du jour. Avant de souligner la place qu’occupent les nombreuses victimes de la crise postélectorale dans le cœur du chef de l’Etat et de tous les membres du gouvernement. «C’est à eux que nous devons notre liberté. Ils ont donné leurs vies pour la démocratie en Côte d’Ivoire. Quand on se souvient d’eux, nous sommes obligés de nous engager pour le travail bien fait au bonheur des populations. C’est la seule manière de leur rendre hommage», a-t-il indiqué. L’ancien ministre des Nouvelles techniques de l’information et de la communication (Ntic) a marqué la solidarité du gouvernement ivoirien aux familles visitées par des dons : 3 millions de Fcfa soit 500 000 Fcfa par familles, 18 sacs de riz, 12 bidons d’huile, 6 cartons de sucreries ont été offerts en cette journée de la fête des mères (Ndlr : hier). L’Etat ivoirien, selon l’envoyé du président ADO ne s’arrêtera pas là. «Le gouvernement sera toujours à vos cotés. Vos enfants seront pris en charge pendant tout leur cursus scolaire», a-t-il annoncé sous les applaudissements. Tout en partageant son optimisme pour une côte d’Ivoire rassemblée et unies autour du travail, de la compétence et de la prospérité. Je voudrais, a-t-il plaidé, «vous demander pardon et Yako. Nous ne pouvons pas oublier ce qui s’est passé, mais nous devons croire en l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nous devons nous engager pour la réconciliation afin que notre pays retrouve rapidement le chemin de la paix, du développement et de la prospérité», a-t-il recommandé.
Lacina Ouattara
Lg : Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au nom du gouvernement a saisi l’occasion de la fête de mères pour assister les familles des 7 femmes tombées à Abobo.