ABIDJAN - Au moins 149 partisans réels ou supposés de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été tués par les forces du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara depuis leur prise d`Abidjan à la mi-avril, a affirmé jeudi l`organisation Human Rights Watch.
"Les forces armées fidèles au président Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans réels ou supposés de l`ancien président Laurent Gbagbo depuis leur prise de contrôle de la capitale commerciale, à la mi-avril 2011", déclare HRW dans un communiqué.
De leur côté, "les miliciens pro-Gbagbo ont tué au moins 220 hommes dans les jours ayant immédiatement précédé et suivi l`arrestation de Gbagbo, le 11 avril", ajoute l`organisation de défense des droits de l`Homme.
M. Gbagbo a été arrêté par les forces de son rival, appuyées par la France et l`ONU, après dix jours de guerre dans Abidjan et plus de quatre mois de crise née de son refus de céder le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le nouveau pouvoir.
Concernant les exactions commises par les Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara, HRW affirme que ces troupes ont tué "au moins 95 personnes non armées à Abidjan" à la fin avril et en mai, en particulier lors de la sécurisation du quartier pro-Gbagbo de Yopougon.
"La plupart des meurtres" ont ciblé des jeunes issus de groupes ethniques généralement favorables à l`ex-président, précise l`ONG, qui dénonce des "actes de représailles et d`intimidation généralisés".
Elle fait état aussi de "54 exécutions extrajudiciaires dans des lieux de détention officiels et officieux" tenus par les FRCI.
L`organisation demande au nouveau régime de faire cesser "immédiatement" les meurtres, tortures et traitements inhumains et de tenir sa promesse de "poursuites crédibles et impartiales".
Human Rights Watch l`appelle aussi à "immédiatement suspendre les commandants responsables de ces terribles exactions et ouvrir des enquêtes sur eux", notamment Chérif Ousmane, l`un des principaux chefs FRCI.
Quant aux milices pro-Gbagbo, au lendemain de la chute de leur leader, "elles se sont déchaînées dans plusieurs zones de Yopougon, tuant plus de 80 personnes originaires du nord de la Côte d`Ivoire et des pays voisins d`Afrique occidentale en raison de leur soutien présumé à Ouattara", indique HRW.
Alassane Ouattara a promis qu`aucun crime ne resterait impuni. Il a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur "les crimes les plus graves" commis durant la crise.
"Les forces armées fidèles au président Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans réels ou supposés de l`ancien président Laurent Gbagbo depuis leur prise de contrôle de la capitale commerciale, à la mi-avril 2011", déclare HRW dans un communiqué.
De leur côté, "les miliciens pro-Gbagbo ont tué au moins 220 hommes dans les jours ayant immédiatement précédé et suivi l`arrestation de Gbagbo, le 11 avril", ajoute l`organisation de défense des droits de l`Homme.
M. Gbagbo a été arrêté par les forces de son rival, appuyées par la France et l`ONU, après dix jours de guerre dans Abidjan et plus de quatre mois de crise née de son refus de céder le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le nouveau pouvoir.
Concernant les exactions commises par les Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara, HRW affirme que ces troupes ont tué "au moins 95 personnes non armées à Abidjan" à la fin avril et en mai, en particulier lors de la sécurisation du quartier pro-Gbagbo de Yopougon.
"La plupart des meurtres" ont ciblé des jeunes issus de groupes ethniques généralement favorables à l`ex-président, précise l`ONG, qui dénonce des "actes de représailles et d`intimidation généralisés".
Elle fait état aussi de "54 exécutions extrajudiciaires dans des lieux de détention officiels et officieux" tenus par les FRCI.
L`organisation demande au nouveau régime de faire cesser "immédiatement" les meurtres, tortures et traitements inhumains et de tenir sa promesse de "poursuites crédibles et impartiales".
Human Rights Watch l`appelle aussi à "immédiatement suspendre les commandants responsables de ces terribles exactions et ouvrir des enquêtes sur eux", notamment Chérif Ousmane, l`un des principaux chefs FRCI.
Quant aux milices pro-Gbagbo, au lendemain de la chute de leur leader, "elles se sont déchaînées dans plusieurs zones de Yopougon, tuant plus de 80 personnes originaires du nord de la Côte d`Ivoire et des pays voisins d`Afrique occidentale en raison de leur soutien présumé à Ouattara", indique HRW.
Alassane Ouattara a promis qu`aucun crime ne resterait impuni. Il a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur "les crimes les plus graves" commis durant la crise.