Le directeur français de l`hôtel Novotel d`Abidjan, enlevé le 4 avril par des hommes armés qui auraient travaillé pour l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est mort, a confirmé jeudi la magistrate française chargée de l`enquête à sa famille.
Il n`a cependant pas été encore explicitement question auprès de la famille d`une identification du corps de Stéphane Frantz di Rippel, selon un avocat qui a rapporté à Reuters ces propos de la juge d`instruction française.
"La juge a appelé la famille pour lui annoncer le décès mais n`a pas confirmé explicitement que son corps avait été identifié", a dit à Reuters le cabinet de Me Pierre-Olivier Sur.
Le groupe Accor a réagi en faisant part de son chagrin concernant le décès de son directeur. "Tous les collaborateurs du groupe Accor sont profondément attristés et s`associent à la douleur et à la peine des familles", peut-on lire dans ce communiqué.
Deux corps ont été retrouvés cette semaine à Abidjan. Des expertises médico-légales se poursuivent pour déterminer si l`un d`entre eux est ou non celui d`Yves Lambert, président de l`entreprise agroalimentaire Sifca également enlevé le 4 avril dans la capitale économique de Côte d`Ivoire.
Deux autres personnes, un Béninois et un Malaisien, ont aussi été emmenées par les ravisseurs au Novotel et sont aussi portés disparus.
Le groupe Accor dit être "toujours dans l`attente des résultats de l`enquête" concernant ces trois personnes.
Ces quatre hommes avaient disparu une semaine avant la chute de Laurent Gbagbo, qui s`était maintenu à la présidence ivoirienne malgré la victoire, reconnue par la communauté internationale et les Etats africains, de son rival Alassane Ouattara à l`élection du 28 novembre.
La crise a pris fin avec la capture de Laurent Gbagbo le 11 avril par les forces pro-Ouattara, soutenues par l`armée française agissant à la demande de l`Onu.
L`enlèvement s`était produit en plein après-midi lors d`une attaque menée par une douzaine d`hommes portant les uniformes des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes.
Des policiers français et la juge Patricia Simon, que le président Alassane Ouattara a autorisés à venir enquêter à Abidjan, ont collecté cette semaine des preuves que les ravisseurs étaient des hommes placés sous les ordres du camp Gbagbo, selon plusieurs médias français.
Il n`a cependant pas été encore explicitement question auprès de la famille d`une identification du corps de Stéphane Frantz di Rippel, selon un avocat qui a rapporté à Reuters ces propos de la juge d`instruction française.
"La juge a appelé la famille pour lui annoncer le décès mais n`a pas confirmé explicitement que son corps avait été identifié", a dit à Reuters le cabinet de Me Pierre-Olivier Sur.
Le groupe Accor a réagi en faisant part de son chagrin concernant le décès de son directeur. "Tous les collaborateurs du groupe Accor sont profondément attristés et s`associent à la douleur et à la peine des familles", peut-on lire dans ce communiqué.
Deux corps ont été retrouvés cette semaine à Abidjan. Des expertises médico-légales se poursuivent pour déterminer si l`un d`entre eux est ou non celui d`Yves Lambert, président de l`entreprise agroalimentaire Sifca également enlevé le 4 avril dans la capitale économique de Côte d`Ivoire.
Deux autres personnes, un Béninois et un Malaisien, ont aussi été emmenées par les ravisseurs au Novotel et sont aussi portés disparus.
Le groupe Accor dit être "toujours dans l`attente des résultats de l`enquête" concernant ces trois personnes.
Ces quatre hommes avaient disparu une semaine avant la chute de Laurent Gbagbo, qui s`était maintenu à la présidence ivoirienne malgré la victoire, reconnue par la communauté internationale et les Etats africains, de son rival Alassane Ouattara à l`élection du 28 novembre.
La crise a pris fin avec la capture de Laurent Gbagbo le 11 avril par les forces pro-Ouattara, soutenues par l`armée française agissant à la demande de l`Onu.
L`enlèvement s`était produit en plein après-midi lors d`une attaque menée par une douzaine d`hommes portant les uniformes des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes.
Des policiers français et la juge Patricia Simon, que le président Alassane Ouattara a autorisés à venir enquêter à Abidjan, ont collecté cette semaine des preuves que les ravisseurs étaient des hommes placés sous les ordres du camp Gbagbo, selon plusieurs médias français.