Des forces fidèles à Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans avérés ou présumés de son rival Laurent Gbagbo dans Abidjan depuis la capture de l'ex-président, affirme jeudi l'organisation Human Rights Watch, qui s'inquiète de la poursuite de violences malgré l'investiture du nouveau président ivoirien.
Le groupe précise qu'au moins 95 personnes désarmées, appartenant pour l'essentiel à des ethnies liées à Laurent Gbagbo, ont été tuées lors d'opérations menées fin avril et courant mai, soit après la capture, le 11 avril, de l'ex-président ivoirien.
"L'espoir d'une nouvelle ère s'ouvrant à la suite de l'investiture du président Ouattara s'estompera rapidement si ces horribles exactions contre des groupes pro-Gbagbo ne cessent pas immédiatement", a souligné Corinne Dufka, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest pour HRW.
"Le président (Ouattara) a promis à maintes reprises des investigations et des poursuites judiciaires crédibles et impartiales. Le moment est venu désormais de tenir ces promesses", a-t-elle ajouté.
Human Rights Watch fonde ses conclusions sur des entretiens menés avec 132 victimes et témoins de violences commises par les deux camps pendant la bataille d'Abidjan et après la capture de Gbagbo.
Selon le recensement de HRW, les forces fidèles à ce dernier auraient tué au moins 220 hommes.
Depuis son installation à la tête de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a annoncé avec force que la justice devait s'appliquer à toutes les parties.
Il a également promis d'engager un processus de vérité et de réconciliation, à l'image de ce qu'a connu l'Afrique du Sud après l'apartheid, pour atténuer les plaies ouvertes après une décennie de conflit et de tensions entre le Nord et le Sud ivoiriens.
Le groupe précise qu'au moins 95 personnes désarmées, appartenant pour l'essentiel à des ethnies liées à Laurent Gbagbo, ont été tuées lors d'opérations menées fin avril et courant mai, soit après la capture, le 11 avril, de l'ex-président ivoirien.
"L'espoir d'une nouvelle ère s'ouvrant à la suite de l'investiture du président Ouattara s'estompera rapidement si ces horribles exactions contre des groupes pro-Gbagbo ne cessent pas immédiatement", a souligné Corinne Dufka, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest pour HRW.
"Le président (Ouattara) a promis à maintes reprises des investigations et des poursuites judiciaires crédibles et impartiales. Le moment est venu désormais de tenir ces promesses", a-t-elle ajouté.
Human Rights Watch fonde ses conclusions sur des entretiens menés avec 132 victimes et témoins de violences commises par les deux camps pendant la bataille d'Abidjan et après la capture de Gbagbo.
Selon le recensement de HRW, les forces fidèles à ce dernier auraient tué au moins 220 hommes.
Depuis son installation à la tête de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a annoncé avec force que la justice devait s'appliquer à toutes les parties.
Il a également promis d'engager un processus de vérité et de réconciliation, à l'image de ce qu'a connu l'Afrique du Sud après l'apartheid, pour atténuer les plaies ouvertes après une décennie de conflit et de tensions entre le Nord et le Sud ivoiriens.