PARIS - Le directeur du Novotel d`Abidjan, Stéphane Frantz di Rippel, enlevé le 4 avril et retrouvé mort, a été conduit "au palais présidentiel occupé par Laurent Gbagbo" où il a été "torturé" et "exécuté", a affirmé vendredi l`avocat de sa famille, Me Pierre-Olivier Sur, sur RTL.
"Au moment où le commando arrive dans l`hôtel, Stéphane Frantz di Rippel affronte la situation en tant que directeur du Novotel. On lui demande où sont les journalistes, il dit qu`il n`y a pas de journalistes, les protégeant en quelque sorte, tandis qu`il fait passer à toute vitesse l`information selon laquelle il faut que chacun se planque dans les chambres", a raconté Me Sur.
"Il est conduit avec M. Lamblin (le président de Sifca, première entreprise de Côte d`Ivoire, également enlevé, ndlr) et les autres au palais présidentiel occupé par Laurent Gbagbo, et c`est là qu`il sera interrogé, torturé, exécuté", a poursuivi l`avocat.
"Tout cela s`est passé d`une façon particulièrement horrible et barbare", a-t-il ajouté.
Me Sur a annoncé jeudi que le directeur du Novotel d`Abidjan, un des deux Français enlevés le 4 avril avec un Malaisien et un Béninois dans la métropole ivoirienne alors en proie aux combats, avait été retrouvé mort.
Selon les nouvelles autorités ivoiriennes, ils auraient été amenés après leur rapt au palais présidentiel, alors tenu par les fidèles du président sortant Laurent Gbagbo, engagés dans des combats avec les partisans du chef d`Etat Alassane Ouattara jusqu`à l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.
Le sort de M. Lamblin n`a pas été précisé de source officielle.
Le 21 mai, Nicolas Sarkozy avait indiqué espérer que les deux Français étaient toujours vivants et promis que les auteurs de leur enlèvement seraient "punis sévèrement".
"Au moment où le commando arrive dans l`hôtel, Stéphane Frantz di Rippel affronte la situation en tant que directeur du Novotel. On lui demande où sont les journalistes, il dit qu`il n`y a pas de journalistes, les protégeant en quelque sorte, tandis qu`il fait passer à toute vitesse l`information selon laquelle il faut que chacun se planque dans les chambres", a raconté Me Sur.
"Il est conduit avec M. Lamblin (le président de Sifca, première entreprise de Côte d`Ivoire, également enlevé, ndlr) et les autres au palais présidentiel occupé par Laurent Gbagbo, et c`est là qu`il sera interrogé, torturé, exécuté", a poursuivi l`avocat.
"Tout cela s`est passé d`une façon particulièrement horrible et barbare", a-t-il ajouté.
Me Sur a annoncé jeudi que le directeur du Novotel d`Abidjan, un des deux Français enlevés le 4 avril avec un Malaisien et un Béninois dans la métropole ivoirienne alors en proie aux combats, avait été retrouvé mort.
Selon les nouvelles autorités ivoiriennes, ils auraient été amenés après leur rapt au palais présidentiel, alors tenu par les fidèles du président sortant Laurent Gbagbo, engagés dans des combats avec les partisans du chef d`Etat Alassane Ouattara jusqu`à l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.
Le sort de M. Lamblin n`a pas été précisé de source officielle.
Le 21 mai, Nicolas Sarkozy avait indiqué espérer que les deux Français étaient toujours vivants et promis que les auteurs de leur enlèvement seraient "punis sévèrement".