Le récent rapport de Human Right Watch intitulé ‘’Côte d’Ivoire : des partisans de Laurent Gbagbo torturés et tués à Abidjan‘’, datant du 2 juin dernier ne laisse pas indifférent le gouvernement. Le contraire aurait d’ailleurs surpris, vu que les accusations contenues dans ces écrits, des résultats d’enquête, sont fort accablantes. Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko y réagissant, samedi, sur les antennes de la Radio internationale les a tout simplement réfutées. Il a cependant reconnu « quelques dérapages » dans le système de sécurisation post-crise des personnes et des biens. « … des exactions à l’échelle d’atteinte aux droits de l’Homme, je ne crois pas », a-t-il rétabli, désolé qu’« il y a encore du racket ça et là ». A l’en croire, le fléau ne va pas prospérer plus longtemps, le gouvernement s’attelant à le corriger. « Nous avons décidé et pris des mesures énergiques pour lever tous les barrages sauvages à Abidjan afin de laisser les populations circuler librement. Nous savons qu’à l’occasion de ces barrages, il y avait encore des tracasseries qui outraient les populations », a-t-il annoncé. L’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) est mise à contribution afin qu’il coordonne les actions de la Police et de l’armée. Une innovation sera expérimentée dans la lutte contre le racket, c’est l’avènement d’une brigade spéciale de lutte contre le phénomène en question, a révélé le ministre. Celui-ci garantie donc, outre la fluidité routière, la sécurité des populations.
Bidi Ignace
Bidi Ignace