Le Collectif des victimes de la barbarie de Gbagbo (Covibag) veut se faire indemniser pour les préjudices subis, du fait de la crise post-électorale. Il l’a fait savoir, samedi, au 43ème Bima, à Port-Bouët, à l’occasion d’une cérémonie de reconnaissances à la force française Licorne.
A en croire Sanogo Mamadou, le président du Covibag, ce collectif est né à la faveur des évènements du 16 décembre 2010. « Nous sommes 330 détenus, dont 17 femmes violées et violentées, arrêtés le 16 décembre et qui avons décidé, depuis le milieu carcéral, de nous organiser pour réclamer justice », a-t-il dit. Selon lui, en effet, il ne saurait y avoir de réconciliation sans justice. « Nous sommes prêts pour la réconciliation mais, il faut qu’il y ait la justice et que toutes les victimes soient indemnisées », a-t-il ajouté. De façon symbolique, un tableau d’honneur a été remis au porte-parole, Frédéric Daguillon, à remettre au commandant de la force française. « Nous avons remis un tableau d’honneur à la République française, au nom de toutes les victimes. Il sera transmis au président français, Nicolas Sarkozy, commandant Daguignon », a expliqué Sanogo Mamadou. Toute chose qui a été bien accueillie par ce dernier qui s’est réjoui d’une telle initiative. Avant de se rendre au 43ème Bima, la cérémonie a débuté par une procession en fanfare qui est partie du grand carrefour de Koumassi. Cette cérémonie est la deuxième du genre organisée par le Covibag, pour remercier les forces impliquées dans la libération de la Côte d’Ivoire. Après l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, le 7 mai dernier, et la force Licorne, le 4 juin, ce sera au tour des forces républicaines, bientôt. Même si aucune date n’a encore été donnée, le Covibag compte se rendre à la Primature pour rencontrer le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro.
Anne-Marie Eba
A en croire Sanogo Mamadou, le président du Covibag, ce collectif est né à la faveur des évènements du 16 décembre 2010. « Nous sommes 330 détenus, dont 17 femmes violées et violentées, arrêtés le 16 décembre et qui avons décidé, depuis le milieu carcéral, de nous organiser pour réclamer justice », a-t-il dit. Selon lui, en effet, il ne saurait y avoir de réconciliation sans justice. « Nous sommes prêts pour la réconciliation mais, il faut qu’il y ait la justice et que toutes les victimes soient indemnisées », a-t-il ajouté. De façon symbolique, un tableau d’honneur a été remis au porte-parole, Frédéric Daguillon, à remettre au commandant de la force française. « Nous avons remis un tableau d’honneur à la République française, au nom de toutes les victimes. Il sera transmis au président français, Nicolas Sarkozy, commandant Daguignon », a expliqué Sanogo Mamadou. Toute chose qui a été bien accueillie par ce dernier qui s’est réjoui d’une telle initiative. Avant de se rendre au 43ème Bima, la cérémonie a débuté par une procession en fanfare qui est partie du grand carrefour de Koumassi. Cette cérémonie est la deuxième du genre organisée par le Covibag, pour remercier les forces impliquées dans la libération de la Côte d’Ivoire. Après l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, le 7 mai dernier, et la force Licorne, le 4 juin, ce sera au tour des forces républicaines, bientôt. Même si aucune date n’a encore été donnée, le Covibag compte se rendre à la Primature pour rencontrer le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro.
Anne-Marie Eba