Les deux parties au conflit ivoirien ont commis des actes graves d`atteinte aux droits de l`homme, dont certains pourraient être considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l`humanité, affirme un rapport du Conseil des droits de l`homme des Nations unies publié vendredi.
La Côte d`Ivoire a plongé dans la violence à la suite du refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival, Alassane Ouattara, à l`élection présidentielle de novembre dernier.
Le conflit a fait 3.000 morts et plus d`un million de personnes déplacées. Il a pris fin le 11 avril avec la capture de Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara soutenues par les casques bleus de l`Onuci et l`armée française agissant sous mandat du Conseil de sécurité.
Une équipe du Conseil des droits de l`homme de l`Onu a enquêté dans le pays du 4 au 28 mai en se rendant dans les régions les plus affectées par les affrontements, notamment dans des villes de l`Ouest telles que Duékoué où des charniers ont été signalés.
La commission a conclu que pendant le conflit plusieurs violations graves des droits de l`homme et du droit humanitaire international ont été commises par les différents protagonistes.
Certaines de ces violations pourraient constituer des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre, poursuit le rapport.
Une partie de ces atteintes aux droits de l`homme ont été commises par l`armée pro-Gbagbo avec l`appui de miliciens et de mercenaires.
Lors de leur contre-offensive, et depuis que le pays est tombé sous le contrôle des FRCI (forces pro-Ouattara qui constituent aujourd`hui la nouvelle armée ivoirienne), des exactions ont été commises dans l`Ouest, le Sud-Ouest et à Abidjan.
Le rapport, qui doit être débattu par le conseil des droits de l`homme de l`Onu qui l`a commandé, invite le nouveau gouvernement ivoirien à mener une enquête impartiale pour que les auteurs des exactions soient traduits en justice.
En mai déjà, Amnesty international avait affirmé que des crimes de guerre avaient été commis par les deux camps en Côte d`Ivoire.
Ouattara a demandé à la Cour pénale internationale d`enquêter sur les allégations de graves atteintes aux droits de l`homme commises pendant le conflit et il a créé une commission Justice et Réconciliation.
La Côte d`Ivoire a plongé dans la violence à la suite du refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival, Alassane Ouattara, à l`élection présidentielle de novembre dernier.
Le conflit a fait 3.000 morts et plus d`un million de personnes déplacées. Il a pris fin le 11 avril avec la capture de Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara soutenues par les casques bleus de l`Onuci et l`armée française agissant sous mandat du Conseil de sécurité.
Une équipe du Conseil des droits de l`homme de l`Onu a enquêté dans le pays du 4 au 28 mai en se rendant dans les régions les plus affectées par les affrontements, notamment dans des villes de l`Ouest telles que Duékoué où des charniers ont été signalés.
La commission a conclu que pendant le conflit plusieurs violations graves des droits de l`homme et du droit humanitaire international ont été commises par les différents protagonistes.
Certaines de ces violations pourraient constituer des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre, poursuit le rapport.
Une partie de ces atteintes aux droits de l`homme ont été commises par l`armée pro-Gbagbo avec l`appui de miliciens et de mercenaires.
Lors de leur contre-offensive, et depuis que le pays est tombé sous le contrôle des FRCI (forces pro-Ouattara qui constituent aujourd`hui la nouvelle armée ivoirienne), des exactions ont été commises dans l`Ouest, le Sud-Ouest et à Abidjan.
Le rapport, qui doit être débattu par le conseil des droits de l`homme de l`Onu qui l`a commandé, invite le nouveau gouvernement ivoirien à mener une enquête impartiale pour que les auteurs des exactions soient traduits en justice.
En mai déjà, Amnesty international avait affirmé que des crimes de guerre avaient été commis par les deux camps en Côte d`Ivoire.
Ouattara a demandé à la Cour pénale internationale d`enquêter sur les allégations de graves atteintes aux droits de l`homme commises pendant le conflit et il a créé une commission Justice et Réconciliation.