Le commissaire du gouvernement Ange Kessy est sous le feu de la rampe depuis la formation complète des membres du gouvernement. Au cours de cette année 2011, plusieurs défis l’attendent et il peut compter sur la volonté du ministre de la Défense et de celle de l’Intérieur qui lui ont réitéré leur confiance. Pour 2011, deux catégories de dossiers meublent le calendrier du procureur militaire. Il s’agit des affaires liées à la crise postélectorale et des affaires pendantes ou les dossiers en cours de jugement.
Les affaires liées à la crise postélectorale
C’est le plus gros dossier de l’année 2011 que le commissaire Ange Kessy aura fort à traiter. Un dossier complexe dont les présumés coupables sont des généraux et des officiers supérieurs de l’armée ivoirienne. Ce sont entre autres le contre-amiral Vagba Faussignaux, le général Dogbo Blé, le général Detoh Letho, le général Guiai Bi Poin et le commandant Jean-Noël Abehi de la caserne de la gendarmerie d’Agban. Ils seront interrogés pour « Recrutement et entretien de mercenaires, achats d’armes et meurtres ». Sans oublier les auteurs et les commanditaires de l’assassinat des six femmes le jeudi 3 mars 2011 à Abobo.
Seront aussi entendus par Ange Kessy dans des affaires liées à la crise postélectorale, plusieurs collaborateurs du sergent/chef Ibrahim Coulibaly dit ‘’IB’’ pour ‘’viols, exactions sur la population et détention illégale d’armes à feu’’. Et conformément au code de procédure militaire en ses articles 65 et 78, les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont autorité sur le commissaire du gouvernement. A ce titre, le chef du gouvernement a échangé jeudi avec Ange Kessy sur l’avancée des différents dossiers dont celui relatif au meurtre du colonel-major Dosso Adama. Lors de cette rencontre selon une source proche de la primature, le ministre de la Défense Guillaume Soro tout en réitérant son soutien au commissaire du gouvernement a promis doter le tribunal militaire de moyens conséquents et de matériels de travail afin de permettre à Ange Kessy et son équipe d’être à la hauteur de la tâche. ‘’Il a la confiance du Premier ministre Guillaume Soro par ailleurs ministre de la Défense qui souhaite un aboutissement rapide des enquêtes diligentées par le procureur militaire’’, a confié un collaborateur du locataire de la primature.
Les affaires pendantes ou dossiers en cours de jugement
Le commissaire du gouvernement Ange Kessy suit avec attention les dossiers de détournement au fonds de prévoyance militaire et de détournement au fonds de prévoyance de la police nationale. Des procédures ont été engagées contre les auteurs de ces détournements afin de les extirper au sein des policiers et militaires de Côte d’Ivoire. Malgré quelques trafics d’influence dont il est parfois l’objet, le procureur militaire Ange Kessy n’entend pas lâcher prise. Tous ceux qui seront coupables de malversation répondront devant la justice militaire. Aujourd’hui, plusieurs éléments des ex-Fds cités ou impliqués dans des affaires de bavures policières, de corruptions au concours d’entrée à l’école de police ou de gendarmerie, de violations graves de Droits humains et bien d’autres sont en cours de jugement.
La lutte contre le racket, Ange Kessy en a fait son cheval de bataille
Engagé aux côtés du Premier ministre, ministre de la Défense, et du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko à qui il rend compte de façon régulière, le commissaire du gouvernement a décidé de passer à une étape supérieure dans la lutte contre le racket. Une attitude qui soulage bien les commerçants et les transporteurs qui dénoncent à longueur de journée ce phénomène qui entache fortement l’image de marque des policiers, gendarmes, douaniers, agents des Eaux et Forêts et militaires. Le collectif des fédérations des syndicats de chauffeurs de Côte d’Ivoire, plusieurs fois victimes de tracasseries des hommes en treillis, ont salué les actions menées par le locataire du 17è étage de la tour « A ». Pour son président Yacou Diakité, la réduction du phénomène du racket est à mettre à l’actif du procureur militaire. Plusieurs militaires, policiers et gendarmes pris en flagrant délit de racket sont en instance d’être jugés.
aU service de la République
En mission en France dès les premières heures qui ont précédé la chute du régime de Laurent Gbagbo, le commissaire du gouvernement Ange Kessy s’était immédiatement rendu à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France pour marquer sa reconnaissance aux nouvelles autorités ivoiriennes. En bon soldat, il a toujours servi son pays de façon loyale depuis qu’il occupe ce poste. Et ce, en dépit des difficultés qu’il rencontre parfois dans l’exercice de ses fonctions. Nommé par le président Henri Konan Bédié au poste de commissaire du gouvernement par intérim en Avril 1999, Ange Kessy Bernard a été confirmé le 20 mars 2000 par le général Guéi Robert avant d’être reconduit le 30 janvier 2001 par le président Laurent Gbagbo. Depuis la chute du régime Gbagbo, le serviteur de l’Etat s’est mis à la disposition du président Ouattara tout comme ses pairs officiers supérieurs de l’armée de Côte d’Ivoire qui ont compris que l’intérêt de la nation prime avant tout.
Dosso Villard
Les affaires liées à la crise postélectorale
C’est le plus gros dossier de l’année 2011 que le commissaire Ange Kessy aura fort à traiter. Un dossier complexe dont les présumés coupables sont des généraux et des officiers supérieurs de l’armée ivoirienne. Ce sont entre autres le contre-amiral Vagba Faussignaux, le général Dogbo Blé, le général Detoh Letho, le général Guiai Bi Poin et le commandant Jean-Noël Abehi de la caserne de la gendarmerie d’Agban. Ils seront interrogés pour « Recrutement et entretien de mercenaires, achats d’armes et meurtres ». Sans oublier les auteurs et les commanditaires de l’assassinat des six femmes le jeudi 3 mars 2011 à Abobo.
Seront aussi entendus par Ange Kessy dans des affaires liées à la crise postélectorale, plusieurs collaborateurs du sergent/chef Ibrahim Coulibaly dit ‘’IB’’ pour ‘’viols, exactions sur la population et détention illégale d’armes à feu’’. Et conformément au code de procédure militaire en ses articles 65 et 78, les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont autorité sur le commissaire du gouvernement. A ce titre, le chef du gouvernement a échangé jeudi avec Ange Kessy sur l’avancée des différents dossiers dont celui relatif au meurtre du colonel-major Dosso Adama. Lors de cette rencontre selon une source proche de la primature, le ministre de la Défense Guillaume Soro tout en réitérant son soutien au commissaire du gouvernement a promis doter le tribunal militaire de moyens conséquents et de matériels de travail afin de permettre à Ange Kessy et son équipe d’être à la hauteur de la tâche. ‘’Il a la confiance du Premier ministre Guillaume Soro par ailleurs ministre de la Défense qui souhaite un aboutissement rapide des enquêtes diligentées par le procureur militaire’’, a confié un collaborateur du locataire de la primature.
Les affaires pendantes ou dossiers en cours de jugement
Le commissaire du gouvernement Ange Kessy suit avec attention les dossiers de détournement au fonds de prévoyance militaire et de détournement au fonds de prévoyance de la police nationale. Des procédures ont été engagées contre les auteurs de ces détournements afin de les extirper au sein des policiers et militaires de Côte d’Ivoire. Malgré quelques trafics d’influence dont il est parfois l’objet, le procureur militaire Ange Kessy n’entend pas lâcher prise. Tous ceux qui seront coupables de malversation répondront devant la justice militaire. Aujourd’hui, plusieurs éléments des ex-Fds cités ou impliqués dans des affaires de bavures policières, de corruptions au concours d’entrée à l’école de police ou de gendarmerie, de violations graves de Droits humains et bien d’autres sont en cours de jugement.
La lutte contre le racket, Ange Kessy en a fait son cheval de bataille
Engagé aux côtés du Premier ministre, ministre de la Défense, et du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko à qui il rend compte de façon régulière, le commissaire du gouvernement a décidé de passer à une étape supérieure dans la lutte contre le racket. Une attitude qui soulage bien les commerçants et les transporteurs qui dénoncent à longueur de journée ce phénomène qui entache fortement l’image de marque des policiers, gendarmes, douaniers, agents des Eaux et Forêts et militaires. Le collectif des fédérations des syndicats de chauffeurs de Côte d’Ivoire, plusieurs fois victimes de tracasseries des hommes en treillis, ont salué les actions menées par le locataire du 17è étage de la tour « A ». Pour son président Yacou Diakité, la réduction du phénomène du racket est à mettre à l’actif du procureur militaire. Plusieurs militaires, policiers et gendarmes pris en flagrant délit de racket sont en instance d’être jugés.
aU service de la République
En mission en France dès les premières heures qui ont précédé la chute du régime de Laurent Gbagbo, le commissaire du gouvernement Ange Kessy s’était immédiatement rendu à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France pour marquer sa reconnaissance aux nouvelles autorités ivoiriennes. En bon soldat, il a toujours servi son pays de façon loyale depuis qu’il occupe ce poste. Et ce, en dépit des difficultés qu’il rencontre parfois dans l’exercice de ses fonctions. Nommé par le président Henri Konan Bédié au poste de commissaire du gouvernement par intérim en Avril 1999, Ange Kessy Bernard a été confirmé le 20 mars 2000 par le général Guéi Robert avant d’être reconduit le 30 janvier 2001 par le président Laurent Gbagbo. Depuis la chute du régime Gbagbo, le serviteur de l’Etat s’est mis à la disposition du président Ouattara tout comme ses pairs officiers supérieurs de l’armée de Côte d’Ivoire qui ont compris que l’intérêt de la nation prime avant tout.
Dosso Villard