Apporter le sourire à 22 millions d’Ivoiriens, telle est la mission que s’approprie le groupe Comium. Mais par où commencer ce qui semble être son slogan, son leitmotiv ? Michel Herbert, le patron du groupe, pense qu’il faut commencer par les enfants parce que, «si l’enfant sourit, on sourit». Trois (3) machines à laver, huit (8) sacs de ris, cinquante (50) paquets de sucre, des lots de vêtements, c’est entre autres, le don d’une valeur de 1 500 000 Fcfa à SOS villages d’enfants d’Abobo. A cela, il faut ajouter la non moins importante somme de 800 000 mille Fcfa. La cérémonie de remise a eu lieu le samedi dernier, dans ladite commune. «Il faut soutenir les enfants parce qu’ils représentent le futur», a justifié Herbert. Selon lui, ce geste n’est pas le dernier. Pour joindre l’acte à la parole, il s’est fait remettre séance tenante la liste des besoins, promettant d’y accorder une attention particulière. Cette politique de Comium qui consiste à mettre les enfants au centre des préoccupations a fortement réjoui les pensionnaires de l’établissement. Aka Mathias, en classe de 5e, en leurs noms, a tenu à saluer le geste. «Nous avons du prix à vos yeux, s’est-il félicité. Votre déplacement est une marque d’attention à notre égard». Quant à Mme N’Zi, elle a égrené un chapelet de doléances qui vont de la rénovation du village à la construction d’un château d’eau, en passant par le parrainage des enfants dudit centre. Une visite guidée du village a permis aux personnalités de réaliser que les locaux ont été épargnés par la récente crise post-électorale.
Carmen Amoin
Carmen Amoin