La question des Frci, si Ouattara et son gouvernement n’y prennent garde, leur restera en travers de la gorge comme un poil de chat. La grogne contre les Forces républicaines grossit chaque jour, un peu plus, au point que le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, a entrepris, le week-end dernier, une tournée dans le district d’Abidjan afin de surprendre ceux qui refusent d’exécuter les ordres du gouvernement. Au-delà de cet acte qui témoigne de la bonne volonté du gouvernement à résoudre ce problème, plusieurs actions doivent être entreprises pour en venir à bout, une bonne fois pour toutes, des dérives que la plupart des Ivoiriens portaient dans le nez pendant le pouvoir des refondateurs. Premièrement, les effectifs des Frci doivent être connus et chaque soldat doit rentrer en caserne. Le gouvernement doit veiller à ce que la recommandation du président de la République en date du 22 avril dernier s’applique véritablement. « Je vous demande d’ordonner le repli de vos troupes dans les casernes. La gendarmerie et la police doivent assurer la sécurité des personnes et des biens…Vous avez besoin de reconquérir la confiance du peuple », avait-il ordonné aux principaux généraux de l’armée ivoirienne.
Deuxièmement, en attendant l’aboutissement du programme de démobilisation et de réinsertion, le gouvernement doit veiller au bien-être de tous les soldats à travers le paiement d’une prime fixe jusqu’à la réinsertion des uns et le recrutement des autres, afin qu’ils ne soient plus tentés de racketter ou d’agresser leurs concitoyens. Autant il a promis « payer le pécule des 4.000 soldats des FaFn, dans le cadre du Centre de commandement intégré, afin que personne ne soit oublié », autant il doit s’assurer qu’il n’y a pas de frustrés.
Troisièmement, il faut inculquer aux Frci, singulièrement aux brebis égarées, la discipline de l’armée et le respect du citoyen à travers un programme spécial afin de redorer l’image de notre armée, ternie par les ex-Fds.
Le gouvernement a déjà commencé à sévir en radiant ceux qui s’illustrent négativement, mais en plus de cela, elles doivent être jugées selon la loi martiale ivoirienne comme de bon.
MAE
Deuxièmement, en attendant l’aboutissement du programme de démobilisation et de réinsertion, le gouvernement doit veiller au bien-être de tous les soldats à travers le paiement d’une prime fixe jusqu’à la réinsertion des uns et le recrutement des autres, afin qu’ils ne soient plus tentés de racketter ou d’agresser leurs concitoyens. Autant il a promis « payer le pécule des 4.000 soldats des FaFn, dans le cadre du Centre de commandement intégré, afin que personne ne soit oublié », autant il doit s’assurer qu’il n’y a pas de frustrés.
Troisièmement, il faut inculquer aux Frci, singulièrement aux brebis égarées, la discipline de l’armée et le respect du citoyen à travers un programme spécial afin de redorer l’image de notre armée, ternie par les ex-Fds.
Le gouvernement a déjà commencé à sévir en radiant ceux qui s’illustrent négativement, mais en plus de cela, elles doivent être jugées selon la loi martiale ivoirienne comme de bon.
MAE